Bonjour à tous.
La devise du gouvernement flamand en place semble être «Sic transit gloria mundi».
Je viens de lire que l'orchestre sur instruments anciens "La Petite Bande" est menacée de rétrograder à l'état d'ensemble temporaire ou de 'project orchestra' si tant est qu'il puisse survivre... Il est reconnu dans le monde entier comme l'un des principaux orchestres à avoir atteint un sommet dans l'interprétation "authentique" et comme une inspiration pour les plus jeunes; ceci ne semble pourtant être d'aucune importance pour la commission consultative, qui vient d'établir à son égard un dossier très négatif. Cette même commission a déjà menacé d'autres orchestres comme «Il fondamento» de Paul Dombrecht, «Anima eterna» de Jos van Immerseel et celui de l'Opéra de Flandres, depuis quelques années avant la crise financière actuelle.
«La Petite Bande» a été créée par Gustav Leonhardt & Sigiswald Kuijken au début des années 1970 pour l'une des premières représentations "authentiques" contemporaines d'un opéra de Rameau en France. Son succès en a fait un ensemble permanent et son répertoire s'est développé: De nombreux concerts & enregistrements montrent le talent de ces musiciens pour des compositeurs depuis la début de la période baroque à la période romantique. Encore actuellement, Sigiswald Kuijken reste "à la pointe" en matière de renaissances de culture ancienne par l'emploi régulier d'un instrument oublié depuis la seconde moitié du XVIII° s., le violoncello da spalla. Certains des nombreux enregistrements de l'orchestre ont reçu les plus hautes reconnaissances et les prix les plus prestigieux au monde et son chef vient d'être deuxième Lauréat du "Cultuurprijs" (le prix culturel le plus important de Belgique).
Que peut-on faire pour soutenir cet ensemble?
On peut envoyer un courriel au Ministre. Soyez polis et montrez que, même si vous n'êtes pas belge, cette décision vous touche. Son adresse est [email protected]. Veuillez utiliser «Save La Petite Bande» comme titre. Bonne soirée à tous et bon week-end.
C. Songeur.