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Tout à fait plat mais avec beaucoup de relief et seulement limité par des gouffres auquels seul le créateur de ce monde avait accès. Ce nouveau monde c'était ouvert pour moi, entitée toujours à la recherche de nouveaux horizons, il y a bien longtemps de cela. J'étais encore un enfant d'humain. Je ne suis toujours pas revenu de tous les secrets qu'il contient. Pas de mystère géographiques ne venaient perturber la sagesse antique du lieu. C'était comme ça. On apprenait cela à l'école, dès la naissance. Du début à la fin de chaque vie nous étions tous nés avec la même forme. Un peu comme des lymphocites ou amibe. Pas d'enfance, pas de maturité, pas de vieillesse, seulement le plaisir d'exister là et de découvrir un nouveau monde en lui-même. Nous savions que par le fait de franchir le pas du tube générateur - choisit par nous en toute conscience - notre mémoire anténatale ne reviendrait qu'après avoir vécu l'une de ces vie surprenante et nous pourrions alors, soit replonger dans la couleur de notre choix, soit aller ailleurs dans le vaste univers. C'était une véritable aventure cosmique que ce créateur là nous proposait. Notre volonté était presque anéantie car tout se déroulait imperturbablement, selon les désirs de cet Être omnipotent... Mais le voyage vallait bien le coup. De plus nos désirs individuels correctement formulés pouvaient tout de même trouver agrément auprès du créateur toujours attentif. Comme je disais, l'école de ce monde nous apprenait qu'il était plat, sans limites apparentes et que les couleurs étaient les contrées de ce vaste pays. Nous choisissions donc de vivre dans les rouges, dans les jaunes, dans les bleus, etc. Les noirs et les blancs restaient réservés aux extrémistes. Oui, je précise aussi que limité ne veut pas dire petit. D'ailleurs ses dimensions étaient variables. Principalement, au centre de ce monde d'une beauté littéralement inexprimable, on pouvait distinguer cinq continents principaux délimités par des vallées sinueuses. Au delà s'étendaient dans les nuées à l'infini, les champs des possibles. Le continent blanc était une immense montagne qui se dressait en plein milieu. Autour de ce pic solitaire et inaccessible se répartissaient : la contrée des vallons bleus, les crêtes jaunes, les collines rouges et les redoutables falaises noires. Entre chacune de ces contrées se coulaient les mélanges plus ou moins teintés en verts, roses, violet et tout le spectre coloré connu chez les solaires. Quelques fils or et argent, instables et fuyants se perdaient aux alentours des vallées intermédiaires et les mers qu'ils constituaient restaient enclavées entre les massifs des couleurs. .../... |
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Ah oui, moi je suis quoi au fait ? ... Il me souvient que c'est l'orange ... ... et j'avais été carrément félicité par Tiphereth ! Je crois être le seul à avoir ma couleur pour moi tout seul ! Personne à l'horizon. Profitons-en ! |
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Une erreur de la part de Ludmill qui se traduit aussitôt par une traînée orangée dans un ciel d'Azur Ce du plus joli effet ... |
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Eh bien voilà ! ... ça bouge |
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Après les fêtes, reprenons donc les reliefs colorés de ce monde qu'on dit plat... Savoir qu'en réalité, tout monde serait quelque peu sphérique, c'est manquer d'imagination, non ? |
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Tout à fait ! Mais le seul monde que connait l'espèce humaine se compose de sphères plus ou moins régulières et imbriquées dans un mouvement d'ensemble qui reste élipsoïdal... La vie sur des astéroïdes de formes indéterminées reste cependant possible, même sans oxigène ! L |
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Oui, c'est vrai. Mais nous avons déjà ici une jolie palette.Il ne reste plus qu'à donner une forme à toutes ces couleurs.Quoique pour les obligations de présentation sur le petit écran, la forme rectangulaire soit de rigueur. J'imagine déjà la rubrique à venir. |
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Même cosmologiquement parlant, si nous avons déduit que le monde n'était pas plat en observant la rotation de la lune, de la terre (epur si mueve), des autres planètes, du soleil et des étoiles, cela ne change pas grand chose pour nos petites pommes... Sauf peut-être pour les transports aériens Par exemple, la parenté entre Fludd (alchimiste de la Renaissance) et Popper (épistémologue du XXe siècle) m'apparaît bien claire. Comparons donc leur théories respectives concernant trois mondes différenciés : Le "mundus sensibilis" de Fludd, celui de nos 5 sens, correspond bien à celui du "monde physique" de Popper que nous percevons par ce qui nous permet d'observer les forces et les formes de l'univers. De même, le "mundus imaginabilis", celui du mental, est sans nul doute comparable au "champs psychologique" défini par Popper. Quoique là, déjà il se teinte d'un peu d'artefact issu de l'imagination. Enfin le "mundus intellectualis", cette perception du divin ressemble à s'y méprendre aux production de l'esprit humain qui invente à sa ressemblance, le Dieu qui lui convient le mieux. Retenons surtout que Popper est extrêmement prudent, selon ses propres exigences. Car il pressent la morale sans fondement des existentialistes et des scientifiques en gardant les trois mondes éternellement séparés les uns des autres, alors que nous en sommes tout de même la synthèse. C'est pourquoi, pour reprendre l'expression de Babart empruntée de Teilhard de Chardin qui parle du Milieu divin où toute chose est dissoute et qui même s'il est à l'intérieur des choses (microcosme immanent), rayonne (macrocosme transcendant) dans la matière, à l'extérieur de nous par le feu tellurique et solaire. Au dessus de nos tête le feu solaire et nucléaire ; sous nos pieds le feu terrestre et tout aussi nucléaire. Le tout pour former une étoile qu'on dit ordinaire, dans l'immensité de l'univers. C'est pourquoi, un principe de précaution doit toujours intervenir. Il fait de l'humain et sa biosphère un même monde, coincé entre deux pôles principaux (la terre et le soleil) en fusion éternelle dans un monde qui sommes toutes demeure inexorablement plat pour les vivants que nous sommes. => cqfd L _______________ Voir aussi >LÀ< |
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Tiens, ce dernier message (92) coincide avec le fil " Un monde parfait ". >>> Voir à gauche, en bas de la colonne sommaire.
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Il est vrai qu'un monde plat ou sphérique, ne change rien pour les créatures qui y habitent. Le principal étant que le territoire où ils évoluent, soit pratiquable. Mais je suppose aussi que si l'univers, dans sa grande profondeur, a retenu d'autres formes de terrain de vie, on peut imaginer que les créatures qui l'habitent aient une forme tout aussi adaptée que la notre à leur territoires respectifs. En un mot, la forme de l'univers est un souci annexe et pas vraiment important... Sauf pour les grands voyageurs, grands amateurs de lignes droite sous le soleil.
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Un monde bien plat, c'est plus confortable pour les voitures à cheval ... |
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Avec mon nouvel écran TV-Home cinéma, c'est un monde extraplat que je contemple ... et en trois D ! |
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