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>La vie d'avant<

Véronie the fairy

Envoyé : 30/03/2004 03:07

Il fut un temps bien avant aujourd'hui, bien loin d'ici et de cette sérénité d'esprit que vous connaissez, j'ai vécu un pénible châtiment.
 
Ma vie d'avant, bien sûr, fut bien plus difficile que celle que je connais en ce jour d'hui. J'étais alors très jeune, je vivais pauvrement mais dignement. On m'appelait Myosotis, surnom acquit grâce aux petites fleurs bleues qui ornait mon front. J'avais toujours eu peine et misère à nourrir mes deux enfants, mes deux trésors, mes seuls biens.
 
Depuis la fin de l'enfance, j'avais vécu seule, loin d'une famille qui m'avait rejettée. J'avais une tâche lourde à porter, une promesse solennelle , celle d'être liée à la nature, à la vie et de la protéger, aux risques de mes vies présentes et futures. Je l'avais juré, il y a quelques centaines d'années, alors que je m'étais égarée entre les mondes. Je m'étais trouvée devant un tombeau. La pierre portait mon ancien nom y gravé, je le savais bien. C'était mon cadavre qui gisait dans ce tombeau. Bien étrange, telle sensation, que de se retrouver face à son ancien visage. Un sceptre était planté à côté, et une inscription y était gravée. Ce qui m'avait surpris alors était d'avoir compris ce qu'elle signifiait:
Glorieuse incarnation de paix, nous t'invitons à reprendre vie parmi nous, ramène la paix, comme tu as toujours su guérir les âmes tourmentées, les esprits possédés, chasser les démons et les hommes sans coeurs des terres de l'Entre-Monde.''
Une voix m'a alors fait sursautée, derrière moi. Une voie très rauque, voire grognante. Une entitée à apparence de tigre blanc m'était apparue.
- D'où viens-tu? lui demandai-je, sans toutefois m'attendre à ce qu'il me réponde.
Il sembla me détailler d'un regard perçant mais presque tendre puis me dit à travers la pensée:
- Je suis d'ici et de partout à la fois, comme toi. Je viens faire un pacte avec toi.
Estomaquée que j'étais, je le fixai, insistai pour entendre la suite.
- Tu l'as senti, sans doute, n'ai-je pas besoin de t'en parler en détails, mais Elle en a assez de la folie des hommes.
 
- Elle? non je ne vois pas de qui tu veux parler!
 
- La Grande Mère Nature, bien entendu! Elle a choisi entre les hommes ceux et celles qui étaient en sa faveur. Le pacte est une promesse de la servir.
 
- Alors, j'accepte.
- Jures-tu, femme dite Myosotis, de n'obéir qu'à elle et non aux hommes de mauvaise foi? Promets-tu de sauver les vivants et de garder les chemins qui mènent vers l'autre monde? Si tu acceptes, à présent, jure.
- Je jure sur mes vies.
 
- Qu'il en soit ainsi. Maintenant je te remets ton sceptre de pouvoir, t'ayant servi maintes fois auparavant. Les forces de la Dame te seront transmis en temps et lieu pour l'aider. Désormais, va et fais ce qu'Elle te dicte.
Je m'en étais allée, ensuite, calmement, presque fièrement, retrouver mon chemin, comme si je ne l'avais jamais perdu et qu'en fait, j'avais su où je me dirigeais, depuis le début. Tout m'avait apparu si facile alors, je me sentais si forte, si ambitieuse, rien alors n'aurait pu m'arrêter, mais l'orgueuil des hommes... Lorsque quelquesuns d'entre eux ont appris que près de leurs villages habitaient une 'sorcière', une femme qui pratiquait des rites étranges, non conforme aux femmes qu'ils voient partout, ils ont vu ma liberté. Je ne l'avais pas crié sur tous les toits que je n'étais pas de leur religion. Je savais alors qu'on m'aurait châtié. Mais mes yeux parlaient pour moi. Mon cou n'arborait pas la sainte croix, mais mains ne se joignaient pas en signe de prière, je ne me signais pas à l'Église du quartier. Certains s'en étaient douté et m'avaient espionné. Ils étaient entrés chez moi et avaient fouillé ma maison au grand complet et avaient mis en pièces grand nombres de mes poteries, de mes statuettes, de mes meubles, ils avaient volé mes bijoux et mes talismans. J'avais tellement pleuré lorsque je suis rentrée chez moi ce soir là. J'ai rassemblé mes enfants et nous avons quitté la maison. Mais nous ne sommes pas allés très loin. Au sortir a peine quelques ruelles plus loin, des hommes marchaient déjà, torches à la main, un prêtre les guidant vers ma demeure. La frayeur avait couvert mon visage. J'étais blême et je tremblais, je suffoquais en mon corps, je pris mes enfants par la main et courru, du plus vite qu'on ait pu, mais ils avaient vite envoyés des officiers faire le tour de la ville entière pour nous trouver, ils se cachaient partout. Tout le monde était avec eux. Nous n'avions aucun espoir. Je vins alors conduire mes enfants devant une porte en bois. Je les embrassai furtivement sur le front, leur serrai leurs petites mains et leur dis: Demandez refuge à ma soeur, Sélèna. Si on vous demande en quoi vous croyez, dîtes fort et croyez-y même, si vous pouvez, dites en Dieu! au Dieu des Catholiques! et Souvenez-vous que je vous aime.''
 
Ce furent mes derniers mots à mes enfants, après quoi ma course se poursuivit, semblant ne jamais vouloir se terminer jusqu'a ce qu'ils finissent par m'attraper. Alors ils m'ont traîner dans leurs chaînes lourdes et rouillées, ils m'ont frappé de toute leur force, de toute leur hargne! et je ravalais les coups, les injures, les insultes et la haine qui a finit par causé ma perte. Le prêtre s'approcha de moi, sa bible à la main, me fixa sévèrement et me dit:
- Femme sans nom, vous êtes condamnée pour sorcellerie. Preuves sont faites. Mais comme nous sommes justes et bons, comme notre Seigneur, nous vous accordons une dernière chance de vous racheter, notre miséricordieux Seigneur vous pardonnera de tous les péchés que vous avez commis!
- Mais de quels péchés parlez-vous ?
 
- Celui d'avoir fait pacte avec le diable! Sorcière !
 
- Le diable? Je ne crois pas au diable! Personne ne m'a forcé à croire en ce que je crois, mais vous ne pouvez pas en dire autant, puisque si vous osez soufflé mots de vos doutes, vous êtes pendus! Vous êtes brulés! Vous êtes accusés de choses que vous ne faites pas! Moi, parce que je ne porte pas la croix, je serai bruler! et de ma vie, je n'ai fait qu'aider et aimer les gens et la vie autour de moi! Vous, qui portez la croix, vous tuez les gens, vous les jugez sans connaître, vous abattez toute vie qui tente de se débattre contre votre haine, mais parce que vous déclarez agir pour Le Dieu Unique, votre âme et votre vie peuvent elles etre sauvées! Que justice soit faite!
 
- Silence! Il est temps de taire ta langue de vipère à jamais, sorcière et disparaître dans les flammes de Satan, ton bourreau, ton amant, comme tu l'as choisis!
Alors que les flâmmes commencèrent à monter sur ma peau, je le regardai fixement, sévèrement et je lui dis: Je reviendrai, je l'ai juré, Vous ne gagnerez jamais, ni sur moi, ni sur personne! Et s'il faut compter par milliers mes cadavres que je laisserai derrière, qu'il en soit ainsi! Mais justice sera faite et nous serons libres un jour sur terre! libres et égaux!
 
Je mourrus en spectacle pour le quartier entier. Mais on se souvint de ces paroles que j'ai prononcées, mais tâcha vite des les oublier, de les brûler aussi! On tua nombres de pauvres gens innocents et bons. Mais aujourd'hui commence une nouvelle vie. Une vie qui après les dures batailles que nous avons tous combattues ensemble, semble moins dure. Nous sommes plus forts.Et la paix viendra, un jour, j'espère.