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General : 4. Grèce antique (1)
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 Message 1 of 16 in Discussion 
From: MSN Nicknamemariemadeleine  (Original Message)Sent: 1/26/2004 9:54 PM
 
 
 
 
Le monde hellénique s'est constitué de différents peuples qui ont occupé les terres en bordure de la mer Egée
et de nombreuses îles.
Pourtant, dès la période archaïque, au VIIIe siècle av. J.-C., les Grecs avaient les mêmes dieux et, d'une cité à l'autre, ils les honoraient de la même façon. Au-delà du patriotisme ressenti pour la cité natale ou d'adoption, la religion était le plus solide des liens.
Le centre de la famille et de la cité était le foyer où brûlait le feu sacré.
La flamme toujours entretenue dans le foyer de la maison était comme l'âme de la famille.      

Chaque cité adorait tout spécialement la divinité qui l'avait fondée et qui la protégeait. Les manifestations du culte sont des prières, des offrandes, des sacrifices. Mais la religion n'est pas seulement l'affaire de la famille et de la cité. Des Grecs venus de toutes les cités s'assemblent en des hauts lieux: Delphes, Olympie, Délos, Epidaure, Corinthe, où sont construits des sanctuaires. Parfois, de grands jeux s'y célèbrent: les fidèles font offrande aux dieux de leur force et de leur talent dans des concours qui illustrent le nom de leur cité. Les Grecs se retrouvent autour des grands sanctuaires soit pour honorer leurs dieux, soit pour consulter leurs volontés. Delphes est le lieu de l'oracle le plus fréquenté: Apollon y répond par l'intermédiaire de la Pythie.

 

Dans le sanctuaire d'Eleusis, près d'Athènes, les enseignements étaient révélés dans le plus grand secret: c'est pourquoi on leur attribua le nom de "Mystères".

 

Les récits légendaires expliquent l'origine du monde, des dieux et des hommes, et fournissent aux artistes l'essentiel de leur inspiration. La sculpture grecque, conçue surtout pour les temples, devait être digne des dieux. Les artistes et artisans avaient la passion d'imposer un ordre à toute masse de matière informe. Le sens de la mesure qu'ils apportaient à cette tâche fait que leurs créations ont les qualités d'équilibre et de perfection qui ont défini le classicisme grec.

 

L'Acropole, enceinte sacrée élevée à la gloire des dieux au temps de Périclès, a donné à Athènes le prestige artistique d'une véritable capitale.

 

Bénie des dieux, la civilisation hellénistique a unifié le monde antique en Méditerranée orientale. Sa puissance est telle qu'elle s'impose au conquérant romain qui l'adopte. Peut-on ainsi expliquer le "miracle grec"?

 

 



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(1 recommendation so far) Message 15 of 16 in Discussion 
From: MSN NicknameMyrina_Sent: 9/29/2004 7:48 PM
 
 
 
 
 
Le texte le plus ancien qui tente de montrer comment le monde s'est organisé est celui d'Hésiode qui vivait au VIIIe siècle avant J.-C.
 
 
  
 
L'ouvrage le plus connu, capital, est la célèbre Théogonie, dans laquelle Hésiode essaie d'exposer la naissance de l'univers. Cette théogonie semble mettre en forme les traditions antiques qui jusque-là se transmettaient d'une manière orale. On y trouve un certain nombre d'allusions à la notion de cycles et de l'évolution cyclique de l'humanité, des âges successifs qu'a connus la création. En Occident, Hésiode est le premier à écrire sur ces différentes théories.
 
 
Les cycles sont habituellement représentés par des cercles concentriques, sous la forme d'une spirale. La tradition hindoue fait allusion au cycle d'humanité actuel de 64 800 ans.

 

Pour lui, au commencement était le chaos. Hésiode explique comment il envisage ce chaos. Ce n'est pas le néant, c'est L'Etre avec un E majuscule, par Essence, où il n'y a rien qu'espace étendue pure, infini sans limite...

De ce texte d'Hésiode ressort une idée métaphysique précieuse qui sera à l'origine de tous les systèmes métaphysiques qui verront le jour après lui. Dans ce principe tout est inclus, mais la création n'est pas encore faite.

De cet Etre principe, chaos primordial, se manifeste, et c'est la première manifestation, l'équivalent du fiat-lux: Gaïa la déesse, dont on trouvera plus tard le nom transposé, mais c'est le même, Géa ou Gê, qui représente non pas la terre, mais la Matière universelle de laquelle tout va découler. C'est une émanation de cet Etre suprême, une base simple, une potentialité.

   

Hésiode souligne les différentes étapes cycliques de Gaia qui fait encore partie intégrante de l'Etre suprême. Le positif et le négatif sont encore indifférenciés, absolument androgynes. C'est l'équivalent de la phase de la Genèse où, à côté de Dieu, le principe, qui n'avait encore rien créé, il y avait les Eaux primordiales qui étaient à côté de lui et en lui, et qui n'étaient pas encore extériorisées.

   

Les Grecs ont été parmi ceux qui ont bien compris que la mer, l'élément eau, était intimement lié à la terre, à la Terre Mère, à Gaïa. La science considère maintenant que la vie la plus primitive est apparue sur la terre au fond des océans. Les Grecs qualifiaient l'océan de père des choses, manière poétique de transcrire une affirmation scientifique.

 

 

Puis au deuxième stade, émané directement de cette Gaia, surgit la première création: Ouranos qui deviendra dans la mythologie classique la représentation du ciel. Dans le texte d'Hésiode, les deux termes d'Ouranos et de Gé sont continuellement associés et cela donne R.N.G. On remarque également la racine Our rencontrée en Assyrie.

D'Ouranos et de Gaia, dualité positif négatif, attraction répulsion, division organique de l'univers, va naître un troisième personnage, de telle sorte qu'ils formeront une véritable triade.

 

Ce troisième personnage est Eros. Dans le texte d'Hésiode, cela est bien souligné, Eros n'est pas l'amour manifesté, mais le principe même de l'Amour. On peut remarquer une similitude linguistique d'Eros avec Aor.

  

La différence entre Gaia et Rhéa est subtile. En premier lieu se trouve Gaia, la Matière universelle qui était à côté de Dieu avant même la création, avant le "fiat lux". En second lieu, apparaît Rhéa-Cybèle, la Terre Mère, type même de la déesse-mère antique, qui deviendra la "Mère des dieux". Chacune est éternellement vierge, éternellement mère de l'ensemble de la création.

 

 


La Grèce est inconstestablement un noyau qui a condensé et écrit un certain nombre de traditions qui viennent de la Thrace, de la mer Noire, du Pont-Euxin, de la Crète, de l'Egypte, de l'Asie mineure... Les noms des dieux sont là comme des témoins de connaissances plus anciennes.

Ganymède, l'homme du Verseau, est donné dans la mythologie grecque comme devant verser son urne qui contient l'ambroisie. Ganymède signifie : "celui qui conduit cers la Connaissance": dans ce nom, on trouve les deux consonnes du mot Agni et de gnose, gnosis en grec. C'est la promesse de la révélation qui viendra avec le nouveau cycle.

 

 

 


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 Message 16 of 16 in Discussion 
From: MSN NicknamemariemadeleineSent: 1/14/2009 10:36 PM