UN PEU REBELLE...
Rejeté par cette saleté de société
Qui m’a mise à l’écart dès que je suis né,
Je n’ai pas honte de vociférer.
Elle m’a pris plus qu’elle ne m’a donné.
Obligé de vivre en marginal,
Peut paraître pour vous original.
Moi je ne trouve pas cela banal.
Trop de gens sont tués par les balles.
Ma résidence s’appelle la rue.
L’hiver on s’y bat pour ne pas se geler le cul.
Pendant que vous les nantis, les parvenus,
Avec dédain, vous nous jetiez vos faux écus.
Société peuplée des plus belles ordures,
Je sais que ces mots vous n’en avez cure.
Aussi, pour vos progénitures,
Un conseil, faites attention au futur.
Si j’ai la chance que cela vous réveille,
Que quelques lignes troublent votre sommeil.
Je serais heureux de vous retrouver face à l’éternel
SAVOIR
Savoir qui emporte la décision
connaître chacun ses pulsions
éviter les combats à sensations.
Savoir se soumettre à la raison.
Savoir poser ses mots doucement
prendre par le commencement
sans chercher de faux-fuyants.
Savoir saisir le bon moment.
Savoir donner sans recevoir
d’un geste qui n’est pas un devoir
mais qui devient un signe d’espoir.
Savoir effacer le tableau noir.
Savoir que l’été est dans nos cœurs
qu’il faut annihiler les rancœurs
parler le plus souvent du bonheur.
Savoir être toujours à la hauteur.
Savoir dire sans excès de colère
sans même un mot de travers
que l’on est toujours le même.
Savoir oser prononcer je t’aime.
UNE LARME UN SOURIRE
La traversée de l’existence
Une larme au coin des yeux
Une goutte d’eau qui tombe
Les pleurs du mal de vivre
Ou une angoisse qui fait pleurer ?
La traversée de l’existence
Un sourire de complaisance
Une esquisse de grimace
Un rire de joyeux luron
Ou le fou rire d’un fou ?
Que de joies et de peines
Gâchées au fond de soi
Où est le vrai du faux
Est-ce le lien du bien et du mal ?
Le cœur est un donneur de leçons
Parfois il les a mal apprises
J'attends l'autorisation du poète et sa signature pour les mettre
sur mon blog et chez Spyry
Danny