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Catherine la peintre

" Sois amoureuse, approche amoureusement
cette Rose des Vents "

 

                                   ... lui envoit Louve en pensée.  Oui, Limca connait bien ce sentiment qui ouvre les sensations captatives et accueillantes.  une émotion qui permet vraiment de "goûter" ce qui est offert.  Le sentiment amoureux ressemble à  de l'attachement  mais il est simplement un outil qui ouvre les portes de la connaissance de l'autre.  L'attachement apparaît dès que Limca cherche le sentiment amoureux pour ses sensations sans vouloir capter et comprendre l'autre mais  l'attachement  n'apparaît pas si le sentiment amoureux est pris comme outil.

                                 Limca prend donc son temps et avant de toucher la Rose des Vents avec ses doigs, elle la regarde comme étant la plus belle des choses.  Les couleurs de la Rose prennent une autre teinte, vues ainsi, les fines siselures du vents semblent êtres des douleurs créant ensuite la beauté, la sensibilité.  Doucement, Limca et Louve s'approchent en pensée de la Roses Des Vents.  'Mine de rien' en quelque sorte.  Limca s'occupe en même temps du cheval qu'elle apprète pour le départ, elle se glisse encore plus dans son corps, elle débranche totalement son mental analytique. Elle regarde Louve qui renifle la Rose des Sable (ou des vents). Elle aussi se met tranquillement à quatre pattes et approche son nez de l'objet.  Elle saisit cette petite odeur de vent.  L'odeur est chaude, elle vient du sable, elle vient du soleil.  Elle devine l'odeur de l'humidité qui a permis de fixer les souffles du vent sur les grains de sable et de créer ce dessin empli de finesse. Et se laissant glisser dans un sentiment amoureux envers la Rose, Limca peut aussi entendre le Vent. Le chant de la rose est un chuintement entre les cailloux du désert,  elle entend tous les cris d'enfantement que l'union du sable, du vent et de l'humidité ont émis en donnant naissance à cette oeuvre d'art vraie.
Louve et Limca sont là, toutes les deux à quatre pattes, le nez au raz de la Rose.  Le spectacle amuse le cheval mais Limca n'en a cure !  Ce que pensent les autres ne l'affecte plus, ni ce que pense un cheval. Dès lors, elle arrive plus facilement à écouter ce que les autres ont à dire. Elle écoute pour ce qui est dit et nos pour ce qui lui est dit. Car ce qui lui est dit, cela devient une interprétation.  Une interprétation vue à travers ses filtres pas encore nettoyer, une interprétations des autres à travers leur filtres. Le cheval regarde donc ce spectacle d'une femme, les fesses en l'air, le nez au raz d'une Rose des Vents et une Louve dans la même position.  Il ne bouge pas et au lieu d'en rire, il se régale des bonnes vibrations qui se dégagent de Louve et Limca. Recevoir le bonheur des autres cela se fait en se réjouissant du bonheur des autres.
Louve a fait "le tour" de la Rose, elles a pris en elle toutes les informations qui lui sont necéssaires.  Elle sait par exemple qu'un petit renard des déserts a failli mourir au pied de cette Rose et que sa mère l'a sauvé à temps d'une morsure de serpent.  Limca, elle capte encore. Peut-être que le petit elfe peut prendre un jour possession de son corps mental, elle peut aussi, par ses sens, prendre l'histoire du petit elfe qui, en touchant la Rose des Vents y a laissé ses dernières émotions.  En donnant la Roses qu'il  atouché, il donnait ses dernières émotions.  "Bonnes émotions" devine Limca.
                                                Doucement Limca se relève et prend tendrement sa Rose des Vents.  Elle ne peut aimer cette Roses des Vents que parce qu'elle n'a pris aucune distance. Que parce qu'elle a essayer de la pénétrer le plus loin possible.  et ce n'est qu'un début.  Aimer, c'est rendre important ce que Limca aime.  La Roses des Vents est devenue importante.  Et pourquoi pas ?  Ce n'est qu'ainsi que Limca peut recevoir ce que l'amour de cette Rose a à donner.  Et puisque nous somme tous Un, il ne faut pas croire qu'en aimant qu'une seule fois, nous n'aimons pas les autres.  C'est cela, le non-attachement : juste savoir que les autres sont dignes de ce même amour.  Et cet amour se sépare un jour de nous ?  Le non-attachement, c'est savoir que nous pouvons encore aimer jusqu'à la douleur, jusqu'au plaisir, comme Limca l'a eu à renifler et toucher cette Rose des Vents.  Le jugement de la douleur, c'est le mot "souffrance".  La douleur, comme la joie, sont inséparables et l'une et l'autre nous font pleurer, mais c'est pour l'une et l'autre, le même "c'est si bon".   C'est de plus en plus bon, dans leur entièreté, sans exclure rien, tels qu'ils sont, avec leurs bonnes ou mauvaises odeurs.  Vouloir garder ses distances ? C'est que  nous souffrons.  Mais si nous abordons la douleur, que le "rapprochement" crée,  comme n'étant pas souffrance, il n'est pas nécessaire alors de vouloir garder ses distances.  La souffrance vient si nous avons des demandes envers les amours que nous avons, envers les gens et les objets que nous disons aimer.  Mais si nous aimons pour le plaisir et la douleur que cela peut donner, et qui ouvre la connaissance de l'autre,  il n'y  pas de souffrances.  Il y a Expérience et ensuite Gratitude.  "Pas compliqué" pense Louve. 

La Vie ne vit que par JOIE, DOULEUR et AMOUR.