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Société pour l'étude de la Tradition[email protected] 
  
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General : 10.2 Le Logos
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 Message 1 of 9 in Discussion 
From: MSN NicknameSplendor_Solis_  (Original Message)Sent: 10/10/2005 10:23 PM

 

 

 

Le phénomène cosmique de la précession des équinoxes a influencé de façon déterminante le destin et l'histoire de l'humanité. 

 

 Cependant même si une ère commence et se termine, il n'en va pas de même des institutions humaines, des structures établies, des modes de fonctionnement social, psychologique, etc. Il y a des périodes de transition où, comme nous pouvons le constater aujourd'hui, un monde s'effrite, dégénère, s'effondre lentement, douloureusement, alors qu'un autre émerge peu à peu des débris encombrants.

 

 

 

L'ancien monde est condamné mais il ne veut pas pour autant céder la place. Son combat est inutile car le nouveau Signe triomphera par la force des choses.

 

 
Nombre d'auteurs ont fait le rapport entre le culte universel du Bélier et le moment où le soleil parcourait le signe zodiacal du Bélier: le logos solaire apparaît alors sous les traits du Bélier d'Abraham, de l'Amon égyptien, et la figure du Bélier est, aux Indes, étroitement liée au culte antique d'Agni, le dieu du feu. 

 

 

Puis naît le fils du Bélier, l'Agneau divin, Le Christ sauveur de l'Ere des Poissons qui débutait avec l'entrée du soleil dans la constellation des Poissons.

 

 
Ce n'est pas une coïncidence si on retrouve cette symbolique dans l'ésotérisme chrétien des origines. Lorsque les premiers chrétiens se représentent, ils le font sous la forme d'un poisson ou de deux poissons opposés l'un à l'autre, c'est-à-dire dans la forme traditionnelle où depuis des siècles l'on représente le signe zodiacal des poissons. 

  


N'oublions pas non plus l'importance de l'eau dans les Evangiles, et tous ces récits de multiplication des poissons, de pêche miraculeuse: le choix de ces éléments allégoriques est étroitement lié à l'avènement de l'Ere des Poissons.

 


Aussi a-t-on découvert dans les catacombes romaines, des représentations gravées du repas eucharistique où le corps du Christ est figuré sur un autel par un ou deux poissons. Il est indispensable de rappeler que l'on a associé, dès le premier siècle, le nom de Jésus avec le mot grec Ichtus qui signifie poisson. La phrase grecque composée à partir de chacune des lettres de ce mot: Iesous Christos theou uios sôter signifie "Jésus-Christ, fils de Dieu, sauveur".

 



Le Christ a été assimilé au dauphin, considéré dans l'Antiquité comme sauveur des hommes et on a retrouvé dans les catacombes de nombreuses figures de dauphin sur une croix, une ancre ou un trident à une époque où la figuration du Christ sur la croix n'était pas encore envisagée.

 

 

 

Sources:

Jacques D'Arès. Les avatars du christianisme. Encyclopédie de l'ésotérisme 3. Paris: Jean-Pierre Delarge, Editions du Jour, 1975.

André Beaudoin. Introduction in Samaël Aun Weor, Les Mystères du feu. Montréal: Les Editions Ganesha, 1984.



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 Message 2 of 9 in Discussion 
From: MSN NicknameLogos_du_SoleilSent: 10/17/2005 7:36 PM

 

Les chrétiens romains choisirent pour fêter solennellement la Nativité, le 25 décembre, moment des Brumalia du solstice d'hiver où les païens célèbrent chaque année la naissance du Soleil.

 

 

Dans la nuit du 24 au 25 décembre, le soleil, lumière du monde, commence son ascension du sud au nord. C'est donc une cause de grande réjouissance (en l'honneur de Bacchus) que le soleil entreprenne son voyage vers le nord. Il est salué du nom de "sauveur" car il vient pour sauver le monde et apporter le pain de vie, mûrir le blé et la vigne.

      

 

 

Cette interprétation du Logos correspond aux forces spirituelles du Soleil et à la descente de l'esprit dans la matière. Que ce soit la fête de Noël (solstice d'hiver) ou le point vernal de Pâques, c'est toujours le même symbolisme solaire qui réapparaît.

 

  


Toutes les fêtes de l'Antiquité occidentale correspondaient aux équinoxes et aux solstices et avaient donc un caractère solaire. Le plus curieux est de constater que l'Eglise a également déterminé ses fêtes en fonction des solstices et des équinoxes, témoins: Noël, Pâques, et la Saint-Jean. Il faut signaler l'influence des fêtes religieuses celtiques sur les fêtes chrétiennes.

 

 

 

Source:  

Max  Heindel, Les grandes forces de la nature. Leurs manifestations cycliques. Paris: Editions JEP, 1964.

 


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 Message 4 of 9 in Discussion 
From: MSN Nickname___AbraxasSent: 10/31/2005 9:23 PM

 

L'Eglise s'est toujours gardée de faire la distinction entre Jésus et Christ.

Yeshoua est le nom hébreu de Jésus. Yéchoua vient de la racine hébraïque "yasha" qui signifie sauver, délivrer.   

 

  

 

Jésus (pour les nations) vient du grec Iesous.

Le mot "Christ" est une simple décalque et non une traduction du grec Christos: le verbe grec chriô signifie dans la traduction grecque de la Bible hébraïque, et déjà dans l'Odyssée, oindre avec de l'huile.

 

Pourquoi ne pas penser que Cristos, tiré du grec, correspond à un état supérieur d'"illumination" particulier aux mystiques supérieurs.  

         

 

Le Christ réalise à un niveau supérieur le mythe solaire d'Apollon ou d'Orphée, héros solaires d'origine hellénique. Le christianisme apparaît comme une sophistication de mythes grecs à partir d'un fond pythagoricien et platonicien, le "sauveur" étant le "héros solaire" de cette quête.

 

 

   

Rien d'étonnant si le monogramme du Christ ou chrisme est lui aussi grec par son origine. Il est formé par l'association des deux premières lettres du terme "Christos" (Christ, en grec) : Chi (X) et Rhô. 

Il est souvent inscrit dans un cercle, symbole de Dieu et de l'éternité, ou dans une couronne, symbole de la victoire obtenue par la résurrection du Christ.

Une deuxième représentation du Chrisme est l'emblème de Constantin, brodé sur le labarum, qui correspond aux deux premières lettres X et P du mot Xrist en grec.

 

C'est ce monogramme que Constantin fit mettre sur son étendard au moment de la bataille du Pont Milvius, en 312. Il remporta la victoire. La tradition rapporte que l'empereur avait eu une vision de ce monogramme accompagné de cette inscription : "Par ce signe, tu vaincras"

 

  

Cet événement marque l'adhésion de Constantin au christianisme reconnu officiellement par l'Edit de Milan, en 313.

Ce symbole a six rayons et constitue un emblème solaire. N'ayons garde d'oublier que, selon la liturgie, le Christ est Sol Invictus.

 

   

 

Ce chrisme est accompagné de l'Alpha et de l'Oméga; première et dernière lettre de l'alphabet grec.

   Signification : Le Christ est le Commencement et le terme de toute la création. L'Apocalypse de saint Jean rapporte ces formules.

 

    

Le Christ incarne le mythe solaire dans lequel les douze apôtres deviennent les douze signes du zodiaque. Cette étrange construction symbolique illustre la révélation du Dieu fait homme.

 

      


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(2 recommendations so far) Message 5 of 9 in Discussion 
From: MSN Nickname_Arwen__5Sent: 11/14/2005 10:54 PM

 

Le symbole de la croix est aussi ancien que l'humanité elle-même. On a retrouvé des croix en Egypte, en Crète, plus précisément à Cnossos, remontant au XVe siècle avant notre ère.

 

       

  

Placé au centre de cet "axe du monde" qu'est la croix, le Christ prend une dimension cosmique de Sôter, de régent du monde maîtrisant les quatre dimensions de l'Espace.

 

 

  

Pourtant, d'après des constatations scientifiques, Jésus n'a pu être supplicié sur une croix à quatre branches. On admet aujourd'hui, dans les milieux chrétiens, que l'instrument du supplice devait affecter la forme d'un tau T, ou d'un Y.

   

C'est aussi l'interprétation de l'archéologue Herman Wirth pour qui la croix à quatre branches serait seulement un symbole solaire. Dans la conception du "Christ nordique" élaborée par cet auteur, le Christ est rapproché d'Odin le grand dieu de la mythologie scandinave qui, de même que Jésus, est suspendu à l'arbre Irminsul (Yggdrasil : Y) et féconde la terre de son sang.

 

 

 

Cette représentation de la Croix-arbre de vie, pont entre le ciel et la terre, se retrouve dans la tradition nordique. L'arbre du Monde, ou « axe du monde » est un élément de la cosmogonie germanique: il symbolise l'union de l'Homme et du Cosmos.

  

C'est à cet arbre qu'Odin (germanique Woden) resta suspendu neuf jours et neuf nuits, selon l'Edda, accomplissant ainsi un sacrifice. Il y apprit le secret des runes et fut ressuscité. La popularité de ce mythe auprès des anciens Saxons est par ailleurs attestée chez les Anglo-Saxons du haut Moyen Âge, notamment à travers nombre de représentations qui mêlent mythes germaniques et religion chrétienne et qui associent Odin / Woden au Christ sur la Croix (notamment la Croix de Ruthwell).

 

Dans cette perspective, la pensée de Wirth explicite la vie et le sacrifice du Christ comme un retour des anciens mythes: image de la course "nocturne" du Soleil derrière l'horizon. Le sacrifice d'Odin peut aussi être rapproché de la mort d'Osiris.

 

     

 

Aux yeux des anciens peuples nordiques, le retour annuel du Soleil devait être ressenti comme une libération, comme une résurrection de la vie, précisément au moment précis du solstice d'hiver. La lumière solaire apparaissait alors comme une manifestation divine et le solstice marquait le point décisif de cette expérience cosmico-religieuse.

    

 

L'année cosmique est symbolisée en général par une croix circonscrite dans un cercle. La religion primordiale, quelque 15 000 années avant Jésus-Christ, aurait été solaire et pénétrée par le mythe d'une loi universelle ayant pour base la mort et la résurrection.

 

 

 

C'est le "Fils de l'homme" qui est cloué sur la croix. Le sang du Rédempteur a inondé la terre et imprégné le monde terrestre.  La crucifixion du Christ, la destruction physique de cet être, a libéré une énergie subtile autour de la terre, dans le monde astral et physique.

 

 

 

L'essence de ce qu'il était, a été répandue dans le monde des morts, ou l'astral, et a enfin apporté la lumière dans les ténèbres. La matière a passé symboliquement sur un autre plan, celui de l'Oeuvre au Blanc: l'Oeuvre au Blanc c'est la lumière! A ce stade la matière entreprendra son assomption.

 

    

" Je suis la Lumière du monde "

Jean 8:12

 

  

 

Source: 

Jean-Michel Angebert. Le Lvre de la Tradition. Genève: Editions Robert Laffont, 1972. pp.114-117.

 


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(1 recommendation so far) Message 6 of 9 in Discussion 
From: MSN NicknameSanctus_3Sent: 11/28/2005 7:55 PM

 

    

 

L'Evangile de Jean, rédigé en grec, s'ouvre par ces mots: "En archê" que l'on traduit par : "au commencement". En réalité, "en archê" veut dire: "dans le principe".

 

Le terme logos que l'on emploie en français désigne le Verbe créateur, le souffle divin. Dans presque toutes les traditions anciennes existent des textes ou des légendes orales indiquant que le monde a été créé par le souffle de Dieu.

 

 

C'est la première affirmation de Jean, confirmant l'importance de la tradition primordiale. L'Evangile de Jean présente la particularité de montrer de manière incontestable, la façon dont le christianisme se rattache à l'hellénisme et aux autres traditions antérieures. Il est l'évangile préféré des initiés de la gnose chrétienne.

 

 

Etant donné que le Logos,  le Verbe, sera le Christ, Jean affirme également que le Christ n'est pas un homme inspiré, mais qu'il était "dans le principe". Et le texte poursuit:

"et le Logos était en Dieu et le Logos était Dieu".

 

  

Sur le plan de l'ésotérisme chrétien, la seule attitude traditionnelle est celle reconnaissant Jésus-Christ comme Fils de Dieu, partie intégrante et indissoluble de la Sainte Trinité.

 

 

Source: 

Jacques D'Arès. Les avatars du christianisme. Encyclopédie de l'ésotérisme 3. Paris: Jean-Pierre Delarge, Editions du Jour, 1975.

 


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 Message 7 of 9 in Discussion 
From: MSN Nickname_Shantidas1_Sent: 2/2/2006 8:58 PM
 

 

 de:  <NOBR>Surnom MSNFleur-de-Lys-6</NOBR>

Envoyé : 01/02/2006 04:32
Logos:
 
La semence de Dieu, c'est la force créatrice de vie, le logos, la force sexuelle en nous. Dans la langue grecque, logos signifie le principe créateur, la force de Dieu; dans son essence Dieu et son principe créateur, son énergie créatrice, sont une même et seule chose; la vie est donc logos. C'est ainsi qu'en nous, comme dans l'univers, le logos, la force créatrice, notre Moi propre agit toujours davantage et crée le monde de nos pensées.
 

 
 
Pareil au logos qui, hors de l'homme, se crée et se manifeste lui-même à tous les niveaux de la création sous l'aspect des différentes formes d'énergies, nous portons en nous toute l'échelle de Jacob des manifestations du logos, toute la création, comme les divers aspects de notre propre Moi. L'homme dans son microcosme et à chaque étage de son être, radie et manifeste par les organes correspondants aux différents fréquences de l'énergie créatrice tous les aspects de la même force divine, c'est à dire notre propre Soi.
 
 
   
 
 

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 Message 9 of 9 in Discussion 
From: MSN NicknamemariemadeleineSent: 1/14/2009 7:49 PM

 

 

 
 
 
 

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