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De : Laogorus Envoyé : 10/06/2002 00:08

INTRODUCTION

de l’ouvrage collectif intitulé :

TERRA IN FINE

© 1996

Alea jacta est

Prenons d’abord, comme un vaccin, une dose de Pensée unique et, à tout seigneur tout honneur, parler de celui qui est. Ainsi que ceux qui sont aussi. Par ces deux premières phrases et pour la cohérence de notre propos, nous avons évoqué le chiffre, ainsi que le nombre : qui sommes-nous (qui je suis) et combien sommes-nous (qui sont les autres).

Je pense donc, je suis. " Ce n’est pas moi qui l’ai dit. " Être ou ne pas être... " Non plus. Tout, lorsqu’on écrit, est défini par le sens des mots plus ou moins compris par ceux qui les utilisent. Ces mots constituent des formules qui donnent corps à des expressions de la pensée. Ce que veulent dire les mots est lui même évoqué par l’intermédiaire de signes, appelés lettres ou chiffres quand ils sont répertoriés, suivant les usages qu’on peut ou veut en faire.

La pensée contenue dans les mots leur donne un sens. C’est le sens que l’on peut donner à sa vie, dans la mesure où l’on sait plus ou moins, bien ou mal, les utiliser. Au cours de sa vie, chacun les utilise comme il les comprend. C’est un phénomène ‘interactif�?B> aussi vieux que le monde lui-même. Selon toute logique humaine, de Garth le préhistorique à Cantona le footballeur ; de Adam au nouvel Adam (le Christ) en passant par tous les hommes. La pensée unique, c’est vraiment réduire cette pensée à son expression la plus simple : Dieu. Par conséquent, une seule et même façon d’organiser globalement la société humaine. Bien évidemment cette pensée unique là est plus une préoccupation qu’une obligation de penser à la même chose : la qualité de la vie et [de] sa préservation.

Ceux qui s’efforçaient de vraiment communiquer avec leurs semblables ont utilisé d’abord, comme les animaux, des onomatopées qui signifiaient leurs désirs autant que leurs peines. Ce qui, ils s’en sont aperçus progressivement, leur évitait d’avoir recours à la force physique. Cette force là, il faut bien le reconnaître, ne leur permettait pas toujours d’avoir le dessus, au regard de leurs ennemis. De plus en plus fréquemment pourtant ils étaient amenés à démontrer leur détermination de culture, sédentaire ou nomade, par les armes. Défile ainsi, à très grande vitesse un temps incalculable. S’il est vain de le faire, pourquoi en effet le calculer ?

Comme les loups, ils ont réussi à s’organiser suffisamment pour survivre. Mais, les forces de la nature les ballottaient çà et là, sans suite précise, comme les autres êtres vivants, alors qu’ils tentaient de s’installer confortablement et suffisamment longtemps, pour tenter de faire le point sur leur(s) existence(s). Autrement dit, de réfléchir. Un embryon de conscience naquit dans la tourmente de leurs rêves. �?Passent encore quelques centaines de millénaires.

Ils cherchèrent refuge dans les cavernes, grottes et autres abris naturels plus ou moins améliorés. Bien planqués, ils ont pu développer leurs facultés naturelles au point de réaliser que des forces étranges agissaient sur eux comme si elles coopéraient à leur destinées. Ils ont commencé à s’intellectualiser, à fixer leur pensées sur la roche. À répertorier leurs connaissances du monde par des images et des signes. D’autre part, philosophiquement, ils se sont aperçus qu’un bonheur suivait presque toujours un malheur. Tout avait un début et une fin. Ils en ont pris l’habitude au point d’instituer des rituels qui leur permettaient selon les anciens (déjà) de conjurer le mauvais sort. Et les dizaines de millénaires de continuer leur course.

Parmi eux, certains paraissaient plus malins que les autres. C’est ainsi qu’ils ont pu développer des nouveaux systèmes d’habitats plus pratiques et toutes sortes d’astuces qui rendaient la vie plus confortable. Leurs huttes de bois ou de paille et même de glaise ne suffisaient pas à les protéger des vents et des pluies. Les peaux de bêtes cousues ensembles, fixées à des mâts-troncs* d’arbres et arrimées solidement aux rochers regroupés en cercles, paraissaient idéales. Mais si ces tentes fournissaient un abri sommes toutes très agréable, leur entretien était constant. Avec la chasse, la cueillette et les tâches habituelles, le peu de temps qu’il restait pour vivre un peu plus consistait à s’amuser. Et de lézarder au soleil du temps qui tient son allure de croisière.

Ils pouvaient tous apprécier l’existence ; comme elle était belle. Les enfants et les jeunes ravissaient leurs parents qui ne souhaitaient pas vieillir trop et ressembler à l’affreux et redoutable sorcier (de la forêt): Iniac. Leur grand chef Go, on ne le voyait pas souvent. Il les protégeait du haut de la montagne. Les délégués du grand chef, le clergé et les nobles, qu’en ces temps reculés on appelait les Claks, commandaient aux grandes familles, les bourgeois, dit les Konks. Ces derniers restaient eux-mêmes garants du restant de la tribu, les Plouks. Tout allait bien. Les dieux n’existaient pas encore. Cela dure toujours en quelques lieux. En l’Orient mythique notamment, dans certains coins impénétrables de la planète, à l’écart des sauvages sans âmes, hors du temps balisé... Pour ces vivants là, êtres complets, la vie s’écoule sans mots très compliqués. Chacun de leur geste est une œuvre d’art.

Ce Premier âge d’or de l’humanité dura un millier d’années humaines. Soit cinquante générations. Un millenium de base. Une entité symbolique que chacun peut revendiquer comme un paradis personnel. Où la vie n’est pas seulement possible mais belle. Première étape sensible du devenir de l’homme. Premier cadeau, caché dans les brumes d’avant hier. Première alliance du signifiant avec le signifié. Du fond avec la forme.

Ceci se passait déjà, il y a quelques quarante mille ans. Les hommes de ces temps reculés nous ressemblaient comme des gouttes d’eau décantées se ressemblent. Ils s’étaient constitués en petites sociétés fragmentées et inexpugnables parmi les îles du nord-ouest de l’actuelle Europe et Canada. Au cours de la deux cent cinquante et unième génération, se leva un prophète.

Un homme à l’évidence mieux informé que les autres. Ou était-ce une femme ? Déjà et sans doute possible il possédait la science (de ces temps là). Un homme de connaissance dont la parole fertilisait naturellement l’esprit des autres hommes. Ses enseignements sont depuis, tapis aux connexions de la mémoire primaire. Il évoluait dans le paysage physique et moral de l’époque, protégé d’une grande et épaisse cape de laine brune. Cette dernière possédait le pouvoir de le rendre �?B>invisible-des-yeux�? indécelable par l’odeur, lorsqu’il s’en recouvrait. On pouvait le rencontrer n’importe où. Il semblait l’ami du grand chef. Mais l’on savait très bien qu’il avait aussi conclu un pacte secret avec le sorcier... Cependant, sa compagnie, quoique singulière demeurait d’un commerce agréable et parfois même, fort divertissante. Ambiance rythmique enchanteresse. Avec toujours ces encouragements souvent insistants de la féminité, toujours prête à la fête. Comme lui. On l’appelait de nom divers sachant que ce ne serait pas le bon�?ou le seul�?mais celui qui revenait le plus souvent était Brahone.

Ceux qui ne sont pas d’accord lèvent le doigt. �?nbsp;? �?Oui ?

�?Comment le savez-vous (?)�?vous n’étiez pas là !

�?Comment vous-même, savez-vous que je n’étais pas là ?

On peut se poser la question. Surtout à l’âge où l’esprit se forme et s’adapte aux valeurs nouvelles qu’il importe d’intégrer afin de vivre le mieux possible. Pourtant, l’état actuel des sciences et des arts, garantes des progrès de la conscience, nous permet de l’affirmer. Les techniques pour y parvenir sont multiples. De la fabrication des outils à la transmission du savoir. Celles-ci demeurent inscrites dans les rites et les traditions proprement religieuses. Même les personnes athées ont des rites. C’est dire, en fait, que la religion est exclusivement une affaire humaine. Un esprit vraiment supérieur à l’homme et à sa femelle réunis, n’en a pas ; sinon la sienne propre. Un dieu auquel on s’efforce de croire, par détresse existentielle, n’est pas nécessairement bien disposé envers ses sujets ou disciples. Un dieu par définition, n’a pas de religion. Il n’a que des désirs et des obligations envers ses sujets ou sa création. Et surtout, comme tout créateur lorsque son œuvre n’est pas tout à fait au point.

Comme dirait l’autre italien du haras anarchiste : " �?S’il y a un dieu (créateur de ce monde) qu’il se démerde ! " Il est vrai qu’il serait peut-être mieux placé que beaucoup pour en juger. Cependant, l’histoire récente nous le démontre à chaque détour de pensée objective. Nous savons ce que représente cinq millénaires comparés au temps qui fut nécessaire à la créature humaine d’écrire et de comprendre un texte écrit. Mais Élohim est aujourd’hui aussi sûr d’achever son ouvrage solaire que nous le somme de revoir le soleil après les pluies. Tout à une fin. La peinture et le monde. Autrement dit, nous touchons (enfin) à la planète-terre promise. Les lendemains qui déchantent sont construits sur des mensonges. Tenez-vous le pour dit. Et cet hier (�? n’étais pas vraiment plus mal qu’aujourd’hui.

_________ Une suite ? �?La balle est dans votre camp.

* Certains mots ou groupe de mots sont laissés tels pour des raisons de consonances rappelant d’autres mots dont nous nous servirons pour éclairer et divertir le lecteur.


 Plan de l’ouvrage 

  PREMIERE PARTIE

Ludovic Tersol crée avec vous au passé simple

Aleas jacta est

I �?L’esprit caché

II �?Rien que le chiffre

III �?Intellexi (J’ai compris)

IV �?Délicate mission

  DEUXIEME PARTIE

Une même volonté à l'éternel présent

V �?Une éthique de choc

VI �?La cohésion des forces

VII �?Pour l’éducation de l’animal humain

VIII �?Plan de base

  TROISIEME PARTIE

L'espace-temps est une alliance périlleuse
au futur proche

IX �?In situ (sur le terrain)

X �?Une expression privilégiée

XI �?Le multiple diviseur de l’humanité

XII �?Mille années de Paix à édifier.

Demain la loi d’aujourd’hui ?