Dans la religion chrétienne, le Christ est beaucoup plus qu'un Initié, il est Dieu. Dieu existe en trois personnes distinctes et égales : le Père, le Fils et le St-Esprit (la Trinité). Le Christ est le Fils de Dieu. Il a été engendré et non pas créé et Il est de même nature que le Père. Le Christ s'est fait homme en Jésus. Il a vécu parmi nous.
Certains faux prophètes nient la divinité du Christ : �?Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus soit le Christ ? Le voilà l'Antichrist ! Il nie le Père et le Fils. Quiconque nie le Fils ne possède pas non plus le Père. �?/I> (1 Jean II-22/23).
À la différence de la foi, l'approche historique est totalement dépendante des sources, c'est-à-dire des témoignages ou des traces que les gens du passé ont laissés. Ces deux angles d'approche: par la foi ou par l'histoire, ne sont pas forcément contraires; ils sont distincts parce qu'appartenant à des catégories différentes: le sujet étudié est identique, la manière de l'aborder est spécifique.
Le 6 janvier, jour de l'Épiphanie n'était pas uniquement la fête des Mages mais aussi et surtout le jour de la manifestation de Jésus-Christ au monde (sens du mot épiphanie : manifestation divine). Cette fête était aussi importante, sinon plus importante que la fête de Noël. Ce n'est que depuis le IVe siècle que Noël a supplanté l'Épiphanie.
Dans le christianisme ésotérique: Christ, Dieu le Fils, est descendu - Lui-même - parmi nous en s'incarnant dans un homme, Jésus, lors du Baptême dans le Jourdain (Épiphanie du 6 janvier de l'an 31).
En résumé, l'existence du Christ ne peut pas être prouvée historiquement, car c'est à chacun d'en faire l'expérience intérieure.
Jésus est un Initié. Mais le Christ est Dieu dans son aspect Fils.
Durant son incarnation, Christ a imprégné la Terre et le cœur de chacun d'entre nous de son vécu, symbolisé par son Sang divin qui a coulé dans la coupe sur le Mont Golgotha. Il n'est plus nécessaire aujourd'hui d'attendre le sauveur car nous portons l'Impulsion du Christ dans notre cœur : une force de remontée, de retournement vers notre nature spirituelle nous rendant capable de nous relier individuellement par nos propres efforts au monde spirituel ; une force de Rédemption pour transformer le mal en bien (notre égoïsme en amour pour notre prochain) ; une force pour spiritualiser notre nature humaine et la Terre.
Le réveil de l'impulsion christique en soi repose sur le respect de la liberté individuelle : elle n'exerce d'influence que sur celui qui prend la libre décision de s'y relier et de la faire grandir par ses propres efforts.
En venant au centre de sa création (symbolisé par le point au centre du cercle), Christ, Dieu le Fils, permet à l'être humain d'acquérir un centre individuel, un « Je » (l'ambassadeur de l'Âme-Esprit ou Moi Supérieur) qui le rend capable de se gouverner lui-même, libre de choisir le sens de sa vie : soit se laisser chuter dans l'abîme du matérialisme et du profit égoïste, soit faire l'effort de se « retourner » vers le monde spirituel pour créer un futur meilleur basé sur la fraternité et la liberté.
Ainsi, chacun peut librement choisir de participer au « Corps du Christ » et bâtir à ses côtés la future Jérusalem Céleste ou la Terra Lucida (la terre de lumière) qui correspond à la spiritualisation de notre monde actuel. C'est cette aventure qui est racontée dans l'Apocalypse de Jean qui s'achève par les «noces de l'agneau» ou le «mariage mystique» de Christ et Sophia à une époque où la Terre sera devenue lumière.