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| | From: ----7---- (Original Message) | Sent: 1/7/2007 12:57 PM |
Septième enfant, Haydn dit de lui... « Vous avez beaucoup de talent et vous en acquerrez encore plus, énormément plus. Vous avez une abondance inépuisable d'inspiration, vous aurez des pensées que personne n'a encore eues, vous ne sacrifierez jamais votre pensée à une règle tyrannique, mais vous sacrifierez les règles à vos fantaisies ; car vous me faites l'impression d'un homme qui a plusieurs têtes, plusieurs cœurs, plusieurs âmes. » ( Fais moi entendre la musique que tu préfères Pierre, parceque je la connais, je la connais assurément entendu au cours de mon enfance lorsque ma mère dansait au milieu du salon. C'est qu'elle était danseuse et je la vois encore s'envoler dans les airs. Donne moi ta musique... pour que je me souvienne. Esther ) |
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Entre les deux Il y a du temps Pour recapturer Les essences De voir le futur à travers l'imagination Ce qu'on pense devient réel au fond Si mes souhaits sont vrais et forts Je peux affecter même toi dans ce sort Est-ce que nos souhaits sont des futurs présents En attente de se réaliser? Ici, s'élève la symphonie de mon plus grand amour, comme une source inépuisable, il me parait soudain être ce poisson que les eaux charrient dans les torrents. Bleu, tout est bleu et miroitent autour perçant l'eau les rayons du soleil, je m'en vais au gré de ces courants vendre mon âme au diable pour continuer d'aimer. S'efface le temps lui-même à l'eau salée, que je délivre enfin comme pour oublier que j'ai pu tant aimer, et laisse au prix de tout la lumière du jour pour laisser libre cours à cet astre lui-même. Je vais me perdre pour ne plus exister... que ton souhait soit autant que moi-même venu me conquérir pour se réaliser. Au reflet du miroir je n'ai jamais connu ténèbres plus profondes et je vais après avoir placé jusqu'à l'amour lui-même et l'espérance enfin de ce soleil levant sur un monde nouveau. Perdre jusqu'à lui-même pour que tout soit gagné. Je m'effondre comme si soufflée de l'intérieur, sans autre pensée que celle de ne plus exister, je ne cherche plus, mes rêves l'ont touché et je sais maintenant, je sais sans pourtant rien savoir... tout ce que j'attendais. Mon cœur est pris et pourtant délivré, habité déjà par un doux étranger. C'est tout une délivrance que cette symphonie... Une retrouvaille de ce qui fut et ne voulut jamais quitter. |
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Salut Esther Quoi écrire après de si belles phrases.... Merci de la belle attention que tu me donnes... Ah... Beethoven... Si le pris Nobel de la paix aurait exister dans son temps, il aurait gagné haut la main pour la 9ième... Écrite dans les dernières années de sa vie quand il était pratiquement jusqu'à totalement sourd... Un des plus grands exploits de tous les temps!!!!.... Imagine ne rien entendre excepter ce qu'il y a dans le cervical et de composer un chef d'oeuvre, une symphonie des symphonies.... Et en plus il additionne le poème de Schiller, L'Hymme à la Joie, qui est un poème de l'envergure de la chanson de John Lennon, "Imagine".... Juste à pensée, écrire sur se sujet me rend ému.... Même si il y a trop de référence à Dieu dans le poème, le point d'une paix entre les humains est la clé... On pourrait dire que Beethoven avait des semblants de "Hyppie", de "Peacenik"... Je ne connais pas comment te faire écouter sa musique, peut-être que Nathalie serait capable de trouver des liens, car elle est bonne à trouver des liens musicals... Mais j'ai un lien d'une toune que j'ai faite, mal enregistrer, désaccorder, mais qui a été fait sur le vif, improviser, qui peut te donner une idée de se que je fais dernièrement... Enregistrer voilà une couple d'année... Voici le poème de la 9ième; Traduction Mes amis, cessons nos plaintes ! Qu'un cri joyeux élève aux cieux nos chants de fêtes et nos accords pieux ! Joie ! Joie ! Belle étincelle des dieux Fille de l'Élysée, Nous entrons l'âme enivrée Dans ton temple glorieux. Tes charmes relient Ce que la mode en vain détruit ; Tous les hommes deviennent frères (original de Schiller : Ce que l'épée de la mode sépare; Les mendiants seront frères avec les princes) Là où tes douces ailes reposent. Que celui qui a le bonheur D'être l'ami d'un ami ; Que celui qui a conquis une douce femme, Partage son allégresse ! Oui, et aussi celui qui n'a qu'une âme Sur la terre ! Et que celui qui n'a jamais connu cela s'éloigne En pleurant de notre cercle ! Tous les êtres boivent la joie Aux seins de la nature, Tous les bons, tous les méchants, Suivent ses traces de rose. Elle nous donne les baisers et la vigne, L'ami, fidèle dans la mort, La volupté est donnée au ver, Et le chérubin est devant Dieu. Heureux, tels les soleils volent Sur le plan vermeil des cieux, Courrez, frères, sur votre voie, Joyeux, comme un héros vers la victoire. Qu'ils s'enlacent tous les êtres ! Un baiser au monde entier ! Frères, au plus haut des cieux Doit habiter un père aimé. Tous les êtres se prosternent ? Pressens-tu le créateur, Monde ? Cherche-le au-dessus des cieux d'étoiles ! Au-dessus des étoiles il doit habiter. La section finale répète : Joie ! Belle étincelle des dieux Fille de l'Élysée, Soyez unis êtres par million ! Qu'un seul baiser enlace l'univers ! PPPPPPPiiieeeerrrreeeee |
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De voir le futur à travers l'imagination Ce qu'on pense devient réel au fond Si mes souhaits sont vrais et forts Je peux affecter même toi dans ce sort Pierre Ces phrases de toi m'ont beaucoup touchées. Il s'y trouve comme une force, contenu. J'écoute la neuvième, entre quatre et cinq heure de la nuit où ne pouvant plus dormir, je viens te retrouver, oui l'hymne à la joie, dont je garde le nom où ce qui serait d'un contenant ayant quelque peu oubliée tout ce qu'il évoquait en contenu. Comment l'ai-je oubliée? Quelque part sur mon chemin. Ma mère m'en parlait bien souvent, ce dont je me souviens... La mer est calme ce matin et le soleil encore couché se fait attendre. Le bleu profond évoquant à lui-seul tout l'endormissement de l'instant et respire par vagues successives en attendant que darde les rayons pour éclairer les eaux de mille feux. J'attends l'instant que s'éveille la mer pour pouvoir sourire encore sur l"aurore du jour. Un besoin calme et doux, tout en présence et témoin d'un autre commencement dont j'accuse le monde entier d'avoir conquise l'univers trop fermé de l'âme que je porte et changeant tour à tour tout en légèreté me laissant à l'indicible sentiment de faire plus encore que m'envoler. Être vivante. Comme cet oiseau qui s'élèverait avec pour tout désir y conquérir le ciel ou, cette pierre qui vient chuter en une ligne droite et vertigineuse au fond de l'océan pour s'y perdre dans les fonds noirs et fangeux du plus sensible de la terre, là où dénuée de peau, la terre serait comme une chair à vif. J'aime chaque état. Imagine, ne connaissant que la sérénité par ce bonheur de s'envoler et à laquelle il manquerait la terreur des fonds noirs, de ténèbres inconnues, insondables, ce serait assurément tout perdre. En ce monde où tout évolue que deviendrait l'allégresse si elle venait à se figer? Immortaliser la perfection sans autre nuance que l'expression serait un grand renoncement à la mer qui s'éveille, à ses eaux miroitantes lorsqu'elles se livrent au soleil pour y être dorées de lumière. La mer ne saurait renoncer à se vêtir à chaque heure du premier jour... Esther |
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Salut Esther J'aime bien ton imagination, c'est très plaisant de le lire... Je penses encore à l'image que tu m'as donné, de toi regardant ta mère danser sur les airs..., de musique, elle saute sur chaques notes, tantôt plus haut d'une note élever, puis plus bas sur la note plus basse, ne touchant le sol, car elle vole sur la clé de sol, elle sursaute sur la clé de la vie... J'écoutes rarement la 9ième dernièrement, où Beethoven... Car il me vient plein d'émoi à l'écoute... Mais je vais le refaire bientôt... On dirait que je le gardes comme dessert de la vie... Si je me rappelles bien, la 9ième a été écrit en concurrence avec la 7ième et-ou la 8ième symphonie... Je penses qu'il l'avait commencer avant ses deux derniers, mais avait réussit de le finir seulement après la fin des deux autres... Je suis allé voir la 7ième en concert, et le concerto *5 pour piano, à l'église Notre Dame de Montréal, une très belle église, un bel emplacement pour un concert de musique, voilà 26 ans de ça... C'était magique... En plus, j'étais un peu ébranler, car la secrétaire d'où je travaillais, une Jamaïcaine-Canadienne de 70 ans, avec un super de bel esprit, un sourire, un rire et un joie de vivre très contaminant, avait été retrouver morte la veille, mais que j'ai su seulement le matin du concert... J'avais pris la tâche, la veille, d'aller cogner chez eux après le travail, car elle ne répondait au téléphone, et cela nous inquiétaient.... Il n'eu pas de réponse, alors j'ai téléphoner au patron pour lui dire, et il m'a dit de retourner chez moi, qu'il allait s'en occupper... Mon co-équipier de travail est aller voir le concierge, et ils ont ouvert la porte pour la retrouver morte, tout habiller près de la porte, près pour sortir aller travailler... Morte seule... Si tu écoutes la 7ième, dans le 2ième mouvement je crois, il y a comme un air de tristesse approfondi... C'était comme si l'univers avait conspiré pour que je fasse deuil en musique... La fin de la 7ième est très belle, vivante et positive, comme la secrétaire, et c'était comme la voir en musique, s'élever, après la tristesse du 2ième mouvement, en me donnant un dernier clien d'oeil et un dernier super sourire... Comme je te dis c'était magique... Cette 7ième de Beethoven est proche aussi de ma préferer, elle est méconnu comme symphonie, proche de sa meilleure, contaminer avec la belle histoire... Une autre pièce musical qui a rapport avec le 7, comme ton nouveau pseudo, est "L'Heptade" du groupe défunt québécois Harmonium, un autre chef-d'oeuvre de musique que je crois que tu aimerais bien... Le dernier album de studio de ce groupe, c'est la description de Serge Fiori, le compositeur primaire du groupe, des 7 chemins à la sagesse... Je te le conseille fortement... La chanson "Le Premier Ciel" est ma préféré... Je la joue assez souvent... Mais n'importe quoi de se groupe est très bon... Seulement que 3 albums de studio, mais tous aussi bon que l'autres... Un des meilleurs groupe de musique que le Québec a engendrer... PPPPPPPiiieeerrrrreeeeee |
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Le premier Ciel Chacun devient le premier homme Sorti d'une autre forme La terre lui fournit un visage La lune lui donne son langage S'il pouvait voir le premier ciel Avant qu'on lui coupe les ailes Des yeux, ça peut tout mélanger À la première lueur Des mains, ça reste toujours bien fermées Quand tout le reste a peur
L'Amour s'est trouvé un amant Couché sur une corde d'argent Une rose noire entre les dents L'enfant deviendra grand Quand ses jouets vivront sur place Il aura laissé sa trace Une voix, ça tremble la première fois Ça dit n'importe quoi Des doigts, ça ramène tout vers soi Ça fait n'importe quoi
Seul comme un roi Il n'a que l'écho de sa voix Seul dans sa peau Il se perd comme un ront dans l'eau
La roue qui troune sur elle Va s'envoler pour voir le premier ciel Il a perdu ses ailes Il peu grimper lui même dans son échelle
Souffle un peu, on a besoin d'air C'est toi qui part le courant C'est toi, le courant d'air C'est toi qui court en soufflant
Pleure un peu, on a besoin d'eau C'est toi qui monte le courant C'est toi qui part le bateau C'est toi qui sort en pleurant
Brûle un peu, joues avec le feu C'est toi qui allume le courant C'est toi qui part le feu C'est toi qui cherche en brûlant
Saigne un peu, baptise-moi la terre C'est toi qui passe dans l'courant C'est toi qui nourrit la terre C'est toi qui meurt dans ton sang. Paroles: S.Fiori et M.Normandeau Musique: S.Fiori
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Je viens de lire les sept chansons de l'Heptade. En effet, j'aime beaucoup, le corridor surtout qui me fait songer fortement au Cantique des Cantiques de la Tora. Je trouve une grande force à l'expression de l'Heptade, de la mélancolie. Pourquoi la mélancolie? Il devrait y avoir de la joie... Rien, ne rend plus heureux que d'être aimé, tout en aimant soi-même. Je cherche à deviner. Ne comprenait-il pas lui-même ce qu'il chantait? Esther |
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Salut Esther Le Corridor est chanté par une femme.... Récemment, j'ai vu une mini-série de télé sur Harmonium... La poppularité gigantesque que ce groupe a eu, surtout après le deuxième album, créait beaucoup de pression au sein du groupe et surtout sur Fiori, beaucoup de cette pression c'est lui-même qui le créait... L'Heptade à été créé dans une atmosphère où cette tension et le perfectionniste de Fiori, a fait vicitme de son ami qui décida de rompre avec le groupe... L'Heptade est le fruit de recherche de beaucoup de lecture des spiritualités qu'il a, qu'ils ont lus... Il n'aimait pas les tournées, alors il se réfugiait comme tout bon Rock Star dans la drogue... On peu être détacher, loin de ce que l'on écrit, de ce quon crée... Car souvent ce qu'on écrit est utopique de ce qu'on est... Souvent on décrit la place qu'on veut être.... Si je peux assumer, il était dans sa vie à "L'exil".... Après une tournée de fou pour l'Heptade, le groupe c'est défait... Il a fait un autre album avec un grand de la musique Québécoise, Richard Séguin, la colloboration s'intitulait Fiori-Séguin, "Deux cents nuits à l'heure", un autre chef d'oeuvre de la musique du Québec, après Harmonium... Mais depuis, et en concurrence avec la défaite du premier Référendum qui visait une certaine autonomie pour le Québec, il était un ardent Nationaliste, il ne compose que pour des films et pour d'autres, ce tenant loin de la follie du Média... Je trouve ça un peu triste, car il semblait avoir plein à donner... Sa montée était probablement trop vertigineuse pour ce qu'il était capable d'accepter, on dirait qu'il a tout donné en très peu de temps, brûler ses ailes comme Icare en s'approchant trop du soleil... Mais j'imagine qu'il doit-être plus heureux où il est maintenant... Ah.... La Mélancolie.... J'avais écrit de quoi sur cette dernière, lorsque la mère de mes enfants nous a quittée, m'a quittée pour poursuivre sa vie loin au Québec, après plus de vingt ans de vie commune... J'ai essayer de la décrire, cette Mélancolie, plutôt le rapport qu'elle a avec la Nostalgie, en voici le résultat... Prisonnier de la nostalgie Dans le continuel de la vie Je suis pris Dans les émotions inter changeant Partout ou je me gare Dans cette maison dans ces lieues La nostalgie m'attend au tournant Je l'échappe de temps en temps Mais elle m'attend patiemment Elle me tant des pièges Une photo, une peinture, un écrit Les bras ouverts elle m'embrasse Et je sens ces tentacules, ses chaînes M'accroché encore une fois Je la connais très bien On est comme on dit Ami puis aussi ennemi Elle me connaît très bien Mes faiblesses Les moments opportuns J'ai bien beau connaître le danger De où ce qu'elle arrive De quoi qu'elle se nourrit De comment qu'elle s'y prend Je viens quand même à être séduit J'ai bien beau faire le ménage Dans le grenier de mes pensées Dans les armoires de mes émotions Dans le sous-sol de mon passé Dans la chambre de raisons Mais elle est là Près avec sa belle cage Dans le continuel de ma vie Je suis pris À vivre avec la " belle " nostalgie PPPPPiieeerrreee |
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Car souvent ce qu'on écrit est utopique de ce qu'on est... Souvent on décrit la place qu'on veut être.... Pierre Cette phrase de toi est étonnante, révèle combien tu comprennes de choses, dans ce qui te dispose, en disposition à l'égard de toi-même. De révélations pour ce qu'il peut paraître et ne t'aveugle pas toi-même. J'ai beaucoup d'admiration pour cette qualité là qui tend à rendre les choses bien plus objectives et bien plus simple. Ta chanson parle d'un homme fort qui a su ne pas tomber sur ses propres dépressions. Je trouve cela admirable... La vie est faite ainsi, je crois, pour nous croiser les uns et les autres, nous faisons un bout de chemin ensemble et puis un jour on se sépare. Comme les enfants aussi, doivent nous quitter un jour... J'aime beaucoup ce que tu dis, Pierre, tu te révèles beaucoup, c'est rassurant je trouve. J'ai toujours detesté ces pseudos qui foisonnent sur internet pour dissimuler bien des choses. Esther |
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Salut Esther Oui, la rencontre d'ami(e)s et le temps passé ensemble, autant que ce temps soit de très court à très long... Et je pousserais même d'ami(e)s qui sont, semblent être, en peaux d'ennemis... Ils ne sont qu'ennemis pour venir nous agacer, un jeu de "tag" cosmique... HAHAHA PPPPPiieeeerrreeeee |
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