De Laogorus : début Juillet 2002 Pendant que l'enchanteur rencontre les habitants de cette contrée menacé par les seigneur des ténèbres, Ours, de l'autre coté de la montagne, sur le bord de la rivière, s'en donne a coeur joie avec son met favori.
Il a déjà mangé trois saumons... De Catherinelapeintre : début Juillet 2002 Soudain, libre comme toujours, Louve s'en va. Elle a senti les vibrations des pas de l'Ours, de l'autre côté. En quelques enjambées, elle le rejoint Ils se saluent, s'échangeant leurs odeurs. Ours sent la rivière, Louve sent l'orée du bois. L'odeur de Louve est joyeuse parce qu'elle retrouve Ours. Et Ours voit les images que la mémoire émotive de Louve a captées : le regard de l'Enchanteur. Louve sent le bien être d'Ours, nourri de ses saumons. Ils sont totalement libres, sans discipline aucune, sans méthode de language, sans arrière-pensée, sauf celle de jouer ensemble. Ils n'utilisent aucun système de logique. Ils voient et "savent" la Vie, sans besoin de livre, ni de bilan, ni de microscope. D'autant plus que leurs yeux voient les pensées, les émotions, le plus petit insecte. Ils voient la maladie aussi. Louve et Ours ne cherchent personne à convertir. Ours se gratte le dos avec délectation contre un jeune arbre qui ploit sous le poid. Et louve jappe joyeusement, bondissant autour d'Ours. Ours adore les petites lumières qui suivent les mouvements de Louve. Avec ses pattes, par petit coups, il essaye de toucher ces luminosités. Et ses propres luminosités se mèle à celle de Louve. Ils créent L'Art des Auras. Les humains ne peuvent le voir. Alors il disent que les animaux ne créent pas. Donc, ils disent "nous sommes supérieures". Ours et Louve sentent ce sentiment, lorsqu'ils ont quelques Seigneurs des Ténèbres qui philosophent entre eux. Ce sentiment n'émet aucune couleur, un grisâtre mollasson tout juste. Pas d'intérêt, Louve et Ours ne s'y interessent pas, pas de jolies lumières à regarder. Ours se roule dans la boue et Louve se jete sur lui, lui mordillant le cou, les épaules, les flans. Le bonheur sensuel d'Ours dégage des odeurs qui enchantent Louve ! Mais voilà que le cri strident de Nada les préviens d'une approche humaine. Une jeune femme dont les couleurs sont hésitantes. Louve la reconnaît, elle essayait de s'approcher de l'Enchanteur. Louve avait grogner. Il y avait un peti peu de couleur grisâtre qui naissait dans ces mouvements. Une jeune humaine, ou une elfe, attirée par sa Vraie Nature mais dont les Seigneurs des Ténèbres essayaient de convertir aux sentiments de supériorité en lui faisant lire beaucoup de livres . L'Enchanteur allait lui expliquer comment ne pas laisser ces tristes couleurs sans vie, sans brillances, la dévorer. Louve l'avait déjà vu faire avec une comtesse. En attendant, méfiante, elle avait préféré laisser l'Enchanteur et aller jouer avec Ours. Maintenant, la jeune silhouette s'approchait d'eux. Son aura était toujours "inquiète" un rose pâle, très hésitant. Ours et Louve s'arrêtent de jouer. Ils s'asseoient sans broncher et observent. La jeune femme se méfie, Louve le voit. Louve sent que la jeune femme est contente que Louve ne soit pas avec l'Enchanteur... L'Enchanteur n'est pas là, alors, elle n'a pas besoin de grogner. Comme tout animal, ni l'Ours, ni Louve ne veulent du mal à personne, ils regardent, ils observent lemouvement de la silhouette. Elle a moins peur, sa lumière brille un peu plus, elle prends des teintes plus vives. Elle continue son chemin, plus confiante en cet endroit que'elle découvre. L'enchanteur, pendant ce temps, chante ! Sa voix est chaude et profonde, Louve reconnaît le son de la boue dans cette voix. La boue fertile. Cette voix attire la jeune femme, Louve la suit. ... /... De : Laogorus (Message d'origine) | Envoyé : 01/09/2002 17:35 | Ours, son devoir naturel annuel accompli en concordance avec le contrat de vie sous l'étoile en laquelle on a plongé un jour. Comme une aire de repos éternel promis par Mère nature en laquelle on trouve gîte et couvert ainsi que de possibles amis en ce monde surprenant de profondeur où nous avons choisi de vivre et de possiblement renaître. Louve après avoir quitté l'enchanteur qui ne semblait plus avoir besoin d'elle, sachant que sa progéniture devait reprendre les rails de la tribu en vue de l'évolution des lunaisons, ne prennait plus de décisions au dela du jour qui passe... Un jour, comme en un rêve tenace, elle s'en vint voir son ami Ours de plus près. Il était ce jour là en conversation avec un futur grand castor de l'Institut du monde des loutres. Elle attendit sur le bord du grand fleuve, sur l'une de ces plages composée de suites de rochers dispersés, plus ou moins soudés ou seulement accessibles par mouillades. Une fois que Ours eût répondu à tous ses solliciteurs, Louve s'approcha de lui. Elle semblait un peu désemparée. Trop sollicitée peut être par ses tâches habituelles elle lui apparaissait comme soudainement plus indifférente au cours de l'histoire. Allongés côte à côte sur le lit blanc de la berge calcaire... Leurs esprits libérés vaquaient aux possibles imaginés. Pourquoi donc sommes nous si proches dans nos actions et si lointains dans nos attitudes ? Ours ne pouvait savoir ce que Louve pensait pour son propre compte. D'ailleurs il reconnaissait cela comme un territoire personnel inaliénable. De la part de Ours cette attitude restait l'expression d'une profonde tendresse en la personne à laquelle il s'adressait de façon à peine détournée. Louve toute emoustillée par les propos philosophico provos de son ami, entreprit de tourner autour de lui en le harcelant de petites morsures pinçantes. Elle prennait sa revanche sur le règne folichon de son meilleur copain sous la lune. Cependant Ours pressentait comme une inconnue déclenché avant l'épreuve prévue. Comme une mesure indiquant une obligation de résultat. Ce qui intéressait Ours n'était pas l'explication, mais le résultat. On allait bien voir.......... |
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