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Société pour l'étude de la Tradition[email protected] 
  
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General : 8.2 La sagesse des Druides
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 Message 1 of 13 in Discussion 
From: MSN Nicknamemariemadeleine  (Original Message)Sent: 3/16/2004 2:39 AM
 
Sources:
Jérôme Pace. Les mystères de la tradition celte. Paris: Editions de Vecchi, 1988.
Jacques d'Arès. Encyclopédie de l'ésotérisme 1. Mythologies. Paris: Editions du Jour, 1974.  pp.111-133.
Jean-Michel Angebert. Le livre de la Tradition. Genève: Editions Robert Laffont, 1972. pp.75-86.
 
 
 
 
 
A travers leurs différentes tribus, les Celtes se sont organisés en "théocraties": le représentant direct de la divinité assume tous les pouvoirs. Les Druides ont un prestige extraordinaire: ils sont dépositaires de la tradition religieuse, historique, scientifique. Ils sont souvent aussi juges et arbitres: l'histoire nous apprend qu'ils donnaient leur nom aux enfants et qu'ils jugeaient tous les litiges.
 
 
 
  Les Druides formaient le lien vivant des peuples celtes qui étaient trop portés aux divisions et à l'indiscipline.

Bien que le druidisme eut un esprit et un ésotérisme commun à tous ses membres, l'ordre se divisait en trois fonctions.
Les Bardes enseignaient l'histoire et chantaient l'épopée celtique. Ils composaient des morceaux de littérature, de chant et de poésie épique.
Les Vates s'occupaient plus particulièrement de science et de médecine. En tant que médecins, les vates pratiquaient la guérison par les plantes, l'eau et les passes magnétiques.
Les Druides à la fois pontifes et savants, mages et initiés occupaient les plus hautes fonctions, car ils étaient les plus sages. De par leurs fonctions religieuses, ils organisaient les cérémonies du culte et participaient aux invocations sacrées. Le mot druide vient du celte Derw, qui veut dire chêne. Le chêne est l'arbre sacré des druides.
 
         
 
Le symbolisme de l'arbre sacré sur lequel on récoltait le gui vient de très loin et les forêts de chênes étaient nombreuses dans les pays celtiques, constituant les enclos sacrés par excellence.

Vivant au sein de communautés ésotériques, les Druides transmettaient le flambeau de la connaissance initiatique à leurs disciples. Le druidisme offre des liens de parenté avec la doctrine de Pythagore.
Le contenu de l'enseignement druidique nous est parvenu par les Triades, textes celtiques recopiés au Moyen Age d'après une tradition orale ininterrrompue. Les Triades ont trait au symbolisme du chiffre 3. La symbolique des chiffres est une constante de l'ésotérisme celtique comme il l'est dans les "Vers dorés de Pythagore".
 
 
 
Les Celtes ont honoré une divinité suprême; ce monothéisme était assorti d'une triade. La marque des Celtes s'appelle le Tribann.
 
 
 
C'est une représentation de la divinité suprême, avec trois rayons, un vertical entouré de deux obliques, partant d'un point commun. Dieu étant infini, il est au-delà de toute représentation.
On retrouve la Trinité éternelle dans le symbole druidique de la triple enceinte. Ces trois enceintes symbolisent les trois degrés d'initiation de la hiérarchie druidique: Disciple, Eubage, Druide. La division de l'initiation en 3 grades est une constante de la tradition ésotérique.
Parmi les connaissances enseignées par les Druides, il est important de rappeler la conception de l'organisation matérielle du monde selon cinq éléments comme l'enseignait Pythagore.
 
 
 
Le rôle des chiffres permet de penser qu'en ces époques lointaines, science, philosophie et religion étaient confondues au sein d'une même connaissance.
Les Druides n'étaient pas seulement des hommes savants, ils étaient détenteurs d'une grande sagesse ésotérique: ils étaient les intermédiaires entre la divinité et l'homme.
 
 
 
Comment cela était-il possible? Quels étaient leurs secrets?
 
 
 

 


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 Message 3 of 13 in Discussion 
From: MSN NicknameZarnaRamaSent: 1/10/2005 5:41 PM
Bonjour,
 
Je suis nouvelle sur le site et franchement je ne connais rien à la tradition. Je sens que je vais découvrir beaucoup de choses ici. Auriez-vous un exemple de la poésie épique dont on parle dans ce texte ?
 
Merci
Zarna

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 Message 4 of 13 in Discussion 
From: MSN NicknamemariemadeleineSent: 1/30/2005 7:46 PM
 
Bonjour Zarna et bienvenue sur ce site d'études des traditions  .


Oui, les Bardes composaient des morceaux de chant et de poésie épique mais il est difficile de trouver des exemples car ces épopées n'existaient que dans la mémoire des bardes qui de père en fils se transmettaient ces chants sacrés.
 
 
 
Voici un extrait du chant d'Amorgen fils de Mil, dans le Leabhar Gabhala, quand il pose le pied droit sur la terre verte d'Erin :

Je suis le Vent qui souffle sur les eaux de la Mer
Je suis la Vague qui se casse sur le Rocher
Je suis le Tonnerre de la Mer
Je suis le Cerf et le Taureau à Sept Cornes.
Je suis le Vautour dans le Ravin.
Je suis la Larme du Soleil
Je suis la plus belle des Fleurs.
Je suis le Sanglier Sauvage et Intrépide.
Je suis le Saumon dans le Lac
Je suis le Lac dans la Plaine
Je suis la Voix de la Sagesse.
Je suis la Lance qui est saisie dans la Bataille
Je suis le Dieu qui exhala Feu dans la Tête.
  

 

 


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Sent: 2/2/2005 3:41 AM
This message has been deleted by the author.

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(2 recommendations so far) Message 6 of 13 in Discussion 
From: MSN NicknameMael_de_la_tribu_de_DanaSent: 2/15/2005 9:13 PM
 
Pour comprendre plus précisément la tradition celte, il faut étudier ses rites et ses mystères.

Les druides avaient le don de guider pendant l'initiation: le but était de mettre en relation le postulant et les forces supérieures.
 
 
 
Le futur initié est choisi par les sages qui, l'intégrant à leur groupe, se réunissent dans un lieu secret caché des profanes.
 
 
Parfois le lieu se défend tout seul, soit parce qu'il s'avère malaisé d'accès (une grotte, une montagne...) soit parce que de forces magiques l'enserrent comme une mystérieuse barrière.
 
 
 
Chez les Celtes, cela se passait dans une grotte retirée au fond d'une forêt. On peut en voir aujourd'hui encore dans la forêt de Fontainebleau, près de Paris.
 
  
 
Des dessins étranges décorent les roches, des spirales mystiques, comme des coquilles d'escargots géantes, autant d'images de l'ouroboros, le serpent qui se mord la queue symbolisant l'énergie de l'univers.
 
 
 
Dans la grotte, les autres initiés entourent le myste. Ils dansent autour de lui et chantent de très vieilles mélodies venues du fond des âges. Ces chants et ces danses ont pour but de sensibiliser le myste à l'autre monde. Puis, tous ensemble, ils prennent un bain rituel dans une source sacrée choisie à cause de ses propriétés permettant de laver le corps de tout ce qui pourrait l'empêcher d'établir le contact avec le monde de l'esprit.
 
 
 
Après cela, qui prend parfois plusieurs jours, le myste, habillé de neuf, commence le parcours de la mort, sous la conduite des guides. Il ne s'agit pas seulement d'un parcours symbolique mais d'un itinéraire initiatique car les figures rencontrées sur le chemin sont des charges énergétiques.
 
  
 
Le futur initié franchit d'abord l'eau et lorsque le myste arrive sur l'autre rive, c'est la nuit. Il a franchi les frontières d'un monde vivant. C'est ensuite la veillée nocturne solitaire dans l'obscurité. Le silence est total. La nuit est tout à fait noire. On s'imagine à l'origine du monde.
 
 
 
 
 
Au bout de quelques heures, le postulant reçoit des instructions:
 
 
"écouter et se taire"
 
Soudain des chants funèbres s'élèvent et enveloppent l'assistance.

Ainsi, comme nous venons de le voir, le postulant est pris en main par les sages qui l'ont jugé digne et la cérémonie a commencé: passage de l'eau, purification, apprentissage de l'éternité... Cette cérémonie peut durer plusieurs jours et elle est extrêmement éprouvante.

Le jour va se lever: le myste va devenir un initié: il va naître à sa nouvelle et véritable vie. La musique devient joyeuse: une lumière aveuglante jaillit. L'initié touche presque du doigt la vie éternelle...
 
 
 
 

Etre vraiment initié, cela veut dire que l'on s'est confronté à nos obscurités: on ne se laisse pas emporter par ses émotions, ses passions ou par ses colères. Les alchimistes appellent cela transmuer le plomb de sa psyché en or. Lorsque l'on atteint cet état, on devient le maître de ses métamorphoses au lieu de les subir comme tout un chacun.
 
 
        
L'initié relativise les choses parce qu'il sait que nous ne sommes sur la terre que pour un bref passage et qu'il est dommage de partir sans avoir rempli la tâche pour laquelle nous avons été envoyés.
 
 
 
 
 

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(2 recommendations so far) Message 8 of 13 in Discussion 
From: MSN NicknameAlatariel_3Sent: 2/25/2005 8:00 PM
 
 
 
Les druides étaient d'excellents herboristes qui connaissaient les propriétés occultes des plantes.  

 
La nature fournit des éléments magiques: par exemple le houx, la verveine, le plantain, l'aubépine, le céleri..., à condition que leur cueillette s'effectue dans de bonnes conditions et suivant un rituel précis.
 

    

 

Les druides n'avaient rien de plus sacré que le gui et l'arbre qui le porte, supposant toujours que cet arbre est un chêne. Ils choisissent des forêts de chênes pour leur cérémonie et leur rite comporte toujours une branche de cet arbre.

 
 
 
 
Toutefois le gui est rare et quand on le trouve on le cueille le sixième jour de la lune: ce jour est choisi parce que la lune a déjà une force considérable sans être au milieu de sa course.
 
 
 
 
 
Ils appellent le gui par un nom sacerdotal qui signifie "remède universel". Vêtu d'une robe blanche, le prêtre monte à l'arbre et coupe avec une faucille d'or le gui qui est recueilli dans un linge blanc.
 
 
   
 
 
Nous savons que le gui était l'emblème de la Connaissance et était désigné par le peuple gaulois comme "panacée". Astralement, le gui est signé du soleil et de la lune: sa touffe tend à s'épanouir en sphère parfaite. La blancheur translucide de ses perles, gonflées de suc, sa coloration témoigne de cette double influence. 
 
 
    
 
 
Le vin n'était utilisé en principe que pour certains rites religieux: la préparation était tenue secrète sans doute pour la raison que les druides savaient à quels abus funestes conduirait sa divulgation...
Du gui comme sujet et de la vigne comme moyen, les druides extrayaient les deux substances complémentaires de leur mercure végétal. Car il existe pour chaque règne un réceptacle du feu et dans le règne végétal le sujet le plus particulièrement apte à condenser le feu est le gui cueilli sur le chêne. 
 
               
 
Les druides étaient passés maîtres dans l'art de préparer des philtres et des élixirs. Ils pratiquaient aussi la cure de sommeil. Lorsqu'un individu était psychiquement épuisé, pour des raisons nerveuses ou sentimentales, ou lorsque l'individu était passé par des épreuves telle une initiation, les druides lui faisaient boire une boisson d'oubli, mélange de liqueurs diverses, de sucs de plantes et de pollens de fleurs, dont la recette s'est apparemment perdue... Cette boisson, bue dans un vase d'or ou d'argent, était d'autant plus efficace qu'on la prenait à certaines périodes de l'année, au début des saisons lorsque la nature change d'aspect. 
 
 
  
 
Les songes permettent de remonter aux sources de l'existence. Les Celtes y découvraient, enfouis dans une très lointaine mémoire, des souvenirs très précis de leurs vies antérieures.  En effet la tradition primordiale les incitait à croire en la réincarnation. C'est dans leur sommeil que les Celtes retrouvaient leurs origines biologiques et cosmiques.
 
 
 
 
 
 

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 Message 9 of 13 in Discussion 
From: MSN NicknameBipbiplasorcière2Sent: 2/26/2005 9:37 PM
Bonjour, je viens de m'inscrire car le peu que j'ai vu sur ce site me passionne.
Je sens que je vais découvrir et partager bien des choses !
A très bientôt
 

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 Message 10 of 13 in Discussion 
From: MSN NicknameDana_9_Sent: 3/1/2005 7:16 PM
 
Nombre d'auteurs font allusion à cette "herbe sans  racines" ou croissant sans le secours du sol qui  pourrait valoir au gui le nom de "rameau d'or".

Le gui, le chêne et le rocher sont trois symboles étroitement associés par les druides.
 
 
 
 
Cueilli au solstice d'hiver, le gui de chêne était traité au cours du printemps suivant. Une partie de l'oeuvre consistait à condenser une certaine énergie vivante dans une substance que des purifications minutieuses rendaient apte à ce rôle de support. En effet, le nom de Médecine universelle, donné en Gaule au gui est le même qu'emploient les hermétistes pour désigner leur élixir parfait.
 
 

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 Message 11 of 13 in Discussion 
From: MSN NicknameAmeorixSent: 3/1/2005 10:57 PM
 
Le plus grand de tous les héros celtiques, Lug, "l'enfant prodigieux, maître en tous les arts", était un Tuatha Dé Danann. Il ne fut pas seulement le héros de la terre d'Irlande, mais celui de toute la Celtie et particulièrement de la Gaule. Lug fut en effet le patron de Lugdunum (Lyon) mais aussi de Lugano (Suisse)... De nos jours encore, des milliers de localités, de la plus haute ancienneté, portent le nom du héros, de l'Oural aux colonnes d'Hercule.
 
     
 
Lug, le Celte par excellence, est à l'Occident ce que Ptah, Prométhée et Apollon sont à l'Egypte et à la Grèce. Les hermétistes nous disent que les légendes celtes ont une signification symbolique.
 
La religion celtique comprenait deux niveaux, le niveau ésotérique et le niveau populaire, comme la plupart des religions anciennes. Le niveau inférieur était une mythologie polythéiste. Le niveau supérieur comprenait une métaphysique.

César nous décrit le panthéon celtique et nous apprend que les Gaulois croyaient descendre de Dis Pater.
 
    


Qui était Dis Pater?

Il était Dieu inconnaissable, innommable.        
 
 
Mais les Celtes non initiés lui donnaient des noms: Taranis, Teutatès Bélinus...
 
 
 
Le Dis Pater, dieu unique, est pourtant une trinité représentée avec une tête triple car trois manifestations primitives marquent l'activité divine.
 
 
 
        
 
Dis Pater avait une compagne: la Déesse-Mère. Les tribus celtiques la nommaient Dé-meter (la Terre-Mère), Karidwen, Dana ou Ana... Le mot celtique dan entre dans la composition des principaux noms aryens, scandinaves... Les Judéo-chrétiens nomment Anne la mère de la Vierge, en hommage inconscient à Dana, la mère des dieux celtiques. Karidwen est la Nature, l'Oeuvre de Dieu. Et c'est parce que le Monde matériel est imparfait, périssable que la Tradition celtique l'a symbolisé par un objet inerte: le chaudron ou l'amphore que Karidwen porte en ses bras.
 
  
 
Le mythe du serpent-initiateur (le serpent à tête de bélier) est associé aux dieux celtes. Sur le célèbre vase celtique de Gundestrup (musée de Copenhague), le dieu Cernunnos tient un serpent à tête de bélier.
 
 
  
 
 
Symboliquement, les druides, d'après le Barddas, imaginent trois cercles de vie:

* l'abred, cercle intérieur où est le germe de toute chose;
* le gwenved, cercle du centre, la béatitude;
* le keugant, cercle extérieur où se trouve Dieu tout seul.
 
 
  
 

Les druides des Gaules croyaient en un autre Monde, orbis alius, et à une métempsychose privilégiée pour les héros.
 
 
 
 
Les vrais druides officiaient en pleine nature dans les bois et plus précisément au pied du roi des arbres d'Occident: le chêne. Leur religion était universelle et on l'enseignait de la Gaule aux Indes. Le véritable enseignement druidique était, assure Pythagore le plus savant du monde.
 
 

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 Message 12 of 13 in Discussion 
From: MSN NicknameRamanaya1Sent: 3/8/2005 10:36 PM
 
L'histoire de nos ancêtres est à peu près inconnue car on lui a substitué celle des peuples du Proche-Orient. Le plus grand "best seller" de tous les temps est la Bible qui fut tirée à des milliards d'exemplaires.
 
 
 
Mais nous ignorons tout des Gaulois, des dolmens et des pyramides celtiques. L'histoire des Celtes est approximativement connue par d'anciens manuscrits irlandais et gallois dont il n'existe malheureusement pas de traduction en français. 
 
 
 
 
 
Cette histoire des peuples d'Occident se serait aussi réalisée à partir de migrations. Un groupe conscient, celui de Ram, résolut de s'expatrier pour sauvegarder la connaissance transmise par l'élite. Ram avait donné rendez-vous à ses partisans dans la plaine du Hanovre, au nord de la forêt de Teutoburg à l'Equinoxe de Printemps. Davantage exode qu'expédition guerrière, ce grand rameau des Celtes émigra aux Indes selon un trajet bien connu où se situent dolmens, menhirs et pyramides.
 
 
 
 
 
Les seules archives anciennes de cette saga se trouvent chez les Indo-Européens. Ce sont les Védas. Les Védas hindous sont plus anciens que les Eddas scandinaves. Les Eddas ou livres sacrés des peuples scandinaves sont certainement très vieux, mais nous n'en possédons que des retranscriptions dont la plus ancienne ne remonte qu'à 1643. 
 
 
 
 
Dans les Védas, seul le Rig-Véda est très ancien: il donne un enseignement sur la cosmogonie et le culte des Aryens, sur la dam (dame, femme) dont le rôle fut éminent chez tous les Celtes, sur le sôma ou breuvage d'initiation, analogue à l'hydromel gaulois et sur une mythologie qui servit d'archétype à la plupart des mythologies européennes.
 
 
       
 

Les Brahmanes donnent à Ram l'Occident pour patrie. Ram marcha à la tête de ses effectifs, vers ce qui devait s'appeler plus tard la Perse: il créa l'empire d'Iram, l'Iran actuel. Il prit alors le titre de Schid (Sidi, c'est-à-dire Seigneur). 
 
 
 
Ce fait est conservé dans l'Avesta, première langue indo-européenne et racine du sanscrit. Le "Ramayana" relate les exploits de Ram devenu Rama, chef d'une migration gigantesque, venu de l'Europe occidentale. Ce héros celtique était le cinquante-cinquième monarque solaire des Indes. 
 
 
 
 
 
C'est à Apollonios de Tyane, le thaumaturge néo-pythagoricien que l'on doit les principaux renseignements sur la religion de l'Inde. Sur la doctrine de la métempsychose, Apollonios a été renseigné directement par les Brahmanes qui, tous comme les druides, portaient des robes blanches de lin. 
 

 

Les Védas sont rédigés en sanscrit, langue mère de tous les idiomes de la famille indo-européenne, langue universelle.  Ils remontent, estime-t-on, à 4000 ans... Les grammairiens jugent le sanscrit comme étant la langue la plus parfaite, surtout en raison de sa résonance avec l'idée.

 
 
Si le celte s'apparente au sanscrit (A. Pictet. De l'affinité des langues celtiques avec le Sanscrit: les origines indo-européennes ou les Aryas primitifs. Paris, 1863.), que conclure, sinon que la doctrine du verbe faisant naître les choses à la vie est la concrétisation d'un fait mental accompli à l'aurore des temps. Selon Diodore de Sicile, les druides connaissaient le pouvoir des ondes et l'utilisaient aussi dans leur verbe.
 
    
 

Les druides n'ont pas laissé d'enseignement écrit. Le celtisme n'est pas une religion du Livre car le savoir religieux se transmettait oralement.
 

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 Message 13 of 13 in Discussion 
From: MSN NicknamemariemadeleineSent: 1/14/2009 9:54 PM

 

 

 
 
 
 

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