Louve reste là longtemps. Pourtant, dans le sol, elle sent un malaise ! Les arbres sont crispés. Les oiseaux ne dorment pas. Un jeu pas droit, semblent-ils dire ! L'Enchanteur ! Il lui arrive quelque chose ! Elle coure, les yeux ouverts dans la nuit, évitant sans difficultés les branches basses, les trous au sol. Arrivée à la caverne , elle s'arrête net ! Elle n'aime pas du tout ce qu'elle capte, elle grogne ! Il y a une tension de superficialité , un jeu d'envoûtement. Son regard capte une très jeune femme. Très jeune. Brahone est amusé, cela se voit. Mais la sureté de Brahone la rassure : il n'y a pas de danger, non. Louve sans va. Pas besoin de grogner ! L'Enchanteur ne se laisse pas séduire par personne, sauf par une, Celle qui partage sa vie depuis le début de sa jeunesse.
Louve s'en va. Assez indifférente.
Arrivée à la caverne, elle soupir. Cela fait très longtemps que Loup est parti avec la meute. Ils sont allés voir au bout du pays. Bien que Nada, par les différents moyens qu'elle possède, lui donne des nouvelles de Loup, le plus grand de la meute, il lui manque. Elle est inquiète de laisser les petits seuls lorsqu'elle doit chasser. et puis, elle sent l'équilibre du pays du milieu qui est menacé. un Instructeur, une séductrice amazone. Ils viennent. Le contact avec la Déesse risque de se perdre. Elle songe à Limca. Cette humaine qui sait parler à Louve encore mieux que le fait l'enchanteur et Nada.
Limca, elle a retrouver quelques hobbits qui lui ont prêté la plus grande maison qu'ils avaient. Pour les trois enfants de Limca, c'est le bonheur. Laure, la fille ainée de limca ne se lasse pas de raconter comment les écoles fonctionnent chez les humains, et les enfants hobbits n'en revenaient pas de toute l'inutilité qu'elle devait assimiler ! Ils rient à gorges déployés, sans retenue, car pour le hobbits, le rire, c'est chaque fois un hyme à la santé. Ils expliquent à Laure qu'ils trouvent t même très bête que les humains n'apprennent pas comment planter une salade par exemple ! Ou écouter le son du vent pour savoir si il allait faire beau ou mauvais.
- Non, leur répond Laure ! Mais heureusement Maman elle nous apprend !
- Ha ! Font-il étonnés. Et il y a d'autre humains qui pensent comme ta Maman. Oui, je crois. Il parraît qu'ils vont venir bientôt !
- Ho ! Ils sont inquièts.
- Mais n'ayez pas peur, je ne crois pas que c'est facile pour les humains "méchants" de trouver le chemin de la Terre du Mileu.
- Ha ! redisent-ils en coeur !
Pendant ce temps les deux frères de Laure, Gabriel et Thibault, jouent avec les autres garçons de leur âges. Ils jouent à sauter dans les foins ! Un viel hobbit, qui s'occupent des vaches, vient se fâcher :
- vous abîmez le foin ! Allez oust, allez jouer ailleur !
Mais les enfants le poussent à sauter et malgré son très vieil âge, 103 ans, il se joint aux enfants et c'est lui qui rie le plus.
Limca Détchen écoute les musiciens car le village fait la fête pour acceuillir Limca.
Ils chantent de tous leur poumons, quelques guitare hobbites ajoutent une mélodie plus cristaline et puis viennent se rajouter les tam- tams des hobbits, qui rythment de plus en plus richement la musique.
Un jeune hobbit se lève et invite Limca à danser.
- Viens Limca ! Viens que nous voyons ta divinité !
"Comment savent-ils que j'ai rencontré la déesse ?" Mais elle ne se fait pas prier ! Les hobbits sont de très bons danseurs, ils dansent en souriants, ils se laissent complètement habitée par la musique et ils ne semblent plus être des petits êtres mais de grands êtres tant leur lumières s'intensifient sous la danse. Limca laisse d'abord le son venir de la terre qui elle aussi vibre de joie par cette musique rythmée. elle sent le rythme venir pas les pieds et monter le long des jambes. ses talons tressautent suivant le mouvement des tams tams qui vibre dans le sol et petit à petit, les hanches épousent le mouvement. Limca se laisse envahir à nouveau par la Déesse "je suis dans ta peau" avait-elle dit. Il n'y avait qu'à laisser faire ! Les hobbits tappaient dans les mains et le jeune cavalier était ravi de sentir l'honneur que lui faisait la Déesse à danser ainsi avec lui. Limca sent son poul s'accelerer sans l'essoufler et pas un atome de son corps n'est imobile ! Elle est emportée par le son des tams-tams qui maintenant seul jouent, apuyés par un son vocale sourd et insistant. Elle tourne, elles ouvre ses bras qui épouse le rythme du son vocal tandis que ses hanches ondulent sans fausse note et que les jambes rajoutent le troisième rythme marqué par les frappement des mains. Une puissance la submerge et elle explose de force, capable de danser ainsi sans arrêt. De plus en plus son energie augmente, elle se voit pleines de lumières et elle entend le chant de la déesse qui s'éveille en elle. Indescriptible évidemment ! L'Instant gonfle en elle, il n'y a pas d'autre instant que celui-ci qui la capte, la prend et la touche dans toute son âme et son corps. Elle Sait. Sans devoir expliquer, elle Sait, la Divinité danse et lui montre le mouvement éternelle de la vie, les secrets des cellules, la raison de l'energie. Les enfants de Limca sont là et regardent leur mère ! Ils ont un peu peur, "on dirait une sauvage" dit le petit Thibault.
- Non, ne t'inquiète pas lui répond Laure, elle prend de la force, tu vois.
- Ha oui, je la sens aussi rajoute Gabriel, elle s'envole de Maman et je la reçois dans le visage ! Ca chatouille ! Une bonne heure après, petit à petit, les tams-tams, se taisent,les hobbits vont se coucher. Limca n'a pas du tout sommeil. Elle va coucher ses enfants, dans la confortable "grande" maison mise à sa disposition.
Lorsque tout le village dort, elle va simplement contempler la nuit et reste là songeuse et heureuse de vivre.