|
|
Reply
| |
Y a t-il donc un évangile aussi, de Jean le Baptiste??? |
|
First
Previous
2-6 of 6
Next
Last
|
|
Reply
| |
Jean le Baptiste n'a pas écrit d'évangile mais Luc nous dit qu'il annonçait la Bonne Nouvelle. (Luc 3, 18) Jean-Baptiste est appelé maître. Des juifs donnent à Jean-Baptiste le qualificatif de rabbi. (Jn 3,26). Jésus et Jean-Baptiste, au dire du Nouveau Testament, se connaissaient très bien. Jésus est aussi appelé Maître: Il enseigne, il est vrai, avec autorité; Il détient le pouvoir. Jean-Baptiste et Jésus ont eu un temps le même enseignement. "Convertissez-vous: Le règne des cieux s'est approché " (Mt 3, 2; 4, 17) Il faut parler de la place que prend dans leur école le désert et le baptême. Là s'origine pour le christianisme la spiritualité du désert et le sens spirituel de sa traversée; sans oublier le symbolisme de la purification du baptême. Depuis la fameuse découverte des manuscrits et des sites de Qumran, on sait que le maître de justice a une mission exemplaire: tout à la fois prêtre, connaissant les Écritures, révélant les mystères divins, prophète acheminant au salut, chef et père de la communauté... La relation maître-disciple est un élément fondateur et vital des mouvements religieux. Qumran a duré de 150 avant J.-C. à 68 après. Mais les rapports entre le Maître de justice, Jean et Jésus restent de toutes manières difficiles à préciser. Les disciples du Christ baptiseront pour signifier l'accueil de l'Evangile: toute cette démarche conversion-baptême est motivée par l'imminence du Royaume. La parole des prophètes est réalisée: laquelle est essentiellement Jésus, le Chemin, la Vérité et la Vie. Le Règne est une dimension nouvelle, de l'ordre du coeur. Le terme "Règne" exprime symboliquement le désir de l'homme de la présence de Dieu rencontrée. Il se produit que notre temps ressent en effet le besoin de maîtres. Où situer le vide de l'Occident, son désarroi? La chrétienté ne révèle-t-elle pas l'inquiétude et quelquefois la superficialité? La foule, sur terre, n'a jamais été jusqu'au bout de la démarche évangélique... Ce que nous avons dit de Jean-Baptiste et de Jésus, comme maître, pèse de son poids. Le terme "disciples" est non moins important que celui de "maître" dans le Nouveau Testament. Les baptisés dans leur grande majorité souffrent d'un manque d'accompagnement. Le Christ est le seul maître. Encore faut-il que chaque chrétien puisse avoir conscience de ce lien: le peut-il sans cette relation maître-disciple, sans avoir été initié? Source: Revue Carmel. L'Evangile de Jean-Baptiste., 4e trimestre 1980, no 508 |
|
Reply
| |
C'est toi, Jean, que nous reconnaissons comme un nouveau Moïse, car tu as vu Dieu, non plus en symbole, mais en toute clarté. C'est toi que nous regardons comme un nouveau Josué : tu n'as pas passé le Jourdain d'une rive à l'autre, mais, avec l'eau du Jourdain, tu as fait passer les hommes d'un monde à l'autre�? C'est toi le nouveau Samuel qui n'as pas donné l'onction à David, mais qui as baptisé le Fils de David. C'est toi le nouveau David, qui n'as pas été persécuté par le mauvais roi Saül, mais qui as été tué par Hérode. C'est toi le nouvel Elie, nourri au désert non de pain par un corbeau, mais de sauterelles et de miel par Dieu. C'est toi le nouvel Isaïe qui n'as pas dit : « Voici qu'une vierge va concevoir et enfanter » (7,14), mais qui as proclamé devant tous : « Voici qu'elle a enfanté l'Agneau de Dieu qui porte le péché du monde » (Jn 1,29) Bienheureux es-tu, Jean, élu de Dieu, toi qui as posé la main sur ton Maître, toi qui as saisi dans tes mains la flamme dont l'éclat fait trembler les anges ! Etoile du matin, tu as montré au monde le Matin véritable ; aube joyeuse, tu as manifesté le jour de gloire ; lampe étincelante, tu as désigné la Lumière sans pareille ! Messager de la grande réconciliation du Père, l'archange Gabriel a été envoyé devant toi pour t'annoncer à Zacharie, comme un fruit bien au-delà de son attente�? Le plus grand parmi les fils des hommes (Mt 11,11), tu viens au-devant de l'Emmanuel, de celui qui dépasse toute créature ; premier-né d'Elisabeth, tu précèdes le Premier-Né de toute la création ! |
|
Reply
| |
Les deux saints Jean
Bien que l'été soit généralement considéré comme une saison joyeuse et l'hiver comme une saison triste, par là même que le premier représente en quelque sorte le triomphe de la lumière et le second celui de l'obscurité, les deux solstices correspondants n'ent ont pas moins, en réalité, un caractère exactement opposé à celui-là. Il peut sembler qu'il y ait là un paradoxe assez étrange, et pourtant il est bien facile de comprendre qu'il en soit ainsi dès lors qu'on a quelque connaissance des données traditionnelles sur la marche du cycle annuel. En effet, ce qui a atteint son maximum ne peut plus que décroître, et ce qui est parvenu à son minimum ne peut au contraire que commencer aussitôt à croître; c'est pourquoi le solstice d'été marque le début de la moitié descendante de l'année, et le solstice d'hiver, inversement, celui de sa moitié ascendante; et c'est aussi ce qui explique, au point de vue de sa signification cosmique, cette parole de saint Jean-Baptiste, dont la naissance coïncide avec le solstice d'été: "Il faut qu'il croisse (le Christ né au solstice d'hiver) et que je diminue." Rappelons aussi la représentation équivalente à celle des deux visages de Janus... Source: Extrait d'un article de René Guénon : A propos des deux saints Jean, repris dans Symboles de la science sacrée. Paris: Gallimard, 1962. 437 p. Extrait pp. 232 - 233. |
|
First
Previous
2-6 of 6
Next
Last
|
|
|