De: Myriam_Mesraïm
Du 22 Décembre 2008 au 29 Décembre 2008
Cette année, les fêtes de Hanoukka tombent en même temps que Noël, du 22 décembre au 29 décembre. Hanoukka est la célébration de la victoire par Judas Maccabée sur le roi de Syrie Antiochus IV (voir 1Mac.4:36-59; 2Mac.1:9,18; 10:1-8) en 165 av. J.-C., et le souvenir de la purification, de la re-consécration du Temple de Jérusalem.
Chaque jour, on allume une lumière du chandelier à 9 branches, appelé pour cela Hanoukkia. (Candélabre à huit branches: la Hanoukkia est le candélabre de la fête de Hanoukka; elle a 8 bougies et le shamash est la bougie qui sert à allumer les autres.)
Hanoukka, c’est aussi le miracle de l’huile de la Ménorah, qui a brûlé 8 jours de suite, donnant ainsi le temps pour la fabrication de l’huile consacrée.
Jésus a certainement fêté Hanoukka comme tous les Juifs de son temps. "On célébrait à Jérusalem la fête de la Dédicace. C’était l’hiver. Et Jésus marchait dans le Temple, sous le portique de Salomon."» Jean 10: 22
Cette fête de Hanoukka est éminemment symbolique puisqu’elle parle de miracle et de victoire, de lumière et de purification. Le roi de Syrie Antiochus haïssait les Juifs et souilla le Temple, par le sacrifice d’un porc sur l’autel. Hanoukka annonce aussi, bien entendu, la venue du Mashia’h, de Celui qui vient purifier ce Temple.
Ceci doit faire prendre conscience aux chrétiens de l’importance de revenir "aux sources", aux racines, aux vraies fêtes bibliques.
En fait, la fête de Noël a été créée par le roi Constantin, calquée sur une fête païenne qui célébrait le renouveau. Cette fête est d’origine celtique (du gaulois novo-nouveau et hel-soleil) et correspond à différentes fêtes, notamment "les Saturnales" (qui donnera au Moyen-Âge "la fête des fous", où tout est permis) et "le culte de Mithra", culte du soleil.
Les raisons qui ont conduit les Églises occidentales à fixer au 25 décembre la fête de la nativité, ne sont pas clairement établies. Certains pensent que ce jour fut choisi parce que c’était le jour où les Romains célébraient leur fête du natalis solis invicti ou fête du soleil passant le solstice austral et commençant à revenir au nord, et parce que l’institution d’une fête chrétienne de plusieurs jours, à cette époque de l’année, pouvait supplanter les Saturnales et les autres fêtes licencieuses des païens.
Les vacances de Noël, �?qui, suivant une loi de Théodose le Grand (empereur de 383 à 395 apr. J.-C.), devaient comprendre 14 jours, soit les sept jours avant la Noël et les sept jours après, présentent une ressemblance si étroite, partout où elles ont été observées, avec les Saturnales romaines, sigillaires qu’elles font fortement présumer une alliance entre elles dès le début.
La fête des sigillaires, sceaux ou cachets de terre, était une fête romaine païenne. À la fin des Saturnales, les Romains avaient l'habitude d'offrir des cadeaux, en particulier aux enfants : anneaux, cachets, et menus objets en terre cuite, d'où le nom donné à cette fête (sigillum en latin veut dire sceau).
Cette fête des sigillaires donnait lieu à des festins lors desquels les maisons étaient décorées de plantes vertes. Elle clôturait les festivités de décembre.
Source:
Institutes of Ecclesiastical History, Ancient and Modern (New York ; 1845), par John Von Mosheim (Traduction de James Murdock), tome I, p. 279, 280, note en bas de page (12).