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| | From: Pie XIII (Original Message) | Sent: 5/31/2004 4:42 PM |
Après une retraite "au lieu dit de toute les réponses", Lao et Aérienne furent conviés à un tour de planète. Le voyage durait vingt-quatre-heure et tout était organisé pour surfer sur le décompte temporel. Les vieux avions sonores historiques se retrouvaient aux oubliettes. C'était à bord d'une aile planante en forme de boomerang aplati que chacun prenait maintenant place. Celle-ci décolait tel un cerf-volant et atteignait les dix mille mètres en une heure. Ce qui rendait l'accélération par palier, très supportable. Arrivé en orbitre, tout se passait comme sur la Terre et les voyageurs convives pouvaient tenir leur conférences et/ou conseils d'administration à huis clos, avec la perspective de la planète en mémoire idéalement imagée sous les yeux des baies vitrées réparties de façon optimale autour de la nacelle. Parallélement des recherches étaient poursuivies avec le même type d'appareil, pour saisir l'influence du décompte temporel universel strict et l'horloge biologique des individus. L'Aile pouvait atteindre mach 10 en une minute grâce à l'exponentielle de l'accélération par sinusoïdale. Mais les humains n'y étaient pas encore préparés technologiquement. Toutefois théoriquement, une personne naviguant sur cette aile pendant en an à une vitesse donnée ne vieillira pas aussi vite... Disons qu'un an dans l'espace serait comme dix sur la terre. Et l'un retrouverait les siens comme dix ans plus jeune après une réelle absence de seulement un an. Voire si ça fonctionne on pourrait remonter le temps... ou aller considérer le futur... par l'image ! - Premiers pas obligent - Les premières expériences dans le futur se couvraient vite d'une seule grisaille perceptible qui s'accroissait vite en fonction de l'âge bio et de l'âge théorique des individus, soit l'appareil n'était pas au point soit le futur restait impossible à voir puisqu'il n'existerait pas encore - (!!!) - hypothèse d'école. Cependant hautement prévisible sur certaines échelles de valeurs incontestées et en fonction du nombre d'informations recueillies, le futur restait ductible. ... /... |
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Par contre les voyages dans le passé devenaient chose de plus en plus pratiquée - quoique longuement analysée car toute la téléologie de l'histoire humaine s'en retrouverait sans doute démystifiée. C'est d'ailleurs sur ce dernier point que Lao/Pie XIII et Aérienne/Elle-même avaient été mandés sur les instances de l'Organisation des pays extérieurs. Pour le moment on avait pas tenté d'excursion temporelle au delà de la moitié du XIXe siècle et il était question d'aller voir ce qui se passait à Paris entre 1785 et la fin du siècle. Vous imaginez alors la nacelle de l'aile comme une salle de cinéma et sur l'écran défile des vues, non pas d'un film fabriqué, mais celui de la vie de tous les jours. Ceci est possible grâce à des caméras installées aux pourtours de l'aéronef et qui pouvaient focaliser jusqu'aux ébats d'un moustique, vu de dix-mille mètres de hauteur. Sachant aussi que ce moustique vivait il y a x dizaines années. Evidemment l'aile restait totalement invisible à cette hauteur et sans possibilité encore d'en pouvoir modifier l'altitude une fois le voyage commencé étant donné la très grande vitesse de l'aile à ce moment et du vaste territoire requis pour qu'elle soit opérationnelle. ... /... |
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Eh oui ! On a voyagé dans le temps e ! (:) !
C'est pourquoi notre semaine passée là-haut a pu paraître comme un mois ou deux (je ne sais pas exactement).
J'ai pourtant laissé un message tous les jours - ce qui explique leur espacement à deux ou plusieurs jours.
Ce qui fait qu'en fait, ce n'est pas nous qui avons rajeuni mais l'humanité qui a vieilli sans nous ! (hé hé hé)
B@(8) --------------- Noter qu j'ai gardé mon portable "Firefox" -;) ! |
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Euh non je voulais dire The sarcastic fish ! C'est le nom idéal d'un bar très branché, au milieu de la Mer des sargasses, où les bateau se prennent les hélices dans les algues ... et traditionnellement pillés par les indigènes qui eux se déplaçaient en pirogues de bois adaptées. Dans cet endroit, sur une plage de sable fin, en compagnies de vespasiennes intrépides, on se coule des jours en or fin. Jam le philosophe serait presque chez lui, dans son rêve de retraite sur les îles aux frais des RTT. ... Il ferait bon être encore là, devisant au soleil, sachant que chaque grain de sable était conscient de notre agrément ... |
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Bonjour tous le monde ! Bravo pour cette nouvelle fiction ! Cela pourrait être un vrai film ... Le dessin est très original, merci. NTN |
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Oui, comme nouvelle fiction, on s'y croirait ! |
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Salut à tous ! En fouinant un peu dans les archives du CREST (association 1901), j'ai retrouvé le concept original de l'aile temporelle que voilà : |
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De la fiction à la réalité : Un dirigeable, c'est déjà pas mal et ça pollue beaucoup moins que les avions. C'est sûr, on va y revenir ! L |
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C'est sûr, là je me sens tout à fait dans mon élément (Elle-même alias Aérienne sur d'autres forums) Mais il parait que les dirigeables sont aussi polluant que les avions tant qu'ils utiliseront le bon vieux moteur à essence. Dommage ... - Qu'est ce qu'ils attendent donc pour mettre au point ce fameux moteur à Hydrogène ! - Encore des tas de magouilles économiques ... |
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Je suis un petit nuage, qui se promène dans le ciel / Ombre portée sur paysages, j’annonce les mauvaises nouvelles / Je n’ai pas envie de rester sage, je m’amuse avec les enfants / En moi se dessine des images, un mouton, un éléphant
Et je chevauche le vent, chargé de cette pluie fertile / Et J’arrose les passants, quand je deviens tout liquide / Alto cirrus ou cumulus, les scientifiques me trouve des noms / On me traite même de nimbus, mais je demeure en suspension
Je joue des parties de cache cache, avec le soleil de temps en temps / Dans le ciel bleu je fais des tâches, je le décore tout en blanc / Je me déchire sur une falaise, et m’évapore par enchantement / Mais la solitude parfois me pèse, condensation de sentiments
Je suis comme un mirage, personne ne peut me toucher / Comme du vent dans une cage, entre prison et liberté / Laisser moi tout ces rêveurs, tout ces poètes éphémères / Laisser moi faire un tour d’honneur, et disparaître dans l’atmosphère |
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