Reflets

Dans l’eau des rivières se reflètent tous les blés,

Gorgée de soleil l’eau fait l’amour à la terre.

Les pailles d�?azur frissonnantes se sont enfermées

Dans la tendresse d’un ciel que jalousent les mers.

Hier les blés ondoyaient sous les baisers du vent

Demain, ils seront gourmandises dans les bouches.

Ces croquantes beautés mourront en chantant

Et l’hiver aux portes des neiges déjà les touche.

Rosé, le petit chemin conduit vers un Eden

Un paradis retrouvé pour des amants jaloux.

Et sous l’onde des sentiments cachés dans le gluten

Les cœurs artichauts se mangeront sous l’août.

Dans les champs privés de ses belles richesses

Les hier oubliés et les demains seront rêvés.

Douceurs, caresses ils seront tendres princesses

Pour le Roi de l �?hiver qui s’éveille en plein été.

Puis s’endormant en corps à cœurs des quatre saisons

Pâle, il rejoindra les royales beautés de la lune.

Les frênes engourdis se profileront avec passion,

Et l’hirondelle, se jouant de l’air, se lissera les plumes.

Marine

11/10/2002

©

http://www.chezmarine.net/

Maman

Maman pourquoi tout ça arrive
Maman nous t'aimons
Pourquoi tu nous oublis
Pourquoi tu ne viens pas vers nous
Je n'ai que 7 ans et mon frère 9 ans
On t'aime tu sais...

On pleure tous les soirs
On pense à toi
Mon frère me console du mieux qu'il peut
Que fais-tu toi maman sans nous
On t'aime tu sais...

Nous avons beaucoup de chance
Nous avons notre mamie
Elle est super gentille
Mais ce n'est pas toi
Ne nous oublie pas
Car sans toi on est perdu...

On t'aime tu sais
On se questionne
A savoir ce que tu fais
Notre plus grand rêve
C'est que tu sois avec nous
Tu sais maman
On quitte les personnes que l'on aime pas
Ne nous fait pas ce geste-là
On t'aime tu sais...

Texte :Panella
8 Mars 2003

Douce vague qui caresse mon visage.
Douce sensation qui n'a pas d'âge.
La vie enveloppe mon passé tumultueux.
Un sourire s'esquisse loin du feu.

Douce vague qui s'imprègne de mon corps.
Une fatigue douloureuse malgré ce dehors
Où je puise des sourires d'une vie remplie.
Mon entourage se baigne de cette force indéfinie.

Douce vague, le soleil réchauffe mes plaies.
L'âge se raffermit dans un cœur de paix.
Le chemin trébuche avant de trouver la plage.
Enfin le repos d'une âme aux mille images!

Douce vague, la vie m'entoure dans un breuvage.
Je bois l'espoir, la détermination; une nouvelle page.
L'avenir s'accroche dans un déroulement de sagesse.
Je suis " Belle! " piétinant un sable raffiné de caresses.

André (epervier)
http://www.epervier.ca.tc
http://groups.msn.com/LalionneEpervierDionLabrosse/bienvenue

LA GUERRE

Lorsque vient la guerre, la belle colombe blanche meurt.

Lorsque vient la guerre, les armes parlent à la place des hommes.

Lorsque vient la guerre, que de vies perdues!

Lorsque vient la guerre, la pollution la suit.

Lorsque vient la guerre, je pense aux champs de bataille pleins
de cadavres et de sang.

Lorsque vient la guerre, toutes les armes sont heureuses de
pouvoir travailler.

Lorsque vient la guerre, le Seigneur a honte de nous.

Lorsque vient la guerre, les vilains microbes des armes
chimiques arrivent.

Lorsque vient la guerre, tous les soldats savent qu'une place dans
le cimetière voisin est peut-être
réservée à leur nom.

Lorsque vient la guerre, il faut espérer qu'elle reparte très
vite.

Écrit par Quentin R. 9½ ans.

A-ton jamais... ?

A-ton jamais regardé le ciel ?
Et espéré la venue d’un ange
Qui pose sur notre visage ses blanches ailes
En priant que rien ne nous dérange.

A-ton jamais regardé la mer ?
Et chanté au rythme des vagues
Que le sable couleur de pierre
S’unit à la couleur des algues.

A-ton jamais regardé les montagnes ?
Et imaginé être au sommet
Se sentir comme un oiseau des Alpes
Et enfin arrivé à l’extrémité.

A-ton jamais regardé les oiseaux ?
Et tenté de les imiter
Se faire plaisir en regardant plus haut
Et se demander comment ils font pour voler.

A-ton jamais �??
Peut-être, qui sait ?
Ais-je regarder plus de choses qu’il n’y paraît ?
Peut-être mais ça, c’est mon secret !

Pitchoun
http://www.auberge-de-pitchoun.fr.st

Aujourd’hui ma vie chavire

Mon amour depuis que tu m’as quittée,
ma destinée semble ne plus m’intéresser,
j’ai peur du froid, j’ai peur du soleil, pour moi plus rien ne brille,
tu étais mon étoile, mon rayon, ma vie.

Mes soirées sont longues et tristes,
il n’y a plus ton épaule pour me soutenir dans la nuit,
je n’arrive plus à manger, je n’arrive plus à dormir,
je me traîne le long des rues sur mes jambes épuisées,
pourtant tu savais oh! combien je te chérissais.

Tu es partie sans donner de chance à notre amour,
j’aurais offert ma vie pour le conserver à toujours,
tu me manques, et malgré cela je rentre dans une nouvelle destinée,
sans toi mon cher et tendre amoureux, ce qui me pousse à l’anxiété.

Mon amour il te reste quelques jours pour raisonner,
reviens vers moi et tout sera pardonné,
je ne vais pas pouvoir t’attendre éternellement,
je souffre trop de ton éloignement,
ne laisse pas entrer cet homme dans ma vie, je rêve que de toi,
ne laisse pas le temps se gâcher, élance-toi dans mes bras.

Il y a cet homme qui voudrait atteindre mon cœur,
et toi tu as décidé de rompre notre nid de chaleur,
il y a cet homme qui aimerait que je lui donne en retour,
ce dont tu ne voulais plus mon amour.

Cet homme qui souhaite me redonner le sourire,
alors que je rêve de ton visage et de tes mains sur ma peau,
pourtant je sais que vais un jour lui céder, je suis obligée pour ne plus souffrir,
mon amour ce sont mes derniers mots,
si tu m’aimes ne laisse pas s’accomplir cette histoire,
laisse revenir notre espoir.