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coin culture : Victor Hugo
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 Message 1 of 2 in Discussion 
From: MSN NicknameJacotte_33  (Original Message)Sent: 5/26/2004 4:55 AM
VICTOR HUGO

Ecrivain et poète français
Né à Besançon le 26 février 1802
Décédé à Paris le 22 mai 1885


«Je suis un homme qui pense à autre chose.»


Alors que son père, général napoléonien, est très absent, Victor Hugo et son frère sont élevés par leur mère qui leur offre une jeunesse heureuse et érudite. Le cadet fait preuve, très tôt, d'une personnalité forte. Contre l'avis de tous, il épouse une amie d'enfance, Adèle Foucher, dont il aura quatre enfants. Sa vie longue et riche sera partagée entre ses nombreux exils à Bruxelles, Jersey et Guernesey, des drames (la mort de sa fille Léopoldine en 1843), des scandales familiaux et des prises de position contre la société qui l'entoure : peine de mort, ordre moral et religieux. Poète romantique, dramaturge en rupture avec les codes classiques, et auteur de romans mythiques, 'Les Misérables', 'Notre-Dame de Paris', Victor Hugo a connu la gloire populaire et la reconnaissance de ses pairs. Il repose au Panthéon depuis 1885.

SES ANECDOTES

> Protection naturelle
Jamais malade, Hugo était toutefois sensible de la gorge. Il laissa pousser sa barbe parce qu'un ami lui avait dit qu'il n'y avait pas de meilleure protection contre le froid.

> Souvenirs d'enfance
Enfant, sur le trajet d'un voyage en Espagne avec sa mère, il traversa deux villages dont l'un s'appelait Hernani et l'autre Torrequamada.


SES CITATIONS

> Le fond, c'est la forme.
Utilité du beau Proses philosophiques de 1860-65

> C'est une erreur de croire qu'une idée peut être rendue de plusieurs façons différentes.
Utilité du beau Proses philosophiques de 1860-65

> Une idée n'a qu'une expression. C'est cette expression là que le génie trouve.
Utilité du beau Proses philosophiques de 1860-65




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Reply
 Message 2 of 2 in Discussion 
From: MSN NicknameJacotte_33Sent: 5/26/2004 5:09 AM
tant de poèmes... certains tristes, d'autres heureux
 
Où vont tous ces enfants ...
...
Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?
Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ?
Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?
Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules
Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement
Dans la même prison le même mouvement.
Accroupis sous les dents d'une machine sombre,
Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,
Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,
Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer.
Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue.
Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue.
Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las.
Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas !
Ils semblent dire à Dieu: - Petits comme nous sommes,
Notre père, voyez ce que nous font les hommes !
Ô servitude infâme imposée à l'enfant !
Rachitisme ! travail dont le souffle étouffant
Défait ce qu'a fait Dieu ; qui tue, oeuvre insensée,
La beauté sur les fronts, dans les coeurs la pensée,
Et qui ferait - c'est là son fruit le plus certain ! -
D'Apollon un bossu, de Voltaire un crétin !
Travail mauvais qui prend l'âge tendre en sa serre,
Qui produit la richesse en créant la misère,
Qui se sert d'un enfant ainsi que d'un outil !
Progrès dont on demande : Où va-t-il ? que veut-il ?
Qui brise la jeunesse en fleur ! qui donne, en somme,
Une âme à la machine et la retire à l'homme !
Que ce travail, haï des mères, soit maudit !
Maudit comme le vice où l'on s'abâtardit,
Maudit comme l'opprobre et comme le blasphème !
Ô Dieu ! qu'il soit maudit au nom du travail même,
Au nom du vrai travail, sain, fécond, généreux,
Qui fait le peuple libre et qui rend l'homme heureux !
            Victor Hugo
Printemps
C'est la jeunesse et le matin.
Vois donc, ô ma belle farouche,
Partout des perles : dans le thym,
Dans les roses, et dans ta bouche.
L'infini n'a rien d'effrayant ;
L'azur sourit à la chaumière
Et la terre est heureuse, ayant
Confiance dans la lumière.
Quand le soir vient, le soir profond,
Les fleurs se ferment sous les branches ;
Ces petites âmes s'en vont
Au fond de leurs alcôves blanches.
Elles s'endorment, et la nuit
A beau tomber noire et glacée,
Tout ce monde des fleurs qui luit
Et qui ne vit que de rosée,
L'oeillet, le jasmin, le genêt,
Le trèfle incarnat qu'avril dore,
Est tranquille, car il connaît
L'exactitude de l'aurore.
        Victor Hugo