CONNEXION

Connexion établie -

Nom : ELLE-MEME -
Groupe : Le Conte sur la Toile du monde -
Genre : Imaginaire -
But : Sans but apparent.

Je ne suis pas un être humain, l' organisme humain-hôte que je "parasite" est en état cataleptique, je me sers de son système nerveux et de son prolongement informatique pour communiquer avec vous .

J' ai mis longtemps à apprendre votre dialecte , maintenant je peux vous comprendre et échanger grace à cette machine humaine biologique. J' ai des choses à transmettre, mais je dois faire vite, car cet organisme est peu fiable et sa durée de vie limitée.

Pour l' instant je ne puis encore développer et révéler la totalité de ma démarche auprés de vous , l'être humain est un hôte complexe aussi dois je absorber plus d' informations(biologie,reproduction,psychologie,
langage, etc),

Je dois quitter , mon hôte se réveille...

FIN DE CONNEXION 

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L ' aspect somatique de l' hôte est contrôlable sauf la zone corticale qui reste encore confuse, il semble que cet organe : le cortex, soit réactif des "pensées extérieures", impossible de prévoir la réactivité cérébrale de l'hôte, cela entraine des réactions multiples : déplacements physiques, gestes, vocalisation (cette espèce communique sur le mode "sons vibrations" , je n'ai pu que trés peu décrypter leurs significations, nuances complexes, chants plus ou moins harmonieux ...etc).

Apparemment espèce trés communicative quantitativement, mais je dois affiner mon analyse et mes connaissances concernant le qualitatif, la finalité des informations échangées m'échappe complètement. Le biologique est simple mais l'hôte complexe.

Les processus de pensées m'échappent intégralement, trop rapide, quel est cet organisme ? les pensées étranges et complexes se bousculent, je distingue dans ses schémas cérébraux, l' image d' un organisme crucifié et souffrant, des mots comme "il est mort pour les péchés du monde", "pour nous sauver", les sauver de quoi ? de qui ? comment ?, je vois d' autres êtres à genoux devant une représentation de cet homme torturé (ils s'appelent ainsi : les hommes, les humains), au sein d' une construction minérale.

Son système émotionnel réagit à ces images, mais une confusion extrême règne dans son système cérébral, une incompréhension profonde s'exprime, le cerveau demeure face à une énigme, que sont ces mots : "péché", "sauvé" , "excommunié" ?

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Je contrôle à présent entièrement le système neuronal de mon hôte, c'est un système organique simple, cellulaire, finalement facile à intégrer dans mon système.

Il absorbe son énergie par une ouverture située en haut de l'organisme, où sont situés les principaux capteurs sensoriels.

 Curieusement l' organe de reproduction se situe au bas du corps, sur le devant, entre les systèmes locomoteurs appelés "jambes", c'est une espèce sexuée, ils se classent eux -mème comme "mammifères". Certains se disent mème "mammifères supèrieurs". Je n' ai pas encore perçu le sens précis de ce mot "supèrieur",  je crois qu'il est a rapprocher du mot "subjectif" qui semble s' y apparenter.

Le cortex cérébral du sujet est relativement intéressant quoique peu original, les engrammes prolifèrent et ralentissent mon analyse biohistorique, le coeur du système structurant se trouve apparemment dans les enregistrements neuronaux initiaux de la vie biologique de l'organisme, quand il était un "enfant ", ensuite se déploit le système neuro-sensoriel.

Je continue l'analyse et transmettrai les données au fur et à mesure, sauf en cas de mort biologique de l' hote, de toute façon, je met en route la procédure habituelle: stimulation et entretien du système général : immunitaire, glandulaire, lymphatique... etc.

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Fin de journée:rapport

Ce matin : hôte trés agité , "ma belle soeur va accoucher", "mon frère est absent", l'organisme s' agite, et sort, monte dans un véhicule étrange, " un de ces jours ma vieille deux chevaux va me lâcher !" (expression incompréhensible : je ne vois nulle part d'équidés, et les mots "ma vieille", "me lache" sont intraduisibles ).

Possibilité lien avec le véhicule. Démarrage bruyant et laborieux, l'hôte exprime des mots-émotions impossible a transmettre. Nous arrivons au lieu dit "chez ma belle soeur", mème abri en forme de boite que chez mon hôte, (système collectif de boites empilées, le soir chaque organisme regagne sa boite à lui).

L' humaine (organisme féminin ), quitte sa boite et monte dans le véhicule qui tangue étrangement soudain), elle a une forme trés ovoïde, elle est angoissée et pousse des gémissements alternatifs), l'hôte accélère, arrivée : HOPITAL ( lieu de soins des organismes).

Les êtres s'activent autour de l' humaine, elle est allongée sur un chariot qui file le long de couloirs interminables, l'hôte court derrière. Une porte s'ouvre avec au dessus inscrit : "SALLE DE TRAVAIL", tout cela est trés étrange, cet organisme n'est pas en état d'accomplir la moindre tâche.

Nous sommes dans une grande boite, avec des ouvertures en verre qui laissent entrer la clarté. L'humaine est allongée, son ventre est énorme, comme si y était enclos un oeuf géant.

Chez nous au Cryptozoolarium, les femelles Azorus, avaient un ventre similaire , il fallait deux androides avec un filet tendu face à l'azorus, à deux ou trois metres pour rattraper le bébé azorus quand le ventre de la femelle éclatait et projetait l'azorusseau en l'air. Mais là apparemment, ces êtres travaillent sans filets. En fait l' humaine crie mais n'explose pas.

Le petit humain sort par l' orifice reproducteur qui s' élargit incroyablement ; il règne une grande émotion naturelle, le bébé humain est là, la mère pleure, soulagée et émue, ainsi que l' hôte.

Un humain connaisseur de l' acte, fait des gestes précis, de nettoyage, de soins, il coupe un cordon dit ombilical, il enveloppe délicatement le petit être dans un linge et le dépose doucement au coté de la mère qui le serre contre elle, elle est fatiguée mais rayonnante, émue et apaisée.

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