Les plaisirs de la réprimande <SPACER type="block" height="1" width="1" /> |
Mise à jour le jeudi 26 août 2004 à 16 h 57
.
. |
Image de l'université de Zurich . |
Une observation du cerveau menée par des chercheurs suisses montre que corriger une personne lorsqu'elle enfreint les règles fournit un plaisir cérébral, et ce, même quand cette réprimande n'apporte aucun bénéfice à celui qui l'inflige.
L'analyse de l'imagerie encéphalique faite par une équipe de l'université de Zurich montre en effet que le cerveau humain éprouve un plaisir à corriger une personne.
Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont observé l'activité cérébrale d'hommes prenant part à un jeu impliquant un échange d'argent.
Lorsqu'un joueur optait pour une solution égoïste au lieu de faire un choix favorisant aussi son partenaire, ce dernier était en droit de le pénaliser. Les participants, dans leur majorité, ont choisi de pénaliser le joueur égoïste même si cela leur coûtait un peu de leur propre argent.
Les chercheurs ont déterminé que la décision d'infliger une pénalité activait une région du cerveau, le striatum dorsal, impliquée dans le sentiment de plaisir et de satisfaction.
Les résultats complets de cette recherche sont publiés dans le magazine
Science.
language=javascript> goToHyperlien("http://www.sciencemag.org/","Science magazine", ""); </SCRIPT> Science magazine | |