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General : Arts martiaux  
     
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 Message 1 of 2 in Discussion 
From: MSN Nicknamemariemadeleine  (Original Message)Sent: 10/3/2004 9:27 PM
De : <NOBR>Surnom MSNCobal-</NOBR>  (Message d'origine) Envoyé : 29/08/2004 17:52
Bonjour,
Un petit texte sur les arts martiaux comme voie spirituelle...

Mikkyo, l'ésotérisme du Budo

par Michel Coquet

Trouvé sur le site : http://www.etik.asso.fr/

 "Lorsque j'ai écrit mon premier ouvrage de vulgarisation sur l'esprit des arts martiaux, je l'ai tout naturellement intitulé " Budo ésotérique ". A l'époque, de nombreux pratiquants occidentaux n'ont pas manqué de mettre en doute l'existence d'un ésotérisme au cœur du Budo. Aujourd'hui les choses ont bien changé et les secrets des moines Shaolin rivalisent avec les pouvoirs mystérieux des invisibles ninjas. Business oblige. Entre le mythe et l'imagination, l'ésotérisme authentique a bien du mal à se faire comprendre, d'autant que ce mot a pris dans l'esprit du public une connotation très péjorative. Au cœur du Budo, les instructeurs européens qui stigmatisent cette réalité devraient se tourner vers l'Orient, qui depuis des milliers d'années a développé au sein de ses religions deux systèmes de transmission de la vérité. L'Occident, plus jeune, en a du reste fait autant, même si son esprit rationaliste s'est plus largement exprimé. Ainsi chaque religion possède son ésotérisme. Le Judaïsme a sa Kabbale, le Catholicisme sa Gnose et l'Islam son Soufisme. Les deux systèmes peuvent être visualisés sous la forme d'un cercle représentant la religion dans son aspect exotérique avec en son centre un point représentant la partie secrète ou ésotérique.

Si la première doctrine est appelée exotérique, c'est parce qu'elle est diffusée intellectuellement au plus grand nombre et ne comporte que des règles matérielles et des recommandations psychologiques élémentaires tel que ne pas voler ou ne pas mentir. De son côté, la doctrine ésotérique est transmise d'âme à âme par le maître aux quelques rares disciples qui par un effort patient et une parfaite maîtrise de leur mental et de leurs sens, par une pureté de pensée, de parole et d'action et un esprit de renoncement aux biens du monde, ont mérité de recevoir un enseignement de nature transcendantale, c'est-à-dire un enseignement visant non à améliorer la condition humaine, mais à la transmuer en vue d'une fusion définitive dans l'essence divine dont tout homme est porteur. Cette technique de contemplation impliquant la dissolution de l'ego a toujours été réservée à quelques élus prêts à mourir au monde d'en bas pour renaître dans celui des Dieux. Comme il s'agit de pratiques qui peuvent s'avérer dangereuses pour l'équilibre mental, les connaissances ont été protégées et maintenues dans le plus grand secret, d'où cette notion d'ésotérisme, mot qui vient du grec esôterikos signifiant "intérieur", afin de montrer que ce qui est recherché n'appartient pas au monde du dehors et des cinq sens, mais qu'il s'agit pour une âme partiellement éveillée de communier avec son Esprit et de réaliser la "Soi-conscience".
Dans le bouddhisme chinois, la doctrine ésotérique est appelée la doctrine du cœur (Tsung-men) et la doctrine exotérique, celle de l'œil (Kiau-men). En effet, la première émane de l'âme et de l'Esprit alors que la seconde est l'expression du mental et de l'intellect.
Les plus grands savants admettent aujourd'hui que le Christianisme a ses racines dans l'Essénisme. Or cette fraternité des bords de la mer Morte était une fraternité fondamentalement ésotérique. Il n'est donc pas étonnant que le maître Jésus ait eu lui aussi, un double enseignement, l'un réservé à ses disciples et l'autre transmis aux masses par le biais d'allégories. Lui-même reconnaît qu'il ne faut pas jeter les perles aux pourceaux ! La contemplation du Mystère divin, l'étape la plus élevée de l'ésotérisme, n'a rien de comparable avec la forme d'ésotérisme inférieur concernant le monde des pouvoirs et des énergies, mais se rapporte à l'aspect divin de la conscience, lequel est si sacré qu'il est inconcevable qu'il puisse être exposé sur la place publique.
Au Japon, ces deux expressions de la connaissance étaient parties intégrante du Taoïsme, du Shintoïsme et du Bouddhisme. Dans ce dernier système, la doctrine exotérique était plutôt l'expression des six sectes bouddhistes de Nara (bouddhisme Hinayana teinté de Mahayana), alors que l'ésotérisme était représenté par deux écoles : le Tendai shû et surtout le Shingon shû considéré au Japon comme le véhicule tantrique le plus élevé et le plus pur qui soit. Son ésotérisme est appelé en japonais Mikkyo, et c'est ce Mikkyo qui a été introduit dans les techniques mentales et spirituelles du Budo.
D'une manière générale, ce qui est exotérique est considéré comme théorique (kengyo) et ce qui est ésotérique (mikkyo) en est l'application pratique.
Pendant des siècles, les samouraïs ont cherché comment obtenir une efficacité maximum dans l'art du combat. Ils ont vite compris que des facultés mentales comme la concentration ou l'équanimité devant la mort, voire les facultés psychiques comme l'intuition pouvaient faire la différence entre deux experts techniquement aussi fort l'un que l'autre. L'aspect psychologique du combat a donc été considéré comme d'une importance aussi grande que les techniques du corps. C'est ainsi que les experts et les maîtres du Bujutsu se sont efforcés de dégager tout ce qui pouvait accroître les pouvoirs psychiques " surnaturels " latents dans l'homme. Ils ont pour cela puisé dans le Mikkyo du Shintoïsme et du Taoïsme, mais surtout dans les techniques secrètes des Yamabushis, ces ascètes de montagne pratiquant la voie des pouvoirs (Shugendo). Les samouraïs ont également emprunté les techniques secrètes du Mikkyo Shingon du maître Kukaï, qui fait grand cas des récitations mantriques, des gestes magiques (mudra) et des visualisations de mandala.
Dans les écoles (ryû) traditionnelles, le Mikkyo constitue encore la partie secrète de l'enseignement (Okuden) Malheureusement, dans le Budo moderne l'esprit sportif et compétitif a soufflé la flamme du Mikkyo. Certains instructeurs d'Aïkido vont même jusqu'à nier la présence du Mikkyo ou minimiser l'importance du ki ! J'aimerais leur rappeler que le Maître Morihei Ueshiba, dont ils sont censés suivre l'enseignement, était un sage et un adepte accompli, et que toute sa vie a été centrée sur la recherche de la Vérité via le Mikkyo, seul sentier à pouvoir lui offrir la réalisation de ses idéaux les plus élevés. C'est ainsi qu'il s'adonna à l'ascétisme extrême des shugenjas de Nachi et du mont Kurama, qu'il étudia le Shingon et qu'il s'adonna aux pratiques très ésotériques de la secte Omoto-kyo sous la supervision de son instructeur, le révérend Onisaburo Deguchi.
Les anciens uchideshis (les disciples intimes qui vivent avec le maître) de O-Sensei admettent qu'ils étaient dépassés par son enseignement. Cependant, même des disciples à l'esprit aussi rationnels que Kenji Tomiki, Minoru Mochizuki ou Yoshio Sugino ont admis (souvent à regret) les phénomènes paranormaux réalisés par O-Sensei. Une partie du Mikkyo pratiqué par le maître concernait la science des sons (kototama) contenue dans un ouvrage profondément ésotérique écrit par le révérend Deguchi et intitulé Reikai Monogatari. Cette œuvre, d'une grande profondeur par rapport aux Kamis et aux moyens de coopérer à leur dessein, a illuminé la vision et l'inspiration de l'Esprit de O-Sensei et forcément de son Aïkido, lequel n'est nullement une synthèse des écoles de Bujutsu qu'il étudia et pratiqua, mais l'expression libérée de son Esprit. Les Kamis sont omniprésents derrière toutes formes de vie et de mouvement, c'est pourquoi dans l'ancien Hombu Dojo, l'autel était surmonté d'une calligraphie peinte par le révérend Deguchi et représentait les deux grands Kamis guerriers, Futsunushi-no-Mikoto et Takemikazuchi-no-Mikoto, tous deux vénérés par le Omoto-kyo ainsi que par les écoles de sabre Katori et Kashima.
Avant de prétendre que le Mikkyo n'existe pas en Aïkido, il est impératif que celui qui affirme une telle chose ait lu et médité ce que O-Sensei a écrit dans " Les écrits de la Voie " (Dobun) et " Le chant de la Voie " (Doka). Alors seulement, il sera capable d'émettre un avis éclairé !
Lorsque le feu de la sagesse et de l'illumination grandit dans la conscience d'un homme de la stature de O-Sensei, seule l'ascèse et la science transcendantale du Mikkyo peuvent apporter l'aide nécessaire en vue de brûler les dernières limitations de l'ego. Rinjiro Shirata sensei, qui entra au Kobukan dojo en 1932, fut l'un de ses principaux uchideshis. Il a toujours reconnu que O-Sensei pratiquait le Omoto-kyo et les principes secrets que maître Deguchi lui avait enseignés et dont il se servait comme d'un fil conducteur pour poursuivre l'approfondissement de son art. Pour O-Sensei, chaque jour était Shugyo (ascèse et exercice). Nous connaissons tous les résultats stupéfiants de ses pratiques ésotériques qui se traduisirent par cette exceptionnelle illumination, qui comme pour plusieurs autres maîtres du passé, se manifesta à travers ce que le maître maîtrisait le mieux, l'art du combat. On peut dire que l'expression ésotérique de l'Aïkido n'est rien d'autre que l'accès à la supra-conscience de l'Esprit. C'est là que se trouve la source de l'Aïkido, sa vérité supérieure appelée Takemusu Aïki par le maître, le lieu saint d'où jaillissait spontanément des formes parfaites. Ce sont ces formes que l'on nomme Aïkido, oubliant qu'elles n'en sont que l'enveloppe extérieure et non l'essence.
Pendant toute sa vie d'instructeur, Morihei Ueshiba a été vénéré pour sa puissance, mais combien l'ont aimé pour sa seule sagesse ? Ses meilleurs uchideshis ont admis qu'ils ne prenaient pas au sérieux ce qu'il enseignait à propos de l'union de l'homme et de l'univers ou de l'existence des Kamis, et lorsqu'il entonnait les sons de vie (kototama), quelques-uns souriaient sous cape. Il en est ainsi de tous les sages et bien avant que la lumière n'éclaire nos mentalités infantiles, ces grandes âmes ont payé très cher l'incrédulité des masses.
On peut maintenant se poser la question de ce que renferme le Mikkyo. Le sujet est trop vaste, mais en prenant le Mikkyo Shingon comme exemple, on peut dire qu'il cherche avant tout à fondre la conscience fragmentée de l'individu dans l'universelle Unité du Soi. Pour ce faire, le Mikkyo propose une triple pratique basée sur :
1 - Kannen : Méditation sur l'un des attributs du Bouddha ou du bouddhisme. Ceci est appelé " Le mystère mental " (I-mitsu).
2 - Shingon : L'exacte récitation des formules mantriques (kototama). Ceci est appelé " Le mystère de son propre langage " (Ku-mitsu).
3 - Shû-in : La juste exécution des sceaux ou mudras. Lorsque l'on met les mains paumes l'une contre l'autre (gassho) pour prier devant l'image du Bouddha, cela est appelé " Le mystère de l'action du corps " (Shin-mitsu).
Par ces trois mystères (pensée-parole-action), nous exprimons le Mystère du Bouddha qui est Esprit, âme et corps et que l'on peut aussi traduire par volonté, amour et intelligence divine. Le Budo ne peut s'exprimer en perfection qu'en manifestant ces trois principes dans l'unité. Le véritable Mikkyo ne conduit pas le pratiquant vers l'acquisition de pouvoirs comme la télépathie, l'invisibilité, etc�?mais vers le monde des vibrations les plus élevées de l'Esprit. Cela n'empêche pas celui qui possède la maîtrise de son ego d'être, en tant qu'âme libérée, à même d'utiliser pour le service ses pouvoirs considérés comme de simples conséquences de ses pratiques et non comme un but en soi.
Maître Morihei Ueshiba qui avait atteint l'illumination de la conscience et l'éveil de ses facultés psychiques, les manifestait aux yeux de ses élèves de manière à leur montrer qu'au-delà de la matière et de la forme concrète, il existait une conscience indépendante et que, lorsque cette conscience était délivrée des scories de l'égoïsme et de l'égocentrisme, elle devenait universelle et pouvait accomplir des choses merveilleuses bien que naturelles. Voici un exemple donné par Gozo Shioda sensei, un esprit fort peu enclin aux choses de l'esprit et aux élucubrations parapsychologiques. Un jour, raconte-t-il, O-Sensei lui confia un éventail de fer en lui disant que s'il arrivait à le frapper avec, il lui donnerait un diplôme d'instructeur. Quelques temps plus tard, l'occasion lui en fut donnée au cours d'un long voyage en train. O-Sensei s'était endormi depuis plus d'une heure et Shioda pensa que sa chance était enfin arrivée. Avec d'infinies précautions, il leva l'éventail, mais instantanément, les yeux du maître s'ouvrirent et d'un air ironique il lui dit : " Un Kami vient de me prévenir que Shioda se préparait à me donner un coup sur la tête. Tu n'étais pas en train de manigancer quelque chose comme ça par hasard ? " Ce fait n'était pas exceptionnel et maître Minoru Mochizuki, que j'ai côtoyé intimement pendant plusieurs années, admettait que malgré son esprit rationnel, ces faits l'avaient souvent troublé dans ses convictions. Voici une autre anecdote qui montre une autre manière qu'il avait de manifester sa maîtrise sur la matière. Un jour, ses disciples lui demandèrent de leur montrer le pouvoir de se rendre invisible à la manière des Yamabushis ou des Ninjas de l'ordre le plus élevé. Maître Ueshiba sourit et répondit qu'ils allaient trop souvent au cinéma. Cependant, il accepta et leur dit : " Prenez vos sabres et attaquez-moi, je vais vous donner une réelle démonstration de ninjutsu ". Une dizaine d'élèves firent cercle autour de lui. A l'instant précis de leur attaque, ils sentirent comme une tornade d'air et l'instant d'après le maître avait disparu ! Abasourdis, ils entendirent alors O-Sensei les appeler du haut de l'escalier au premier étage. En redescendant, il les admonesta gentiment et les mit en garde : " A chaque fois que quelqu'un utilise de telles techniques, sa vie est réduite de cinq à dix ans ". Comme on peut le constater, le Mikkyo ne peut être mis entre toutes les mains.
Au cours des contacts que les ascètes du Shugendo établirent avec les chefs Ninjas retirés en montagne, certains Yamabushis peu scrupuleux dévoilèrent certaines de leurs techniques et ces derniers s'en servirent dans l'exercice de leurs missions. C'est ainsi que des techniques occultes se répandirent dans les écoles de Bujutsu. C'est aussi de cette façon que se développa une forme de Mikkyo entièrement voué à la pratique guerrière. L'éveil de facultés psychiques n'est pas synonyme de haute spiritualité et le contrôle des forces et des énergies peut être utilisé pour le bien comme pour le mal, d'où la prudence des maîtres du Budo et leur opposition à dévoiler des techniques à des gens ambitieux dont les objectifs ne sont pas exclusivement spirituels. On peut donc dire qu'il existe deux formes de Mikkyo, une pure (jummitsu) et une " mélangée " (zômitsu). En bref, dire que le Mikkyo n'existe pas au cœur du Budo serait aussi stupide que d'affirmer qu'un homme est un simple agrégat d'atomes sans âme. C'est un peu ce que l'on reproche à certaines orientations du Budo moderne, l'Aïkido y compris. Ce n'est pourtant pas ce que souhaitait maître Ueshiba ! En voici la preuve : Interrogé à propos de l'Aïkido actuel, son ancien uchideshi, Zenzaburo Akazawa répondit ceci : " O-Sensei était une personne étonnante, c'est certain ! Cependant, faute d'un entraînement spirituel, personne n'a la moindre chance d'atteindre son niveau. Les gens qui pratiquent aujourd'hui peuvent joindre les mains devant les Kami-samas, bien peu pratiquent la méditation zen. De ce fait, ils ne peuvent accéder, comme l'a fait O-Sensei, à l'inspiration divine ".
Le Mikkyo a été la source d'inspiration des plus grands maîtres du Bujutsu. C'est par cette pratique que ces hommes purs et courageux ont été illuminés et ont donné naissance aux grandes traditions martiales. Parmi les plus connus citons Iizasa Choisai Ienao (1387-1488), fondateur du Tenshin Shôden Katori Shinto ryû, Kuniinazu Mahito de l'école Kashima, Tsukahara Bokuden (1489-1571), fondateur du Shinto-ryu, Aïzu Iko, fondateur du Kage-ryu, Takenuchi Nakatsukasa Hisamori, Muso Gonnosuke, fondateur du Jodo et bien sûr, maître Morihei Ueshiba, fondateur de l'Aïkido.
Pour prendre un exemple que je connais bien, dans notre école de sabre Katori, le Mikkyo est non seulement l'âme de l'école, mais il en a conditionné la charpente technique et cela du fait que le fondateur était un adepte de l'école Shingon et du Shintoïsme du Katori Jingu. Aujourd'hui encore, l'entrée dans cette école ne peut se faire que par le Keppan, une signature avec son sang en vu de nous mettre sous la protection et l'inspiration du Kami Futsunushi-no-Mikoto, condition sine qua non pour espérer pénétrer l'enseignement Mikkyo. Ce n'est pourtant qu'après des années de misogi-keiko, entraînement du corps et de l'esprit, que l'élève, s'il est trouvé digne, sera discrètement dirigé vers ceux qui sont les gardiens du Mikkyo de cette tradition. Ces êtres sont rares et c'est d'eux que parle maître Risuke Otake, le chef instructeur de l'école, en disant : " Si la totalité de la Voie a été transmise intacte génération après génération, nous le devons non pas à une foule d'adeptes, mais à la qualité du petit nombre d'élus ".
En écrivant ces lignes, je ne cherche nullement à convaincre, car la foi vient du dedans. Je me suis simplement efforcé de montrer que l'ésotérisme ou Mikkyo est une voie royale, une voie de pureté spirituelle vers le centre divin. Que ceux qui sentent la nécessité de s'engager sur le sentier du retour vers Soi fassent de leur discipline martiale un Norito-no-Budo, une prière en action. Ils respecteront de cette façon la volonté de O-Sensei qui conseilla ceci à un disciple : " Il ne faut pas négliger ses prières ! L'Aïkido n'est que Cela ".


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From: MSN NicknamemariemadeleineSent: 10/3/2004 9:29 PM