LE DISCIPLE

La parole disciple doit se comprendre comme un état de conscience, c’est-à-dire,  un disciple est celui qui suit les enseignements et non celui qui suit un guide. Dans le sens que les maîtres spirituels veulent travailler est dans l’emphase des enseignements et non dans les personnalités.

Le disciple est celui qui suivant une lumière, ne suit à aucun être humain et même un maître de sagesse. On le voit toujours suivre les enseignements et jamais les hommes ni les Dieux.

Un disciple se mesure par sa volonté de servir, non par sa capacité de le faire sinon par le fruit de son entraînement.

Il est mille fois plus facile d’entraîner une personne, que d’essayer de réveiller une nécessité qui ne se sent pas. Ainsi, c’est le désir de servir ce qui distingue un disciple de l’autre.

 

Si le disciple oscille encore entre bien le mal, entre le correct et l´incorrect, cela signifie qu’il  a encore un long chemin à faire.

Si le disciple apprend que tout est bon et simplement variant les formes ou les « énergies du bien » affectent tout ce qui existe, si le disciple jouit observant la vie et que dans ses pensées il n’existe que le plaisir d’être, le plaisir d’agir et que ses pensées ne sont sinon un passage instantané entre son intuition et l’action qu’il concrète, nous disons que le disciple est très avantagé dans son chemin, mais qu’il lui manque encore un long chemin pour arriver au but.

La supériorité d’un disciple à un autre ne peut pas être basée exclusivement avec des positions matérielles ou intellectuelles, elle doit se baser sur la qualité de l’être humain, sur l’évolution, sur la forme où il aborde les problèmes, comment il  affronte les défis que la vie lui présente.

La maturité spirituelle d’un disciple se mesure en fonction des jugements internes qu’il établit à chacune de ces expériences.

Ce n’est pas le but qui intéresse, sinon le sentier. Ce ne sont pas les obtentions ce que nous cherchons, sinon le service constant. Ce n’est pas la cime de la montagne qui attire le voyageur sinon l’aventure du voyage, l’aventure d’escaler le sommet, l’aventure de ce savoir citoyen de l’univers, héritier de Dieu, récepteur de toutes ses bénédictions.

Le disciple est guidé dans le monde par sa conscience supérieure, ses mains et  ses paroles sont créatrices 100 %, sa vision est complète et élimine les ombres vers ou il se dirige. Sa vie traverse les masques où se cachent les personnalités humaines, parce que son cœur et son mental sont parfaitement clairs à son guide spirituel. Il lit les volontés des hommes et des femmes et des gouvernements, et il peut comprendre parfaitement comment la Volonté Divine se manifeste en tout. Dans ce cas le disciple se trouve dans le sommet de la connaissance spirituelle et son passage  sur la Terre n’est autres que la manifestation de la volonté divine mise en action pour la bénédiction de tous les êtres humains. Et ce disciple pourra rester à Shamballah, dans le futur, en regardant en bas comme le font les maîtres spirituels et il aura des groupes semblables  à ce que les disciples ont formé, et dans son interne, ces plus secrètes pensées lui diront qu’il lui reste encore un long chemin à parcourir. Celle-ci est l’histoire des disciples, de tous ceux qui un jour ont décidé d’embrasser le chemin spirituel.

Lorsque le disciple ait terminé son travail, il aidera à son frère qui est proche, lui donnant des conseils, lui faisant plus facile le travail, mais sans poser des obstacles dans son chemin ou avec autorité lui marquer le chemin qu´il doit suivre, sinon l´orienter si en lui est la réponse qui puisse l´aider. Lorsqu il sente que c´est une réponse qui peut lui faire du mal il ne le fera pas et il continuera le travail de suivre et aider à son frère.

Le disciple doit triompher dans ce monde et pouvoir contrôler toute force adverse, tous les paires et opposés en jeux éternellement. Cycles de vie qui arrivent, fleurissent et partent. Des étapes physiologiques, des ages chronologiques, des amitiés qui se gagnent et se perdent. Tout cela doit contrôler l´initié pour que l´autre monde, ce monde interne commence á fleurir et grandir. Cet autre monde est celui où le disciple réside intérieurement, il sent que le monde des formes est hostile et dangereux et c´est alors que le disciple apprend à reconnaître sa maison interne comme son monde ou seulement lui peut entrer, où n´arrivent pas les haines, les  désaccords, les désillusions, les disharmonies, les mauvais traitements et les carences que le monde physique apporte.

Comprendre  que la philosophie spirituelle, le chemin que l´ont a choisi est glorieux sans doutes, mais il n´est pas libre de dangers, c´est un chemin qui vous mène à la lumière mais qui traverse beaucoup de vallées obscures, et le sentier qui vous permettra atteindre la paix et la félicité mais qui ne vous isolera pas des conditions du monde que vous habitez. Le disciple habite dans deux mondes, un est le monde physique et des formes, et des corps qui soufrent des maladies et des carences, le monde des relations humaines, le monde des désillusions et des attachements humains, le monde de l´argent, le monde des commodités et aussi des douleurs et des souffrances, le monde des maladies, le monde des satisfactions et des plaisirs sensuels.

Mais il y a un autre enseignement qui révèle au disciple que cette petite maison intérieure où il se refuge chaque foi que le monde physique l´agresse, en réalité est infiniment plus riche. Sa maison interne a des fenêtres et des portes, il est précis qu´il les ouvre et qu´il entre dans la richesse de ce monde interne, Il est nécessaire qu´il grandisse et qu´il ne ce berce plus dans son berceau extérieur. Il est nécessaire qu´il sorte pour connaître ce monde et savoir qu´il est peuplé par des maîtres, des instructeurs, des écoles, des groupes de frères qui ont su également vaincre les vicissitudes de la vie physique. Il est nécessaire qu´il apprenne à parcourir et s´éduquer  lui même dans son monde interne. Il est nécessaire qu´il contacte avec son être interne et pourquoi pas, apprendre aussi qu´il existe des dangers, qu´il existe aussi des difficultés et qu’inévitablement il y aura des conflits d´ordre spirituel très différents à ceux qui avant remplissaient sa peur.

Réveiller la conscience de tous les intégrants de l’école, de que un disciple spirituel doit contribuer à la stabilisation et harmonisation de l’atmosphère psychique de la planète. Chaque disciple doit être une lumière spirituelle  pour la planète. S’aboutir à ce travail et le faire conscient à tous ceux qui ont des liens avec ce mouvement.

La liberté et le respect pour les droits humains sont des croyances fondamentales que tous les individus doivent avoir. Dans le programme d´instruction mondial les MAÎTRES SPIRITUELS ont voulu  inclure  un  effort tendant à complémenter  ces valeurs humaines dans les principes basiques qui régulent la conduite des individus.  Cela doit être fondamental pour tout  individu le respect des libertés de ses congénères

L'enseignement  demande une emphase spéciale dans tous les aspects sociaux, il doit être clair qu’un disciple doit maintenir une vie sociale active consciente et positive dans le champ où il se développe. La congruence de ses activités sociales avec ses convictions personnelles sera la clé pour déterminer ce que seront les suivants disciples qui enrichiront le groupe interne

Il est important que le disciple apprenne à travailler avec les énergies éthérées et astrales, qu´il comprenne que les grandes forces cosmiques qui circulent dans l’atmosphère de la planète affectent également ses corps éthérées et astrales de la même façon que les orages et les cyclones affectent son corps physique. Qu’il apprenne à chercher un refuge internement lorsque ces vagues d’énergie astrale se déchaînent formant des vrais cyclones et orages dans les mondes subtils. Il est nécessaire qu´il comprenne que cet autre monde intérieur est infiniment plus riche que le monde des formes.

Le corps physique de tous les étudiants de la Lumière doit être harmonique et doit céder aux propos qui animent l’esprit. Le corps physique demande attention, discipline et un effort permanent pour atteindre la santé et la docilité dont il a besoin pour servir comme un instrument acceptable à la volonté de l’esprit.

Tempérer l’esprit est un travail que les disciples de la Lumière ne peuvent pas remettre à plus tard. L’esprit ne peut pas se tempérer avec des douces paroles, des pétales de fleurs ou des caresses qui font oublier les douleurs. L’esprit se tempère avec le feu de l’enseignement. Il est modelé avec les coups de forge qui petit à petit renforcent une volonté qui n’a pas été entraînée parce que l’être humain est trop conséquent avec lui-même. La vie humaine change continuellement  d’objectifs, un jour elle désire une chose et le  lendemain elle change de désir. Elle bouge comme les eaux des fleuves, contournant les obstacles, la grande différence est que le fleuve connaît son but et les humains ne le connaissent pas. Ils voient qu’�?la fin de leur vie ils ne sont arrivés nulle part et pour cette raison il faut renforcer la volonté. La vérité spirituelle ne peut pas s’atteindre avec le corps, la vérité spirituelle doit se gagner en luttant chaque seconde de l’existence, en luttant par effet de la volonté, contre ces voies désordonnées d’un corps qui n’a pas su être dominé, la volonté et seulement la volonté permet de passer des abîmes avec fermeté, avec du courage en peu de temps.

¿Pourquoi allonger les agonies à cause des indécisions  inutiles ? ¿Pourquoi ne pas utiliser la volonté de soumettre une fois pour toutes cette voix qui s’élève du passé et qui vous dit « attends un peu, fait-le demain » ?