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Société pour l'étude de la Tradition[email protected] 
  
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General : 8.1 Le monde des Celtes
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 Message 1 of 11 in Discussion 
From: MSN Nicknamemariemadeleine  (Original Message)Sent: 3/9/2004 10:36 PM
Sources:
Jacques d'Arès. Encyclopédie de l'ésotérisme 1. Mythologies. Paris: Editions du Jour, 1974. pp. 111-133.
Jérôme Pace. Les mystères de la tradition celte. Paris: Editions de Vecchi, 1988.
 
  
 
Il n'y eut jamais un véritable peuple celte, mais de très nombreuses tribus, sans aucun lien entre elles hormis un instinct de liberté et une même spiritualité. Il ne faut pas confondre Celtes et Gaulois, les premiers ayant certainement des origines plus lointaines.    

Les tribus celtes sont essentiellement migratrices. Sept siècles avant J.-C.,  des tribus partent vers l'Est et notamment vers l'Asie mineure où elles fondent le peuple des Galates; la Galilée est un nom typiquement celtique. 
 

La mythologie celtique est le reflet de traditions ancestrales transmises de bouche à oreille: l'enseignement se faisait oralement et on ne connaît pas d'écriture celte très ancienne.
 
  

Cette mythologie comporte deux sortes de récits:
- la tradition des "lieux remarquables" et l'on peut dire que l'idée des lieux où souffle l'Esprit est bel et bien une idée celtique;
- le "livre des conquêtes" retracent toute l'épopée des peuples celtes entre eux, ou avec ceux qui vivaient dans les pays où ils arrivaient.
 
  

La caractéristique essentielle de la mythologie celtique est d'être entièrement surnaturelle. Continuellement, non seulement les dieux mais les hommes eux-mêmes, sont plongés dans le surnaturel.

C'était l'époque bénie où l'astrologie était une science à part entière qui démontrait sa justesse quotidiennement parce que l'homme se trouvait sous l'influence directe des astres. Il ne s'était pas éloigné de la nature. Il n'avait pas encore vécu une vie artificielle. Les centres spirituels étaient les racines de l'humanité sur la terre. Construire un temple ou une ville autour d'eux n'était pas seulement un rite religieux et encore moins une superstition mais un réflexe vital. Cela permettait à la tribu ou au peuple venu d'ailleurs, après une longue errance, de s'intégrer convenablement dans la géographie, dans le paysage et dans le cosmos. Car il fallait toujours, si l'on voulait rester en bonne santé, mettre en concordance le ciel et la terre.

L'homme n'appartient-il pas à la fois au Ciel et à la Terre?
 


Les Celtes n'étaient pas très différents des Germains, avec qui ils entretenaient des relations sur le plan religieux. On rencontre chez les Celtes une idée nordique, celle des dieux et des fils des dieux par rapport aux fils des hommes. La mythologie irlandaise contient un récit curieux dans lequel on voit arriver des tribus appelées Thuata de Dana, c'est-à-dire les tribus de la déesse Dana, avec une lutte entre deux clans antagonistes. Or on trouve exactement l'équivalent de ce récit dans les manuscrits de la mer Morte sous le titre de la "guerre des fils de lumière contre les fils des ténèbres". Il est curieux de constater que dans presque toutes les traditions, on retrouve au point de départ le souvenir confus d'une lutte entre ténèbres et lumière, concrétisée dans l'idée de l'involution dans la matière, de la chute, de la perte de l'âge d'or, ou de la mise à la porte du paradis terrestre.
 
   

Légendes, croyances, vérités fabuleuses, histoires et surtout techniques telles que la magie du cosmos, magie agissant au travers des éléments dont l'univers est construit... la tradition celtique est riche et complexe. Elle nous reste difficile à retrouver parce que la société qui la soutenait a aujourd'hui disparu.
Pourquoi donc les Celtes voyaient-ils des réalités qui nous échappent? Parce qu'ils étaient proches de leur tradition, alors que la nôtre s'est perdue.
 
 
 
 
 
Mais que veut dire rester proche de sa tradition?
 
 

 


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 Message 2 of 11 in Discussion 
From: MSN NicknameDana_9_Sent: 1/5/2005 10:31 PM
 
Avalon, l'île du bout du monde, l'île dont le blason est un rameau fleuri avec trois pommes, a existé jadis dans les temps de l'enfance de l'humanité. 
 
 
   


Détenir le rameau aux pommes, c'est progresser vers ce pays.
 
 
C'est relier le temps de l'invisible, du rêve et des dieux avec celui de tous les jours. Les Celtes étaient passés maîtres dans cet art. Ce qui nous paraît parfois innocence est la faculté qu'ils avaient de passer au travers du mal sans se laisser contaminer par lui. C'étaient des grands transparents et délestés des soucis que nous traînons comme de lourds fardeaux, ils pouvaient lire l'univers à livre ouvert. 
 
 
   
 
Les Celtes étaient de grands dormeurs parce que le sommeil était pour eux une plongée magique dans un autre monde. Chaque fois qu'ils s'assoupissaient ou s'endormaient plus profondément, ils renouaient avec une vérité perdue. Ne sentons-nous pas nous aussi qu'il y a quelque chose derrière les songes?
 
 
 
 

Les Celtes n'avaient pas besoin de clefs des songes parce qu'il ne leur était pas nécessaire d'interpréter leurs rêves: ceux-ci leur étaient évidents. C'est en rêvant que les Celtes communiquaient directement avec les esprits divins. Tandis que nous, nous recevons chaque nuit des messages, sans savoir en tirer profit. Les Celtes étaient de "grands transparents": le rêve les faisait accéder à la mémoire cosmique. 
 
     
 
 
Pendant la nuit, le corps astral du dormeur, son double, quitte son enveloppe charnelle et voyage dans le monde, retrouvant une dimension oubliée.
 
   
 
Pour les Celtes, les rêves étaient donc vrais, ils parlaient de la réalité mais d'une réalité parallèle, celle de l'autre monde. Le temps était une préoccupation majeure pour les Celtes: leur littérature, leur mythologie révèlent qu'ils cherchaient à marier le temps du rêve et celui de la vie quotidienne.

Le rameau fleuri est un bon présage pour les voyageurs: il leur signale que l'ïle d'Avalon, symbole de l'autre monde, se rapproche. Il leur faut poursuivre. Il leur faut avoir une telle pureté et une telle force qu'ils pourront manger la pomme, le fruit défendu, sans se laisser entraîner par le mal. L'initié demeure centré et apprend, à travers de multiples aventures, la maîtrise du bien et du mal.

 

Ceux qui se mettent en quête d'Avalon vont à la découverte d'eux-mêmes, de leur propre secret. 


 


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 Message 3 of 11 in Discussion 
From: BAYASent: 1/6/2005 6:49 AM
merci dana, c'est tout à fait ça!



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 Message 5 of 11 in Discussion 
From: MSN Nickname_virgolide_Sent: 1/10/2005 9:09 PM
 
Bravo pour ces lignes claires et toujours illustrées.

Avancerons-nous que l'esprit celtique souffle toujours, et que, paradoxalement, c'est en le comparant avec toutes les cosmogonies et caractères des peuples que nous en décelons la présence en nous?...

Sur le sujet du "temps du rêve", il faut se rappeler une chose: si dans la Bible, il est dit "et l'esprit planait au-dessus des eaux", l'esprit étant éternel, il plane (au présent), de même le temps du rêve n'est pas enfoui dans la préhistoire mais demeure un espace accessible à chaque instant.

Où? Quel espace? Comment?

Trois pommes sur le rameau sont autant de sphères qui nous séparent de l'Ile d'Avalon, une fois parcouru le mal, les sens, l'épiderme des choses, on passe à la sphère des valeurs qui gouvernent et dynamisent, et, peut-être par une petite porte, accéder à la troisième sphère (et il faut ajouter que quelque chose de nous les parcourent tous les jours!!)  dans une espèce de "bouillon" où nos consciences doivent abandonner bien de nos logiques.
Là où naissent les possibles, il n'existe pas encore de détails, de ceux dont se délectent nos cerveaux rapides.

Alors, le celtisme? C'est bien ici et maintenant.


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(1 recommendation so far) Message 6 of 11 in Discussion 
From: MSN NicknameTaalNourSent: 1/10/2005 10:07 PM
 
 
L'ÎLE D'AVALON
 
 
 
 
 
L'île d'Avalon est l'île mythique par excellence de la tradition celtique. Située à l'Occident, à une distance et en un lieu indéterminés, elle est "l'Île Fortunée" et semble bien représenter l'au-delà, l'Autre Monde. 
 
 
  
 
 
La navigation est longue pour y parvenir, et incertaine pour les vivants, car elle implique un passage (ou un trépas), mais elle peut se faire dans les deux sens : le retour est possible...

"Avalon" renvoie à la racine celte aval: "pomme", où tout est régi par une douce loi. C'est le pays de l'éternelle jeunesse et de l'éternelle santé, où l'on ignore la mort et où les fruits sont toujours mûrs.
Pline l'Ancien, dans son Histoire Naturelle (IV, 95) évoquait déjà Avallus, une mystérieuse île, d'où provenait l'ambre, un produit réputé d'origine surnaturelle. 

 

L'ambre symbolise l'attraction solaire, spirituelle et divine.

 

 

 

 LE CYCLE DE GUERISON

Le premier devoir d’une prêtresse d’Avalon est de se soigner elle-même. Soigner ses blessures, ces non dits, ces obstacles invisibles, ces schémas qui font que notre vie se répète à l’infini et nous empêche d’avancer.

 
 
 
 
Et pour cela, la prêtresse d’Avalon à un outil efficace et naturel : la Roue des Saisons que suit le Cycle de Guérison.
 
 
 


Dans le Cycle de Guérison, chaque saison a:

- son appartenance (élément, herbes, directions...)

- sa déesse qui nous soutient et nous guide

- son conte qui détient des clés

- son étape de guérison

S’aligner patiemment sur le rythme du Cycle et de ses Saisons est la tâche première et majeure d’une prêtresse d’Avalon continuellement tout au long de sa vie, car le Cycle ne s’arrête jamais. Telle une spirale sans fin, le temps se déroule et le Cycle aussi.
 
 
 
 
 
Nous ne pouvons soigner notre entourage avant de nous être nous-même guéris de nos blessures conscientes ou inconscientes�?

Car ...

Qui peut soigner sinon celui qui s’est soigné ?
Qui peut savoir sinon celui qui a questionné et demandé ?
Qui peut guider sinon celui qui a déjà pris le chemin ?
 
 
 

Tel est l’ancien proverbe gallois, et telle est la vérité que suivent les prêtresses d’Avalon.
 
 
 

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 Message 7 of 11 in Discussion 
From: MSN Nickname2991BardeSent: 1/18/2005 10:02 PM
 
Lorsqu'il fait encore froid dehors et que la noirceur de l'hiver commence à s'estomper, nous pouvons garder confiance qu'à l'été, la nature va reverdir et se regénérer... Car, insensiblement, la lumière du soleil s'accroît de jour en jour...
      
 
      

              
La tradition celtique mentionne quatre fêtes saisonnières, associées à l'année agricole. 
 
     

Imbolc, célébrée le 1er et le 2 février était reliée à un rituel de purification par le feu de Kildare. Ce feu, allumé sur une colline, était entretenu par neuf vierges en l'honneur de la déesse Brigid, fille de Dagda et incarnation matriarcale du feu transcendant. 
 
   

Les Celtes célébraient aussi à cette occasion, la fête de l'eau lustrale tombée du ciel sous forme de rosée: autre rite celtique de purification et de fécondation. Car on fêtait alors le champ de l'or - chandeleur? - en l'honneur de la germination et de la levée des graines. 
 
 
 
 
En Europe, les paysans marchaient en procession dans les champs, portant des flambeaux afin de purifier le sol avant les semailles. Les graines sont sacrées lors de ce festival, car elles portent en elles la croissance et l'espoir. On priait pour le retour de la grande déesse afin que son souffle réanime la terre et apporte le printemps. 
 
 
   
 
Cette fête du feu, de la lumière, était dédiée à la déesse celte Brigid, patronne du feu, de la sagesse et de la poésie, aussi associée à la guérison et à la prophétie.
 

    
 
Imbolc marque aussi la fin d'un rite féminin de purification qui avait lieu 40 jours après le solstice d'hiver. Cette fête est l'occasion par excellence pour se débarrasser des encombrements du passé, de ce qu'on veut chasser.

Puisse la lumière d'Imbolc nous inspirer tous avec ses nombreuses possibilités regénératrices!
 

 
 
 
         

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 Message 8 of 11 in Discussion 
From: MSN NicknameAvallusSent: 2/1/2005 9:19 PM
 
Dans la mythologie il n'y a qu'un épisode qui concerne Imbolc.
 
 

Cuchulain s'endormit d'un lourd sommeil près de la tombe de Lerga jusqu'à la fin de trois jours et de trois nuits. C'était normal que son sommeil ait duré si longtemps car du lundi de Samain au mercredi suivant Imbolc, Cuchulain n'avait pu dormir. Il avait combattu sans répit du 1er novembre au 1er février soit les trois mois les plus froids de l'année celtique.
 
      
 
C'est quand la nature sort de sa torpeur qu'il pourra prendre du repos: il sera en fait soigné par Lug.
 
    
 
Les jours s'allongent et réveillent la Déesse endormie: la chaleur commence à revenir et permet les débuts de la germination des graines. Imbolc est la fête de la grande déesse, le jour ou elle présente au monde son enfant nouveau né, le jeune soleil.
 
 
 
Les prémices du printemps étaient symbolisées par les premières naissances des agneaux.
 
 
 
La tradition veut que cette fête soit associée aux chandelles, au retour du soleil. C'est la raison pour laquelle on voit des chandelles allumées dans une roue. L'absorption de la lumière et de la chaleur est un moyen de transformation, de purification.
 
   


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(1 recommendation so far) Message 9 of 11 in Discussion 
From: MSN Nickname_Karine___Sent: 2/1/2005 11:31 PM
 
Il est des Temps, où l'on ne compte pas les péripéties des hommes et des chefs qui les guident en jours ou en années, mais en périodes vagues où les siècles rejoignent les millénaires.
 
 
 
Les Celtes font partie de ces temps immémoriaux où s'enracinent les consciences européennes. C'est autour du deuxième millénaire avant J.-C. que l'homme d'aujourd'hui peut retracer le parcours labyrinthique des Celtes.
 
 

Situés après les grandes civilisations mégalithiques, et avant les conquêtes romaines, ces peuples ne surgissent du néant crépusculaire dans lequel leurs successeurs les ont précipités que par le biais de trésors enfouis, de sépultures oubliées et de légendes. 

 

 

Arthur, roi légendaire du pays de Galles est l'ultime surgeon des royaumes Celtes qui après avoir porté le feu et le sang de l'Age du fer s'inclinent à leur tour devant d'autres puissances. 

     

Si l'histoire de la table ronde à fait le tour du monde ce n'est pas comme porte drapeau de la résistance celte face à la conquête anglo-saxonne au cours du cinquième et sixième siècle de notre ère, mais comme figure emblématique du merveilleux dont nous avons besoin pour vivre et quelques fois fuir les explications mécanistes du monde. 

  

Excalibur est plus qu'une légende c'est une respiration nécessaire à ceux qui comme nous s'accommodent difficilement de la réalité du quotidien régie par le déterminisme de ce qui nous entoure et qui trop souvent nous encercle.     

  

L'histoire celtique est fort ancienne et cet éloignement nous porte à l'aube de l'histoire écrite. Les Celtes émigrèrent en Gaule à l'époque de Hallstatt, puis en Espagne, en Italie... Cette épopée a tracé l'histoire de l'Europe occidentale...



 

 


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 Message 10 of 11 in Discussion 
From: MSN NicknamemariemadeleineSent: 2/8/2005 9:19 PM
 
A l'époque celtique, les centres spirituels marquaient un lien entre le ciel et la terre. Les constructeurs connaissaient les lieux qui marquent le passage d'une énergie tellurique, souterraine.
 
 
 
La rencontre du ciel et de la terre donne accès au royaume englouti dont parlent presque toutes les légendes et d'où vient Excalibur, l'épée du roi Arthur. Avalon, nom qui signifie "pomme" (gallois: afal, breton: aval), fruit dont la consommation procure la science et l'immortalité, est aussi une dénomination générale de la résidence des rois de l'autre monde.

 

Ces lieux où se conjuguent l'énergie d'en haut et celle d'en bas ont une action réelle: cette influence, dont on n'a aujourd'hui qu'une toute petite idée était tout à fait tangible chez les Celtes. 
 
 
            
 
 

Mais que veut dire rester proche de sa tradition?

Cela signifie deux choses:

1 * Vivre dans une société respectant cette tradition.

2 * Etre initié, c'est-à-dire être mis, par des cérémonies rituelles, sur la voie du mystère de l'univers.

Chez les Celtes, les sociétés étaient organisées selon les lois du cosmos. Chacun occupait sa place, comme chaque astre occupe une place précise dans l'univers.  La société s'organisait de son centre à sa périphérie d'une manière qui la mettait en accord avec la nature.
 
 
 
 
 
 
 
La royauté n'était pas héréditaire. Le mérite et la compétence distinguaient les personnes car les Celtes doivent être sincères et loyaux, fidèles et courageux. Avalon était l'île mythique dans laquelle le roi Arthur a été soigné de ses blessures après la bataille de Camlann. Le roi était censé revenir d'Avalon pour délivrer les Bretons de l'oppression des Saxons.
 
 
 
 
 
L'histoire des hommes est une fabuleuse énigme dont nous ne saississons que des bribes. Cela n'empêche pas les traditions de nous habiter secrètement. La civilisation celtique a continué après sa mort, après la conquête de Jules César, à nourrir spirituellement l'Europe et surtout la France. Sans elle, tout le savoir des druides se serait perdu ainsi que toutes les croyances pieusement conservées dans les campagnes...
 
 
     


Retrouver la tradition secrète des Celtes, c'est renouer avec nos racines, notre inconscient collectif... Ainsi nous progressons vers ce paradis perdu qui existe en nous-mêmes aussi bien que dans une contrée fabuleuse.
 
 
 
 
"A l'endroit où, venue du fond des âges, la tradition traverse notre inconscient, elle peut nous faire accomplir des miracles".
Carl Gustav Jung
 

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 Message 11 of 11 in Discussion 
From: MSN NicknamemariemadeleineSent: 1/14/2009 9:56 PM

 

 

 
 
 
 

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