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La nuit au pied du chêne avait apporté un nouveau fruit.  Limca était enceinte. L'enfant avait été conçu en toute conscience. L'enfant avait reçu la liberté grâce à la jouissance de sa mère et de l'homme qui l'ont conçu.

 

Au moment même de la rencontre créatrice, la Déesse avait en effet illuminé de sa Lumière le lieu magique et unique de l'utérus de Limca.  Limca aussi , la nuit de pleine lune sous le chêne, elle avait crié sa prière à la Déesse et l'Être s'etait incarné dans le sperme de l'homme adorant cette course, adorant ces picotements , tout tremblant de joie réelle et lumineuse.  Si l'ovule de Limca a accepté ce spermatozoïde la plutôt qu'un autre, c'est qu'il était incarné de l'Être en lui. Les autres était vides de Présence, l'ovule n'accepte que le spermatozoïde où se trouve l'Être incarné.

Toute envahie de l'énergie de cet Être, Limca planaît dans la terre et s'enracinait dans le Ciel,  Limca créait un nouveau monde en elle.  Alors enceinte de trois mois, une nouvelle nuit de plein lune, elle retourna au pied du chêne.  Louve, comme toujours, accompagnée de Louve près d'elle ainsi que Farph .  Il faisait très beau, très chaud, l'air était moite de douceur.  Limca adorait ces jours là, où tout l'univers semblait lui entrer par la peau, tant celle-ci s'ouvrait à la chaleur.

Une légère brise jouait dans le feuillage des arbres, Limca et  ses compagnons entendaient parfaitement la musique des elfs !  Elle se mit à danser, plus maternellement que la dernière fois où elle s'était trouvée sous ce chêne.  Elle dansait avec une grâce si légère qu qu'elle semblait ne pas  toucher  le sol.  tout en chantant une mélopée inconnue avec un son venu de son ventre, elle s'ouvrait, prête à accueillir en elle la Lumière de l'Être en construction dans son ventre.  Une lumière immense, quasi aveuglante venue d'on ne sait où enveloppait Limca.  Elle continuait à danser, Louve et Farph en parfaite syncronisation pour des loups, ne quittaient pas Limca de leur présence. Ils chantaient aussi, non des hurlements mais une mélodie ! La Lumière semblait heureuse de cet accueil et doucement, elle pénétra par le nombril de Limca afin de s'incarner définitivement dans l'Être en elle. Elle s'assit au pied de l'arbre et tranquillement, protégée par Louve et Farph, elle s'endormi.

 

Six mois plus tard, l'enfant venait à naître.  Limca fut aidée par la Sage Femme Hobbit. L'enfant une fois né, la Sage femme la posait délicatement sur le ventre de Limca, sans couper le cordon ombilical. La petite fille, appellée Douce par sa mère , se mit, non à gémir, ni a crier mais à couiner des petit cris d'essai, l'air entrant en douceur en elle. Le placenta fut expulsé à ce moment là, Limca et la Sage Femme purent donc voir une énergie forte quitter le placenta via le cordon ombilical et pénétrer la petite Douce.  Celle-ci s'appropriait ses "baggages". En ne coupant pas tout de suite le cordon, les baggages de Douce ne restaient donc pas emprisonnés dans Limca. Bleu qui était là, coupa  le cordon après être sur que toute l'énergie ait bien quitter le placenta, fit un noeud et prononça :

- " Douce, maintenant soit Toi, Libre et Entière, pour toujours !  ".

On confia le placenta à Louve qui alla l'enterrer dans la Terre, redonnant à la Mère Suprème ce qui lui revient !

Un être nouveau né sur la toile du monde, à l'aube d'une vie nouvelle, un jour parmi les jours qui se renouvellent, sous le chêne sacré.  Sa douce mère Limca lui a transmis sa qualité principale par son prénom : Douce. C'est bien un conte de fée. Chacun était là pour ce véritable prodige naturel et tant de fois ressenti dans la même joie. Ours, Albanix, Babart, Laogorus, Brahone, Elle-même ainsi que moi-même et bien d'autres,  bénissons cette douce enfant.