C'est impensable qu'on puisse faire subir de tel martyre à son propre enfant : abandonner sur une route à 3 ans par sa mère, à  5 ans, se retrouve pendant 2 ans à l'hopital dû à la violence de son père.  A 7 ans se retrouve  dans un hopital de fous, parce qu'un médecin fait son travail de façon routiniée sans même poser aucune question ni un regard, juste en consultant un dossier.

Heureusement la vie en a imposé autrement, sans faire attention à ces bourreaux qui se disent humain...

C'est un livre autobiographique : l'auteur est sorti des violences subies  et de la violence sur soi grâce à la foi ...

 

 

 

 

livres devenus très rares, très durs à trouver...

sur une autre histoire du monde , des croyances, des mondes...preuves archeologiques etc...

 

C'est un livre d'un grand mère parlant d'elle à sa petite fille qui est partie loin d'elle. Il n'y pas pas de passage dont je n'ai pas aimé de ce livre, cela m'est donc difficile d'en choisir un, j'ai alors simplement pris la décision suivante : je ferme le livre et j'ouvre au hasard que voici :

 

A l'intérieur de moi, de toute ma volonté, j'essayais de respecter les commandements que l"on m'avait enseignés. Je le faisais avec ce sens inné du conformisme propre aux enfants, mais ce n'était pas la seule raison. J'étais vraiment convaincue qu'il fallait être bon, ne pas mentir, ne pas être vaniteux. Malgré cela, j'étais toujours au bord de la chute. Pourquoi ? Pour des broutilles. Quand j'allais voir, en larmes, la mère supérieures pour lui demander la raison de mon énième déplacement, elle me répondait : "Parce que, hier, tu avais un trop gros ruban dans les cheveux... Parce que, en sotant de l'école, une de tes camarades t'a entendue chantonner... Parce que tu ne t'es pas lavé les mains avant d'aller à table."

Tu comprends ? Une fois de plus, mes fautes étaient extérieures, exactement pareilles à celles dont ma mère m'accusait. Ce que l'on enseignait, ce n'était pas la cohérence mais le conformiste. Un jour, arrivée à l'exrême limite du précipice, j'éclatai en sanglots en disant : " Mais moi j'aime Jésus ! " Tu sais ce que m'a dit alors la soeur qui était à côté de moi ? "Ah, non seulemet tu es désordonnée, mais de plus tu es menteuse ! Si tu aimais vraiment Jésus, tu soignerais davantage tes cahiers." Et plouf, en la poussant de l'index elle dit dégringoler ma brebis dans le précipice.

 

 

A la suite de cet épisode, je crois que pendant duex mois entiers je n'ai pas dormi.....