La quête du Graal a inspiré de nombreux auteurs depuis plusieurs siècles surtout au cours du Moyen Âge, donnant naissance à un grand nombre de légendes.

 

 

Les histoires mettant en scène le Graal vont dans de multiples directions. Dans les années 1980, Michael Baigent et Richard Leigh donnent une interprétation allégorique toute personnelle du Graal dans leur essai L'Énigme sacrée. Selon eux, le Graal serait une métaphore pour désigner une descendance cachée qu'aurait eu Jésus, du fait d'une supposée union avec Marie-Madeleine. Saint-Graal serait en l'occurrence une déformation de Sangréal signifiant "sang royal", dans le sens de "lignée royale". Ce pourrait être aussi, par métonymie, Marie-Madeleine elle-même en sa qualité de "porteuse" de cette descendance.

 

 

Cette interprétation très romanesque reprise par le Da Vinci Code a suscité beaucoup d'intérêt.

Le risque de désinformation:

Parmi les dizaines de millions de lecteurs du roman, beaucoup ne vont pas faire la part des choses et il est important de ne pas tomber dans un contre-Evangile. Il faut prendre le livre de Dan Brown comme un roman passionnant, mais pour ce qui est de la théorie évoquée on ne peut la prendre pour argent comptant car il n'existe aucune preuve irréfutable qui la supporte. De ce fait, on peut se demander si l'ampleur de la polémique ne peut pas engendrer un courant de croyance qui dépasserait largement la portée du roman.

 

 

Bien des gens semblent encore aujourd'hui mobilisés par cette recherche du sacré. Cependant beaucoup semblent adhérer à cette thèse faisant passer le Christ Jésus pour un simple mortel, ce qui permet de rabaisser un Être christique à notre niveau de compréhension.

 

 

Il faut essayer de comprendre qu'il s'agit du Christ, le Fils: c'est un Être divin qui n'appartient pas à notre système d'évolution, comme le mentionne le prologue de l'Evangile de Jean. Il y a deux mille ans environ, Christ est descendu de la sphère solaire sur la Terre pour entrer dans un corps humain. C'est la seule fois de son existence cosmique que le Verbe s'est fait chair et a habité parmi nous.(1)

 

L'association de Montségur (bastion cathare) au Graal est en fait due à une confusion étymologique : Dans son Parzival, Wolfram von Eschenbach place le château du roi Pellès sur le Munsalwäsche, et les allemands croyaient à tort que Montségur en était la signification et le lieu. La traduction précise de Munsalwäsche est Mont du Salut, et non "Montségur".

 

 

 

Références:

(1)  Pierre Lassalle. Initiés et mystères.  Boucherville: Editions de Mortagne, 1997.

http://www.prieure-de-sion.info/revelations.php

http://www.davinci-codex.com/actu/-Jesus-et-Marie-Madeleine-.html

 

 

 

 

 

     

Otto Wilhelm Rahn (1904-1939)

Il y a eu beaucoup de spéculation autour d'Otto Rahn et de sa recherche. Le conte germanique médiéval de Parzival, rétabli dans les années 1800 par les opéras mystiques populaires de Wagner, inspira Otto Rahn dans sa recherche. Il a rassemblé une série d'indices glanés d'une étude historique des Cathares et de la poésie de Wolfram von Eschenbach, un chevalier templier du treizième siècle.

 

 

Conduit par son intérêt profond pour les légendes des Cathares et du Graal, Rahn a parcouru la France, l'Espagne, l'Italie et la Suisse de 1928 à 1932. Durant l'été 1929, Otto Rahn a visité la région du Languedoc de la France méridionale. Il a exploré le temple-forteresse ruiné des Cathares de Montségur aussi bien que les grottes environnantes de la montagne.

 

Dans le Languedoc, la ville de Carcassonne, la montagne sainte de Montségur et l'église de Rennes-le-Château sont des endroits reliés au savoir des Cathares et c'est là que toutes les légendes du saint Graal semblent converger.

 

La possession du Graal a toujours été le rêve des Ordres chevaleresques. Les chevaliers de la table ronde du Roi Arthur, les Templiers, et même les chevaliers Teutoniques ont cherché le vase mystique. Mais Otto Rahn a cru qu'il pourrait triompher là où les siècles de recherches avaient échoué.

 

 

Il avait étudié la géométrie sacrée de Montségur, ses orientations au lever de soleil et son rapport avec d'autres endroits sacrés, et avait découvert sous terre des passages secrets, où il avait pressenti que le trésor était caché. Lors de réunions avec des gens du pays (on dit qu'il parlait la langue locale, le Provençal, couramment) Otto Rahn recueillit tout sur le sujet des Cathares et du Graal.

 

 

 

Profondément dans les grottes de Sabarthez, Rahn trouva des chambres aux murs couverts de symboles caractéristiques des chevaliers templiers, à côté des emblèmes des Cathares.

 

 

 

Ceci tend à confirmer l'hypothèse d'historiens mystiques: les chevaliers Templiers et les Cathares auraient été étroitement associés. Une image intrigante qui avait été découpée dans le mur en pierre d'une grotte était clairement un schéma d'une lance. Cette description suggère immédiatement la lance de Longin.  

Ses ouvrages:  La croisade contre le Graal et la Cour de Lucifer sont pleins de perspicacités et de liens historiques importants.

 

    

Je suis moi même issue de cette belle région...

Otto Rahn était missionné par le Reich et cherchait le Vrill (force de l'univers permettant l'anti gravitation, il paraît d'ailleurs que les Allemands avaient des "Haunebus", vaisseaux spatiaux...) Il s'est soi disant "suicidé" à un moment de désaccord éthique important avec le Reich dans lequel il occupait une fonction dans l'armée SS.

Quel était donc ce secret tant jalousé des cathares et qui leur a valu une si douloureuse extermination?

Blanche de Castille les désignait par "caput dragonis" lorsqu'elle décida leur condamnation....

Les Templiers qui apparemment les protégeaient dans un premier temps les auraient ils lachés ensuite pour finir eux mêmes un peu plus tard sur le bûcher?

Quoi qu'il en soit une partie essentielle de notre histoire est inconnue et l'autorité catholique romaine a muselé depuis des siècles la vérité, tellement que même actuellement nous  n'arrivons pas à la décrypter...

Il faut en déduire que cela aurait empêché son règne et que le contenu de cette vérité devait être oh combien juste!

 Transmutation de l'être et de la matière? D'où l'intervention et ses effets physico chimiques de l'énergie christique (de par les cycles de l'univers et de la rotation tous les 26000 ans de notre voie lactée par rapport à Alcyone, un alignement particulier permet la réception d'une énergie photonique de conscience élevée...)

Il n' y a qu'à étudier la civilisation occitanne à cette époque où humanisme et liberté, égalité de la femme entre autres régnaient...

Espérons que nous sommes proches -enfin- de sortir des limbes.

Ils disaient que "refleurirai le laurier" et d'après leur date annoncée cela correspond à notre époque!

 

 

 

De : BAYA  (message 10)

 

À mon avis l'énergie christique est en relation avec une qualité d'éveil maximal de la conscience qui amène à se renier soi-même pour accomplir la Volonté du Tout. Cette Volonté du Tout est l'Unité, la Cohésion et l'Intégration  de toutes choses. Accomplir cette Volonté exige énormément de Force et de Sagesse dans l'action. En vérité, de très rares Initiés développent cette Force et parviennent à cette Sagesse dans leurs accomplissements.

 

  

La Quête du Graal inaccessible, symbolise au plan mystique qui est essentiellement le sien, l'aventure spirituelle et l'exigence d'intériorité, qui seule peut ouvrir la porte de la Jérusalem céleste où resplendit le divin calice. Il est tout près et on ne le voit pas. C'est le drame de l'aveuglement devant les réalités spirituelles, d'autant plus intense qu'on croit plus sincèrement les rechercher.