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De Catherien LS (Message d'origine)

Envoyé : 16/08/2004 22:40

 

Voilà pas mal de temps que Limca se cachait au fond d'une vie sage et bien comme il faut. Louve, sa fidèle amie, sa Sauvage à elle, bien triste, c'était isolée elle aussi avec son Farph. Farph, ce loup fantastique qui acceptait la Sauvagerie de Louve. Normal me direz-vous, ce sont des loups. Mais enfin, vous comprendrez plus loin.......

Gabriel et Laure ont grandis. Laure est une jeune fille, belle, profondément belle. Mais jeune et son Chemin ne fait que commencer. Gabriel découvre la Force de plus en plus. Thibault parlent par transmission de pensées avec Limca.  Il n'est jamais séparé d'elle.
 
Voilà que Limca revient dans son pays sauvage.  Bleu continue encore sa politique mais moins vivement qu'à ces début. Louve a senti l'appel de son amie et elle court vers elle, laissant Farph  allongé tranquillement au soleil. - "affaire de femelle" se dit-il.
 
Arrivé au bord de la colline, Louve s'arrête brutalement ! Limca semble épuisée ! Son dernier rendez-vous dans l'autre monde, avec la fille voilée, lui à pompé presque toute sa joie de vivre ! Triste de voir à quel point certaines femmes se soumettent encore à des signes extérieurs d'humiliation - et comble de l'hypocrisie : pour plaire à un dieu ! - Limca s'est enfuie de cette fille voilée ! Je vous raconterai cet épisode plus tard.
 
Louve regarde son "âme", là en bas de la colline. Comme si Limca allait perdre ses os. Elle l'a sent contagiée par le "comme il faut " , cette drôle de  maladie qui ne touche que les humains. Dans un élan vital, oui vital, Louve court et se jette avec violence contre Limca.
- Ho, ma belle, comme cela fait du bien de te revoir !
dit doucement Limca, presque au bord des larmes.
Louve se frotte tant qu'elle peut contre Limca, gémit, lèche les mains. Elle sent l'urgence d'aider, de ramener à la vraie vie celle qui est elle aussi. Elle essaye de lui donner ses poils, sa truffe qui sent tout, ses dents, sa queue, ses quatres pattes. Limca se laisse faire. C'est trop bon, cela. Elle se laisse doucement choir au sol humide.  Il fait chaud, c'est le plein été et la terre transpire. Cette odeur prend petit à petit les narines de Limca. Louve est déjà à se rouler autour d'elle, entraînant Limca dans son mouvement. Dans ce tourbillon, Limca ne sait plus si elle est Limca où Louve. 
Mais c'est bon.
 
La nuit tombe vite et c'est regonflée d'énergie, regonflée de "louve" que la femme se relève. D'un pas décidée, elle se dirige vers ce lieu réservé seulement à la Déesse, la Femme Sauvage. Tout en marchant d'un pas bien plus léger, mais bien enfoncé dans le sol, Limca pense " et zut, j'en ai marre de cette existence où je ne peux plus peindre, où je dois m'occuper des bobos de tous, où je dois trouver des sous, où je dois  amener les enfant dans des écoles idiotes, où je dois être polie, bien me tenir à table, ne pas allumer les hommes, ne pas danser comme çi, ni comme cela . Zut et reflute et Crotte de bique ! Au feu de la Lune tout ça ! "
 
La lune était pleine, Louve marche tout, tout contre Limca. Car Louve sait où elle amène Limca. La Déesse, la Femme Sauvage les attend, ainsi que  toutes celles qui envoient de temps en temps paître au loin leur bonne éducation, les religions, les enfants à éduquer, les "cela ne se fait pas..." Limca n'est pas surprise d'en rencontrer d'autres  sous ce chêne én-ôôôô-rme !  
 
Qu'elles sont belles ! Ho non, pas de ces beautés aux canons de la mode, maigres et arrogantes. Des belles rondes, des belles minces, des belles toutes petites, des belles roussent, des belles plus très jeunes, des belles aux yeux qui brillent du bonheur d'être femme. Femme des pieds à la tête. Femme du sexe au coeur.
 
De, on ne sait où, vient une musique bien suggestive, au rythmes bien langoureux.  Le son est très profond, très grave et cela donne une envolée, à l'air, des plus légère. Sans une once de timidité et d'hésitation, toute ces femmes se mettent à danser, sans étudier un seul de leur mouvement. Les hanches se balancent chaudement, les genoux un peu pliés, les pieds martèlent le sol avec joie, le terrain frémit de désir sous cette chaleur féminine. 
La lune brille très, très fort et elles chantent, chantent !  Louve n'est pas la seule louve dans le cercle du chêne. D'autre  sont là. Elles chantent aussi, elles hurlent un son mélodieux. Le mélange des femmes et des louves donnent une mélodie irresistible et voilà que Farph se pointe, d'autres  loups aussi et ... des hommes.
 
Ils ont été invités par le chant, par les martèlements des pieds dans la terre et ils acceptent de venir honorer la Féminité de toutes ces déesses d'une nuit. Ils dansent aussi, un peu à l'extérieur du cercle. Car ces hommes sont des hommes pas comme les autres. Ils savent qu'il ne peuvent entrer dans ce cercle que sous l'invitation de l'une des femme. Ce sont des hommes comme Bleu qui vivent nus souvent, libres et qui aiment le bonheur des femmes avant leur propre jouissance égoïste.
 
Les femmes quittent un peu le cercle sacrée, pour sentir quel est celui qui honorera le mieux leur féminité, leur Femme Sauvage, leur Créatrice. Elles vont "voir" quel est celui qui pourra recevoir en héritage cette Femme Sauvage dès lors qu'elles auront chanté un peu plus dans des cris de gorge et de joie, bien au chaud dans leur bras.
 
 Ce soir là, Farph sait que Louve peut choisir un autre loup que lui, comme il peut être choisi par une autre louve que Louve. Farph danse sauvagement aussi, petit bon par çi , petit bon par là. Louve vient partager avec lui cette joie , ils tournent quelques ronds sur eux-même et contents de s'aimer, Louve le quitte, attirée par un beau et très jeune loup. Celui çi est un peu timide mais ne veut en aucun cas décevoir la belle Louve et il suit sa danse. Louve voit que Farph est choisi aussi par une belle et jeune louve, et cela lui plait. Cela respecte la liberté d'aimer librement Farph. Cela libère L'obligation  d'aimer son Farph.
 
Louve aime son Loup car elle est libre. Farph aime Louve car il aime sa liberté, il aime la beauté de Louve quand un autre Loup lui rend hommage. Limca aussi , toujours très proche de Louve, a vu avec son regard sauvage deux beaux hommes. Deux, il lui en fallait deux. C'est ainsi que la Déesse en Elle avait parlé par le regard. Tout se passe dans le regard, ni plus, ni moins.
 
Petit à petit , les couples, les triplés ou les quadruplés, cela dépend, il y a toujours plus d'hommes que de Femmes Sauvages, entre dans le cercle et dansent tous ensemble.  Le rythme devient de plus en plus chaud, les femmes ne cachent plus leur énergies, elles allument complètement leurs cavaliers. Leurs sensualités est belles et simples, pas un seul mouvement sexuel mais bien sensuel ! Les hommes ne montrent rien, ils acceuillent. De plus en plus rapide et forte, la mélopée, la musique s'arrête brutalement et les hommes et les femmes se laissent tomber à l'ombre du chêne. les accouplements se font, dans le plus grand respect  des femmes. C'est à dire sans désir de possession. Mais la magie veut que leurs "regards" qui leur ont permis de choisir les hommes font que ceux çi savent exactement ce qui honorent la Déesse en elles. Le chant qui s'échappent de toutes ses femmes remplace la musique qui s'est éteinte et les loups aussi, au milieu de ce ballet sensuel de corps, donne un tableau étrange. Les hommes donnent, et reçoivent en retour l'énergie de la Déesse. Ils sont nourris de douceur et d'amour, ils sont en paix avec toutes les femmes après.  Ils perdent leur besoin de posséder les femmes.

Dans un coin de la fôret, un être admire et reçoit la beauté de cet instant ou hommes et femmes ne craignent plus ce qu'ils sont, où hommes et femmes honorent la Créativité et l'Amour par leur corps entremêlés

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